C'est l'historique du combattant, il est valable pour huit licences sportives et contient toutes les informations sportives de son propriétaire. Le passeport jeune est autorisé jusqu'à la catégorie d'âge cadet 1, au delà, le combattant est tenu de présenter un passeport adulte.
le commissaire sportif doit vérifier la présence des éléments suivants sur le passeport :
* le combattant s'inscrit dans la bonne catégorie d'âge,
* le passeport doit être en cours de validité (inférieur à 8 ans)
* la première page contenant les informations du titulaire doit être entièrement remplie
* une photo du combattant doit être apposée à l'emplacement prévu à cet effet et tamponnée par une autorité fédérale (ligue, corg...)
* le combattant et son tuteur légal doivent avoir signé le passeport à l'emplacement prévu à cet effet (1ère page)
* les grades doivent être signés et le grade du combattant doit être supérieur au minimum requis pour la compétition ; si un ou plusieurs grades ne sont pas signés, le combattant devra combattre avec la ceinture correspondant au dernier grade homologué
* les grades doivent être signés jusqu'à la ceinture marron par un professeur diplômé d'état, au delà par le secrétariat du corg
* en cas d'homologation en cours d'un grade de ceinture noire, le combattant pourra présenter un justificatif signé du secrétariat du corg attestant de la présente homologation accompagné d'une pièce d'identité
* les modifications et erreurs d'inscription doivent être mises en évidence sur la feuille de pesée (en fluo par exemple)
ATTENTION
en cas de phase qualificative pour des championnats de france, la nationalité française est requise pour participer
pour l'année sportive 2011, j'ai envie de bouger ! trop d'années à rester chez moi à me morfondre sur mes kilos, c'est peut être la quarantaine passée qui me donne envie de bouger !
peut être d'avoir eu mon kata !!! je ne sais pas mais ce que je sais c'est que pour l'année sportive à venir, j'ai l'intention de faire des stages, de répondre aux invitations qu'on pourrait me faire que ce soit sur Tours ou ailleurs ! comme lorsque le prof de jujitsu du club de Ballan Miré nous a invité pour faire un entrainement avec eux l'année dernière, c'était sympa !
de nous faire des petits week ends compétitions ! j'aimerai aussi particper aux entrainements des féminines à l'institut de judo à Paris, pour voir comme ça par curiosité ! aller au Tournoi de Paris et à la nuit des arts martiaux à Paris, être présente aux Masters de Tours (ça me parait évident étant sur place !!!), faire l'open de jujitsu d'Auvergne (on loupe jamais !)
et puis je me dis que j'ai quand même de la chance d'avoir un homme qui accepte de m'accompagner, je me doute que par moment cela ne doit pas être très facile ! mais bon pendant 15 ans je suis restée enfermée chez moi quand je pesais 130 kilos alors j'ai du taf à rattraper en ce qui concerne le mouvement !!!!
j'ai aussi beaucoup de chance d'avoir fait des rencontres avec des judokas qui nous ont permis de pouvoir nous entraîner cette été, c'est super !
donc cette année, je compte faire les entrainements départementaux et les stages de judo et de jujitsu sur le 37, mais aussi le 41 et le 45.
est ce que tu crois au changement de vie ou alors tu penses que ta vie est tracée et elle change pas ?? parce que moi tu vois, j'ai complétement changé de vie en l'espace de 7 ans ! le régime, le sport, les compétitions ! et j'en suis épatée !
cette année, je ne me suis pas réinscrite à la commission sportive parce que je n'arrivais pas à être présente à beaucoup de dates à cause des compétitions et des stages, et pour l'année qui vient ça va être pire. on verra plus tard !
et je veux aussi continuer à préparer ma ceinture noire et m'occuper de mon blog, cela va me prendre beaucoup de temps !
jamais mon dieu, jamais j'aurais cru qu'un jour je préparais une ceinture noire, je prendrais des coups, je ferais 80 bornes pour aller faire du sport en plein été, c'est pour cela que je dis qu'on croit parfois que sa vie est tracée mais on a bien des surprises !
j'espère aussi que cette année le comité du judo du 37 mettent un petit topo sur l'histoire du jujitsu sur leur site , parce que c'est vrai qu'on me dit souvent que dans le 37 le jujitsu on peut pas dire que ça bouge beaucoup au niveau des compétitions, puisque depuis plus de 2 ans les compétitions sont annulées faute de participants et que nous sommes le seul couple de compétiteurs vétérans du jujitsu du 37 mais si on en parle jamais ça peut pas trop faire venir les foules !!!
dans tous les cas, cette année, je pense à des changements qui vont sûrement ce décider au long de l'année mais j'en parlerai le moment venu !
en tout cas le 25 septembre je serai à Orléans pour la coupe d'Europe féminine des clubs
pour
répondre à une personne qui se pose des questions sur nos résultats,
déjà que je trouve anormal de devoir me justifier mais bon... voilà la copie de mon passeport, je reste à son entière disposition
pour le lui présenter lors de prochains stages ou entraînements ou compétitions si nécessaire et si bien sûr elle ne reste pas anonyme !
Le Taïso (préparation du corps en japonais)est un sport d'origine japonaise. Souvent pratiqué dans un dojo, vêtu d'un judogi, ou d'un kimono plus léger, parfois simplement en tenue sportive.
A l'origine, le Taïso nommait les activités physiques complémentaires pratiquées par les compétiteurs de judo ou de jujitsu dans le cadre de leur entrainement.
De nos jours cette discipline intéresse un public de plus en plus large, sans limite d'âge, qui n'a pas forcément pratiqué de sport auparavant et qui recherche un loisir axé sur la culture et l'entretien physique.
C'est une alternative ludique aux nombreux sports de remise en forme comme le step ou la gymnastique volontaire puisque certains cours de Taïso représentent une approche douce des arts martiaux tels que le judo et le jujitsu, sans aucun danger (pas de chute, pas de coup porté).
Les exercices du Taïso sont donc est très variés, la plupart se font en binômes :
entretien cardio-respiratoire
amélioration de l'endurance
renforcement musculaire
amélioration de l'équilibre
amélioration des capacité psychomotrices
amélioration de la coordination générale des membres
assouplissement
relaxation
En France, le Taïso est affilié à la Fédération Française de Judo Jujitsu et Disciplines Associées.
TAISO A L'ES BEFFROI
à l'ES Beffroi, nous avons deux cours de taïso
un à 19 heures le jeudi et l'autre à 10 heures le samedi avec michel pinier.
voici en quelques photos un cours de taïso fait par Michel Pinier auquel je participais avec d'autres membres du club
ce samedi là nous avons beaucoup travaillé avec le ballon et nous avons fini le cours avec un petit jeu de passe à dix.
C'est le kata des formes de projections créé en 1906
Appliquant les principes essentiels du judo : adaptation, meilleur emploi de l'énergie, entraide et prospérité mutuelle, le NAGE NO KATA met en évidence les bases techniques du judo debout permettant à Tori et Uke de s'exprimer et de se perfectionner dans plusieurs domaines, et notamment dans :
- l'attitude et les positions fondamentales (posture, saisie) - les déplacements (axiaux, latéraux, circulaires) - la dynamique d'exécution (continuité de l'action, le rythme) - la construction d'attaque (kuzushi, tsukuri, gake) - l'efficacité technique (variété technique à droite et à gauche) - l'interaction entre les partenaires (rôle de tori et rôle de uke) - le contrôle de la chute (maitrise de son corps, non appréhension de la chute)
le nage no kata comprend 5 séries de 3 techniques effectuées chacune à droite et à gauche.
LES DEPLACEMENTS
Excepté lorsque uke attaque en frappant, chaque technique est faite en 3 temps.
- au premier temps l'initiative de saisie est prise par uke, tori appliquant le principe de céder - au deuxième temps, tori assure un contrôle plus complet, il débute une mise en déséquilibre - au troisième temps, tori poursuit cette mise en déséquilibre, en mettant uke dans la position idéale pour le projeter par la technique prévue
afin de conserver un bon équilibre du corps, les déplacements s'effectuent en tsugi ashi (un pied rattrape l'autre sans jamais le dépasser) ; ils doivent être continus et fluides.
LES SAISIES
La prise du kumi kata est fondamentale, main droite au revers, main gauche à la manche (saisie inversée à gauche) ; sauf précision, ce sera toujours cette saisie qui sera appliquée.
LES ROLES DE TORI ET DE UKE
A aucun moment uke ne doit aider ou anticiper l'action de tori, chacun ayant un rôle sincère pour mettre en évidence les principes du kata tori et uke doivent assurer un contrôle permanent entre enx dans l'exécution des différentes phases du kata.
LES REPLACEMENTS
Après la projection, uke se relève naturellement dans le sens de la chute, il ajuste le placement par rapport au joseki et au centre du tapis, tori ajuste la distance entre uke et lui dans les déplacements, les deux partenaires se tournent du côté du joseki.
né le19/12/1986 à ibaraki, il
évolue dans la catégorie des plus de 100 kg (poids lourds). Il est
champion olympique en titre des poids lourds, un titre remporté en 2008
à Pékin.
Biographie
Titré champion du Japon junior en moins de 100 kg en septembre 2004,
Satoshi Ishii remporte successivement les titres de champion d'Asie et
de champion du monde juniors dans le mois qui suit. Âgé d'à peine 18
ans, il remporte deux tournois majeurs avant la fin de l'année : la
Coupe Kodokan et le Tournoi de Corée du Sud.
L'année suivante, le judoka effectue une première tournée en Europe en obtenant deux podiums aux Tournois de paris et de budapest, ce quelques temps après avoir pris la troisième place lors de la coupe Jigoro Kano.
En 2006 et 2007, il multiplie les podiums et victoires lors des
principaux tournois asiatiques, en particulier japonais comme la Coupe
Kano ou les championnats du Japon. En avril 2006, Ishii bouscule même
la hiérarchie nationale à l'occasion des prestigieux championnats
toutes catégories du Japon. En finale, il bat le champion olympique des
poids lourds keiji suzuki et devient le plus jeune vainqueur du tournoi à 19 ans et 4 mois. L'ancien record de précocité était détenu par yasuhiro yamashita, champion olympique et quadruple champion du monde au tournant des années 1970–1980.
En 2007 et 2008, le judoka prépare idéalement les jo prévus à pékin en gagnant la Coupe Kano, le Tournoi de vienne en Autriche puis les championnats toutes catégories du Japon organisés à tokyo.
C'est au cours de cette dernière compétition que le Nippon obtient sa
sélection pour les Jeux olympiques au profit d'une victoire face à de
nombreux prétendants aux riches palmarès. En effet, combattaient kosei inoue(champion olympique des mi-lourds en 2000 et triple champion du monde),yasuyuki muneta (double champion du monde) ou encore yohei takai(médaillé mondial, vainqueur de la coupe jigoro kano). À la surprise des observateurs,
Ishii remporte tous ces combats jusqu'en finale où il domine Keiji
Suzuki. Ce tournoi marque la fin de carrière de Kosei Inoue qui avait
tout misé sur ce tournoi pour terminer sa carrière par une ultime
participation olympique.
Lors du tournoi olympique, le Japonais remporte facilement ses deux premiers tours par ippon avant la moitié du combat. En quarts de finale, il élimine un adversaire renommé, le Russe tamerlan tmenov,
double médaillé olympique et vice-champion du monde en titre. En finale
de tableau, il se qualifie pour la grande finale face au Géorgien en inscrivant ippon dans les toutes dernières secondes de combat. En finale, il est opposé à l'Ouzbek, vainqueur notamment du champion du monde en titre, le Français teddy riner. Au terme des cinq minutes de combat, le Japonais remporte la médaille d'or grâce à un yuko d'avance. Il devient alors le quatrième champion olympique japonais de l'histoire chez les poids lourds.
je demande à ce que ma signature ne soit pas supprimée.
Le partage pour moi est primordial dans ma démarche martiale.
La médaille du Master Vétéran Tours 2018 s'inspire des "Ifay ou Sinsu", tablettes ancestrales japonaises destinées à honorer les anciens.
Ici de couleur orange ; au Japon, couleurs symboliques variées selon son domaine d'application.
Pour le sport, la couleur orange représente la force et le courage.
Les Masters de Tours véhiculent des valeurs dont le code moral des vétérans ; tiré du Bushido modifié par Bernard Midal, qui dit lui même que ce code est appelé à évoluer.
Droiture
Esprit
Modestie
Amitié
Respect
Courage
Honneur
Exemple
cliquer sur la photo pour l'agrandir
Pour son 70ème anniversaire et à l'occasion du 15ème Master Européen Vétérans du 28 avril 2018, le Judo Club de Touraine met en jeu 100 katanas (1 à chaque 1er).
Réplique du katana de Tom Cruise dans le film "le dernier samouraï" et toujours 300 médailles exclusives APPAOO (que Jujitsupassion vous présentera ultérieurement !).
Le katana a une longueur de 1m et une lame de 69 cm.
le samedi 23 mars 2013 j'ai enfin repris le chemin du dojo pou le cours de jujitsu.
il y a 5 mois j'ai subi une intervention chirurgicale importante de l'abdomen
cela s'est fait très rapidement
après l'opération, je me suis retrouvée avec une cicatrice partant du sternum jusqu'au pubis, et quelques organes en moins !
la 1ère semaine a été particulièrement rude ! j'ai perdu 10 kilos
bien sûr à ce moment là, interdiction complète de faire du sport, de porter des charges lourdes mais obligation de marcher le plus possible ; au départ je ne pouvais faire qu'une centaine de mètres et puis, petit à petit j'ai augmenté la dose !
deux mois après l'opération j'ai recommencé doucement la natation en suivant les conseils de mon chirurgien
en février, j'ai repris le kiné ; parce que j'avais très mal aux cuisses et pour reprendre une posture de dos normal car avec ma cicatrice et la douleur, j'ai eu tendance à me tenir voûtée, maintenant il faut ré-ouvrir le dos !
aprés accord du chirurgien et du kiné, j'ai pu remonter sur les tapis ce samedi
je n'avais averti personne, ni au dojo ni sur mon blog ! je voulais faire la surprise !!
un vrai plaisir de retrouver tout le monde et j'ai été particulièrement émue de l'accueil que j'ai pu avoir !
Dominique ma copine
Marcel, Dominique, Michel mon professeur et Denis, notre président
le plaisir de porter de nouveau son kimono il n'y a pas de mot pour le décrire !
je ne peux pas faire encore le même entraînement qu'avant mon opération ; je ne porte personne et ne projette pas ; je ne fais pas encore d'abdos, les abdos je commencerai en avril avec le kiné avant d'en refaire en cours
mais je peux faire des roulades avants et arrières, les placements, les chutes, la course, des extensions
je me suis bien préparée et j'ai la chance d'avoir un très bon kiné, dans un bon centre, kiné du sport, qui comprend les sportifs par un kiné à sa mémère !
sur ce gif animé, je fais une projection mais tu remarqueras quand même que c'est Marcel qui chute tout seul c'est pas moi ! c'est du cinéma !!
j'avais une petit appréhension, car je ne savais pas si j'aurais des douleurs au ventre ou ailleurs et puis comme m'a dit mon kiné, il faut vous lancer pour voir autrement vous ne le ferez jamais !
étranglement, travail au sol !
aucune douleur, aucune fatigue, et bien moins qu'avant mon opération où j'étais si fatiguée !
deux fois par semaine, je vais chez le kiné pour des séances de une à une heure trente de travail
massage, étirements, électrothérapie, vélo, elliptique, rameur et presse
c'est pas toujours facile mais il le faut pour être au top de sa forme et bien reprendre sans aucun problème
afin de reprendre dans de bonnes conditions, mon kiné m'avait montré des étirements à faire après le cours
c'est un exercice qui ouvre le dos quand on est resté longtemps courbé. il dure une minute, ça peut paraître court mais crois moi c'est particulièrement douloureux mais ça fait un bien fou !
ces étirements sont aussi assez douloureux, surtout au niveau du dos avec les bras tendus
une reprise qui s'est très bien passée !
un grand plaisir de me retrouver dans un dojo, ça faisait longtemps et ça permet maintenant de passer à autre chose !
j'ai fait cette séance avec Guy qui a été particulièrement attentif et doux avec moi, il m'a vraiment remise en confiance
mais bon, avec Guy, la confiance ça fait longtemps que je l'ai !!!
Le 25 janvier 2019, à Montlouis sur Loire, à quelques kilomètres de Tours avait lieu le Kagami Biraki.
Le kagami biraki est célébré traditionnellement le 11 janvier. Dans les dojos, cette fête marque la cérémonie des vœux. Jigoro Kano emprunte le rite annuel aux coutumes des samouraïs.
La fête du kagami biraki revêt une fonction sociale. Elle resserre les liens du groupe et entretient un état d’esprit commun. C’est l’expression d’une philosophie de la vie ancrée dans des traditions ancestrales qui perpétue autant l’engagement collectif que l’équilibre individuel.
Lors de cette cérémonie, les judokas et jujitsukas qui ont présenté un grade reçoivent leur diplôme de la main de leur professeur.
clique sur la photo pour l'agrandir
Beaucoup d'émotion pour les vétérans heureux du 37 quand leur professeur nous remet notre diplôme
Longtemps j'ai espéré ce moment ; malade à l'hopital, je ne pensais qu'à ce moment ; et si j'ai pu remonter sur les tapis après mon cancer, ce n'est que parce que je ne pensais qu'à ce moment.
L'année passée fut très riche en émotion ! D'abord le passage de grade à Lyon, avec les félicitations des juges ; les félicitations du jury sur mes chutes ; moi qui ai mis tant de temps à pouvoir rechuter sans peur après mon arrêt forcé.
Ensuite la remise de ma ceinture noire par mon professeur Florent,
puis ce soir, le Kagami Biraki.
Je pensais pouvoir maîtriser mais ce fut tellement fort que les larmes sont venues mais je te rassure, ce ne sont que des larmes de bonheur et d'émotion.
Pendant six ans, j'ai du me rétablir, reprendre le programme de la ceinture noire là où je l'avais arrêté à cause de cette maladie, réapprendre à chuter, réapprendre à ne pas avoir peur de prendre un atemi, réapprendre le ne waza. Accepter certaines séquelles.
Dans cette grande aventure, il y a deux hommes qui comptent particulièrement dans ma vie ;
Guy
Guy, mon amour, mon mari, mon ami, mon confident, mon partenaire qui sans lui rien n'aurait été possible ; parfois j'ai pesté contre son éternel optimisme quand moi j'avais peur de mourir mais je remercie cet optimisme car c'est lui qui m'a permis d'avoir pu affronter les épreuves.
Florent notre professeur
Je n'oublie pas non plus mon club où il fait bon s'entraîner, Olivier Godeau, le directeur technique pour ses encouragements et toute la section de jujitsu qui nous soutient pour nos grades, nos compétitions ; plus qu'une section, une grande famille.
Ce soir, Guy et moi avons reçu notre diplôme de ceinture noire.
Très belle cérémonie avec de magnifiques démonstrations, le nage no kata et le koshiki no kata.
Cette année, le 16ème Tournoi judo international vétéran de Tours ouvrira ses portes le 27 avril au dojo André Van Hauwe gratuitement aux spectateurs.
Le Judo Club de Touraine est le créateur en 2003 du judo vétéran et des compétitions de kata en France.
Il propose dès 2010 un code moral vétéran :
Droiture Esprit Modestie Amitié Respect Courage Honneur Exemple
De gauche à droite les pionniers Jean-Yves LE GUENNEC, Jacques NESLIAS, Lionel HERIN, Pascal BOURDIEU
Soutenus par les bénévoles particulièrement actifs et méritants du club ainsi que ses fidèles sponsors.
Tours ouvre la voie et renouvelle chaque année depuis 16 ans les tournois combats et kata.
En 2006 (placé sous l’égide de la World Masters) il réalise les Championnats du Monde, à ce jour seul mondial vétéran judo organisé en France avec 1204 combattants.
Pour anecdote !
Les premières années les dossards sont taillés, imprimés dans des draps achetés chez Emmaüs. Depuis toujours les médailles, nouvelles chaque année, sont une fabrication unique.
Médailles Masters 2019
Aujourd’hui, 11 villes ou régions nous ont rejoint, le circuit vétéran ne cesse de se développer.
Le Judo Club de Touraine a aussi ses combattants !
Christèle HERIN
Or mondial en 2004/2006/2009 Or Europe en 2005/2007/2013
Jacques NESLIAS
Championnat Open de Belgique. Or en 2005 Bronze mondial en 2010/2011 + Equipe argent Bronze Europe en 2008/2010/2011 + Equipe argent
Lionel HERIN
Bronze mondial en 2004 Bronze Europe en 2010
Karine SAMEDI
Or mondial et Europe en 2006 Argent Europe 2007
Florence TESSIER
Argent mondial et Europe en 2006
Eric LEPAGNOT
Bronze mondial en 2006
Frédéric PINAULT
Bronze mondial en 2006
David GRAS
Or mondial en 2006
Isabelle MARTIN
Bronze en 2008 et Argent en 2009
Max SUARD
Argent Europe 2010
Dernière minute !
La Fédération Française de Judo ne pouvant organiser le Tournoi de France Vétéran demande à Tours de bien vouloir l’organiser à la place de son Master.
Nous relevons le défi malgré les délais serrés.
Chance pour les 1ers, 2èmes et 3èmes des podiums, en plus des récompenses inédites, ils se verront attribuer deux médailles (celle du 16e Master déjà faite et celle de la fédération).
Ce dimanche 23 juin 2019 avait lieu la traditionnelle fête du club où la section judo et jujitsu firent des démonstrations.
Section jujitsu en situation
(clique sur la photo pour l'agrandir)
Emeline et moi représentèrent le jujitsu avec une démonstration de duosystem.
Chaque année dans notre section jujitsu, deux jujitsukas sont récompensés par leur comportement. Cette année, ce sera Gilles et Emeline.
Gilles
Emeline
Les enfants et les adultes reçurent leurs nouvelles ceintures et la matinée fut clôturée par un pot de l'amitié.
L'année prochaine d'autres démonstrations dans plusieurs évènements du département pour Emeline et moi et des compétitions de duosystem pour représenter le duosystem.
Ce dimanche 04 juin 2017, les Arts Martiaux de Touraine avec la collaboration des Arts Martiaux Larichois organisaient un stage de jujitsu en pleine nature avec la compagnie des chevaux !
C'est dans un cadre fabuleux, à quelques kilomètres de Tours, dans un haras, bordé de mares et de prairies, que nous nous sommes retrouvés pour un stage de jujitsu.
Pratiquer dans un tel cadre c'est une chance !
Se retrouver toutes les semaines dans le cadre d'un entraînement c'est une chose ; on se connaît bien mais lorsqu'on se retrouve dans un stage qui dure une journée ainsi, en communion avec la nature, on tisse des liens qui sont plus forts.
Pratiquer dans des conditions comme celles ci, c'est découvrir des sensations différentes parce que tu es dehors, tu entends la nature, tu as les éléments, le vent, le soleil ; cela te donne une autre perception des techniques, des appréhensions que tu peux avoir ou ne plus avoir parce que tu pratiques dans une dimension différente de celle habituelle du dojo où, en quelque sorte, tu es dans un lieu sécurisé car habituel.
Nous nous sommes retrouvés à 9 heures dans une superbe cave voûtée pour prendre un bon café préparé par le maitre des lieux.
Nous nous sommes appropriés les lieux, l'espace en nous déplaçant au son d'une musique cosaque. Nous avons poursuivi avec les étranglements.
On enchaîna avec un travail avec le couteau.
Le soleil apparaissant, le risque de pluie disparaissant, nous avons continué le stage par un travail sur différentes attaques dans la nature avec un bâton ou à main nue.
La matinée passant très vite, il était temps de se restaurer !
Le propriétaire du haras nous avait préparé un bon repas que nous avons pris en commun dans une ambiance très sympathique !
C'est aussi cela un stage comme celui là ! pas seulement de la technique mais aussi beaucoup de convivialité !
L'après midi annonça la suite !
Nous regagnâmes une jolie clairière, le soleil était au zénith, il faisait beau.
On continua par un travail de frappe avec le pao avec un partenaire, au poing et avec la matraque.
S'enchaîna ensuite des exercices avec le bâton et la matraque puis avec les armes (déplacement, désarmer).
Les vétérans heureux étant des vétérans, une petite sieste s'imposa !
Tout ceci devant des spectateurs très attentifs !
Après quelques exercices de relaxation,
le stage se termina comme il avait commencé, dans la bonne humeur.
On se retrouva tous pour le pot de l'amitié qui clôtura cette journée de jujitsu.
Jujitsupassion remercie vivement les Arts Martiaux de Touraine pour leur invitation, nous avons trouvé ce stage très intéressant ; nous avons appris beaucoup de choses et avons passé un très bon moment ! A refaire !
Un grand moment de partage et d'amitié, où petits et grands se retrouvent tous ensemble à attendre le père Noël avec impatience.
C'est là où chacun fait une démonstration pour représenter au mieux sa section.
C'est du sérieux ; les petits sont concentrés, les grands attentifs.
Il y avait beaucoup de joie dans les yeux des enfants et depuis que je suis ceinture blanche, j'aime m'y rendre car je suis un peu gamine, j'aime la féerie des fêtes.
La section jujitsu fut représentée par Florent notre enseignant et Mika pour une démonstration de self défense avec arme et chaise, suivie d'une démonstration de techniques jujitsu et judo.
Puis Guy, Emelyne et moi avons présenté une démonstration réelle sur le thème de la jalousie sur une idée de notre enseignant ! avec des sutemis, des clés, des coups et du dialogue ; Guy, dans l'histoire, ayant la mauvaise habitude de faire la bise aux jeunes femmes !
Bien sûr, nous l'avions travaillé mais nous n'avons rien dit pour garder le secret et la surprise.
Mais je suis aussi très contente pour Guy qui fait son retour après une double fracture de la main avec arrachement des ligaments ; je trouve qu'il a très bien chuté alors que c'étaient ses premières chutes depuis son opération.
Ensuite, notre professeur a fait participer le public avec les jujitsukas, un moment d'échange sympathique.
Les démonstrations s'enchaînèrent jusque tard mais soudain, tout devint silencieux car papa Noël arriva avec sa belle barbe blanche.
Les enfants allèrent chercher leur cadeau ainsi que les grands et le traditionnel calendrier fut donné.
Le calendrier du Ballan Judo Club.
Il est proposé gratuitement à chaque adhérent (petits et grands)
Il représente sur chaque mois, une section.
C'est un très beau souvenir pour tous.
Cette année, je le trouve encore mieux que d'habitude.
Cette année, une surprise pour les compétiteurs, un dossard à leur nom et au nom du club, nous en sommes touchés et nous les attendons avec impatience.
Tout le monde se retrouva autour d'un vin d'honneur en toute amitié.
C'est un moment que j'apprécie car j'aime faire des démonstrations pour les enfants car, les rires quand je "tape" Guy valent beaucoup !!
Les gens étaient contents et nous ont félicité pour notre démo qui était très cocasse, tout en étant technique et celle de notre professeur qui était différente sur un autre registre.
Pas de photo car j'ai prêté mon appareil pour ce week end !
J'aime le public et j'aime ce que je fais, et je compte le faire le plus longtemps possible car l'ambiance est très amicale et c'est le plus important.
Faire des démonstrations c'est quoi ?
Essayer de donner envie, de montrer son travail, son entraînement.
Au Japon, les démonstrations ne sont pas uniquement pour les élites mais il faut être un membre enthousiaste du dojo, et peu importe le nombre des années.
Tout le monde peut faire des démonstrations, peu importe son grade, même la ceinture blanche et peu importe son niveau car seule la joie de pratiquer ou de partager est important.
On est pas là pour juger, ni pour être jugé, mais juste passer un bon moment.
Pour moi c'est un honneur que de faire une démonstration , c'est pour moi une façon de diffuser notre art martial et de le faire connaître au plus grand nombre et peu importe que ce soit d'une façon humoristique ou plus sérieuse.
De pouvoir montrer aussi qu'il n'y a aucune violence, que ce sont des techniques apprises répétées et que tout le monde peut faire pareil, c'est aussi cela les démonstrations.
Et quand le public rejoint les judokas ou les jujitsukas à pratiquer ensemble, comme cet après midi, c'est pour moi le sentiment d'appartenir à un même groupe véhiculant les mêmes valeurs : le respect et l'amitié.
On est venu me voir ce soir, des personnes du public, pour parler de ce que nous faisions, c'est une joie pour moi de pouvoir donner envie, de montrer qu'il n'y a pas d'âge pour commencer un art martial.
J'ai tellement envie de faire des choses, de découvrir et de partager.
J'aime beaucoup faire des casse-têtes, des puzzles et j'ai exactement le même plaisir d'y jouer que de travailler les techniques ; comprendre la technique, la répéter jusqu'à la réussite et parfois, attendre plusieurs jours avant de réussir.
C'est pour cela que j'aime beaucoup travailler les grades ; c'est ce travail que j'aime et j'aime le duo parce que c'est explosif et que lorsque tu as bien travaillé le kata, ou les techniques, tu as envie de suer un peu !!
Mais ce que je souhaite le plus, pratiquer dans la sérénité c'est le plus important.
Je t'ennuie peut être avec mes discussions ; mais si tu as réussi à lire jusque là c'est que tu étais quand même un peu intéressé lol !!
Je le redis encore, mais j'ai vraiment beaucoup aimé la démonstration de ce soir car c'était naturel, cool, divertissant ; les enfants ont aimé, nous aussi.
Tu sais, ce n'est quand même pas facile de pratiquer avec ce virus, ces variants ; parce que tu dois faire attention ; tu as toujours ça en tête et puis le reste, les malades, les morts ; sans savoir si dans 15 jours tu pourras toujours venir t'entraîner ; tu peux essayer de te projeter dans l'avenir, mais franchement après 2 ans, celui qui peut prédire l'avenir, il n'est pas encore né !
Alors c'est certain, ça fait du bien mais.....
Pour ce soir,
l'échauffement a été fait avec le bâton avec des sauts, des déplacements.
Nous avons travaillé sur le kumikata, en statique et en déplacement avec différentes gardes, c'est un travail que j'apprécie, ce n'est pas facile mais très enrichissant.
Un travail avec la matraque en souplesse (j'essaie de me contrôler au maximum !!!) et en utilisant le couteau et la matraque sur une défense croisée.
Travail sur les déplacements avec les noms japonais et sur les postures.
Travail sur de ashi barai, o soto gari, et kotogake et sur de ashi barai, terminaison en immobilisation hon gesa gatame.
Travail sur les chutes et la façon de se relever.
Nous avons fini sur les randoris.
Un bon cours dans une bonne ambiance.
Ce qui me manque par rapport à avant la pandémie, c'est la convivialité de se retrouver dans les vestiaires pour refaire le monde ; on se rend bien compte que nous sommes un peuple de contact, que nous avons besoin de toucher l'autre, d'être près de l'autre et de se voir, se sourire sans masque.
Cette épidémie a touché notre humanité, il y a tant de conflits, d'irrespect et de crainte de l'autre ; je plains les personnes seules d'avant la crise, elles sont encore plus seules.
Et je dis que la fédération devrait avoir beaucoup plus de reconnaissance envers les professeurs, les bénévoles mais aussi, nous, les pratiquants parce que venir dans un dojo avec cette pandémie ce n'est pas du tout facile, c'est un effort que nous faisons tous.
Ça fait du bien en ces temps si douloureux. Il m'arrive même de penser qu'on vivra encore longtemps comme ça ; j'essaie de me l'enlever de l'esprit mais j'ai bien peur d'avoir raison.
Je pense être une personne avec un mental assez fort par rapport à ce que j'ai déjà subi ; ma rémission et la remontée sur les tapis avec l'aide de mon professeur Florent mais là, j'avoue que lorsque cela touche beaucoup de monde comme cette pandémie et bien c'est différent que lorsque cela te touche toi toute seule. Tu pourrais penser qu'avec beaucoup de monde tu es plus forte, et bien, pas moi, je suis beaucoup plus forte quand je suis atteinte moi toute seule ; là j'ai beaucoup d'empathie pour les gens qui souffrent plus que moi et franchement ça devient déprimant.
Ce soir, nous avons travaillé sur le salut avec les explications des différents mouvements.
Travail sur taï o toshi, seoï nage, o uchi gari.
Travail sur le mouvement de la langouste.
Un gros travail sur la mobilité des doigts, ça me fait un bien fou, surtout qu'en ce moment, je fais beaucoup de couture et la couture ça fait travailler les doigts sur de la minutie. Là, ça m'a détendu les doigts.
Travail sur les clefs de jambe sur o uchi gari.
Travail sur la mobilité des jambes.
En ce qui concerne les jambes et mes douleurs (séquelles de mon opération concernant ma tumeur), soit j'arrive à les accepter mieux qu'avant soit il y a un peu d'amélioration, car ce soir, j'ai pu faire des exercices que je ne pouvais plus faire. Je sais que ces douleurs, je vais les garder, mais si j'arrive à les dompter et bien c'est pas plus mal !
Randoris.
Un très bon cours dans une ambiance très sympathique.
Tu sais, je pense que lorsqu'on pratique un art martial, il faut savoir aussi faire sa propre recherche. Bien sûr, on a le cours, le professeur ; mais je crois à la recherche, au travail personnel sur les techniques, l'histoire. Depuis ma ceinture blanche, c'est toujours comme cela que j'ai pratiqué et ça m'a beaucoup aidé sur beaucoup de choses dans ma vie.
On vit dans un monde violent, difficile et dur ; le virus, les violences faites aux femmes comme avec Margaux Pinot, ce qui m'a beaucoup bouleversé aujourd'hui. C'est terrible.
Et je suis aussi abasourdie de lire certains commentaires sur cette affaire ; et je me dis mais ce n'est pas possible, nous ne sommes pas en 2021 mais 60 ans en arrière ! Oui, ce monsieur a eu des blessures mais mince, une femme qui est battue se défend, elle ne va pas se laisser faire comme ça ! C'est incroyable ce genre d'argument ! Parce que certains ont tellement une haute estime du judo qu'ils ne peuvent pas imaginer qu'il y ait des hommes violents dans notre discipline.
Faut pas non plus se leurrer, des gens violents, il y en a partout, dans notre discipline comme ailleurs, dans tous les milieux, connus ou inconnus.
Après l'échauffement, aujourd'hui, nous avons travaillé sur o uchi gari avec des enchaînements au sol, sur ude garami et jujigatamé.
Nous avons parlé aussi du travail en tandoku renshu et nous avons pratiqué sur les immobilisations.
J'aime beaucoup ce travail seul ; je le fais aussi chez moi sur le programme de démo, ce n'est pas facile mais c'est une bonne façon pour moi de réviser et d'apprendre.
Guy et moi, nous avons travaillé sur le programme de démo avec l'aide de notre professeur Florent. On est là pour apprendre, progresser et qu'on nous corrige, c'est normal pour s'améliorer autrement il vaut mieux apprendre seul !
Qu'est-ce que cela fait du bien, un vrai plaisir !
En cette période très compliquée, il nous faut être extrêmement prudent afin de pouvoir pratiquer longtemps et en toute sécurité et que le dojo puisse toujours être ouvert.
Aujourd'hui, je me suis rendu compte vraiment que ma santé était meilleure, que je reprenais plus de force, et que j'arrivais à pratiquer avec le masque même si ce n'est pas forcément facile, il faut le faire pour que nous puissions toujours être présents au club.
Révision des postures avec le nom japonais.
Nous avons travaillé sur le kumikata en déplacement.
Travail sur les chutes ; j'ai toujours autant de mal à faire les roulades arrières et se relever ; séquelles de ma tumeur sur les muscles de mes jambes, on verra avec le temps.
Plusieurs ateliers ont été faits afin que chacun travaille sur un sujet d'attaque, de défense et crée son propre scénario.
Pour Guy et moi travail sur les démos de noël du club.
Quelle joie de le faire, d'abord parce que pour moi, le travail de réflexion sur la création, techniques, rispostes, pré-attaques et attaques, j'adore ça ! J'ai aimé le faire des années pour le duo et les compétitions, j'ai adoré le faire pour ma ceinture noire.
Et puis j'aime le travail de répétition. Répéter, répéter, répéter en encore et encore ; mais si on veut progresser c'est ce qu'il faut faire.
A une certaine époque, nous n'étions pas entraînés comme nous le sommes maintenant avec Florent ; nous étions beaucoup moins aidés, moins pris au sérieux, il fallait se débrouiller seuls. C'était une autre époque. L'époque où le jujitsu était considéré comme du cinéma et nous, comme des clowns et bien d'autres choses pas très sympathiques que ce soit au sujet de mon cancer ou de ma condition de femme, que je raconterais peut-être un jour.
Mais ce soir, quel bon travail de révision quand tu dois réfléchir à une démo.
Nous avons fait avec notre professeur Florent, un mix entre le duo, le jujitsu, en intégrant des techniques du Goshin Jitsu.
On a l'habitude de travailler comme cela depuis des années, mais je me demandais si avec le covid, les confinements et les problèmes de ma mère, j'allais pouvoir le refaire. Et bien oui, j'imprime aussi bien qu'avant !
Une très bonne séance, dans une ambiance sympa et amicale !
Une très bonne séance, ça faisait longtemps et ça m'a fait beaucoup de bien.
J'ai encore du mal à courir avec le masque, mais moins à travailler avec parce que j'y pense moins à ce moment-là, la course ce n'est pas pareil.
Ce soir, nous avons travaillé avec le bâton et le pao comme bouclier. J'aime beaucoup travailler le bâton et je pense que j'arrive mieux à le maîtriser qu'autrefois.
A la fois, tu apprends à être plus précis dans les attaques ; tu apprends le maniement et ça te permet de travailler la dextérité de tes doigts (tu vois, par rapport au kumikata, tout est relié !!) et à la fois attaquer et parer avec le pao, ce n'est pas non plus évident.
Atelier kumikata ; j'aime beaucoup parce que tu dois te déplacer, travailler avec tes épaules, tes bras, les jambes, c'est très complet et pas facile, il ne suffit pas de tirer, il faut comprendre et ressentir et pressentir ce que le partenaire va faire.
Travail au sol, j'aime beaucoup aussi, c'est un peu comme un casse-tête chinois, tu dois réfléchir, mais rapidement, tu penses passer une jambe et tu te fais contrer et tu repasses de l'autre côté c'est super. Travail en souplesse pour que chacun puisse travailler.
Travail sur o uchi gari.
Travail sur les esquives. Et bien, en ce qui me concerne, ce n'est pas si facile que ça, car je dois faire attention de ne pas attaquer ; esquiver c'est esquiver, mais cela doit être à cause de mon caractère !!
Travail sur la respiration, important pour ta récupération, mais aussi pour apprendre la gestion du stress.
Ce fut une très bonne séance, dans une ambiance sereine et amicale.
Travail sur le kumikata. Pas facile mais très enrichissant, surtout quand tu as un partenaire qui t'aide, qui ne fait pas trop de résistance tout en gardant une opposition, et pour cela, je remercie Guy, c'est un très bon uke. Les sensations que tu as dans les doigts quand tu tiens le judogi du partenaire c'est incroyable, presque tu pourrais le faire les yeux fermés pour ressentir encore plus fort !
Travail avec le couteau.
D'abord avec ton partenaire, il t'attaque et toi, tu le désarmes en faisant tomber son couteau d'un coup sur le dessus de la main, puis sur différentes clés.
Avec deux partenaires, des attaques, des défenses, ude garami, ude gatame, clé de jambe.
Travail avec le pao. Et là, je me suis défoulée et ça fait du bien, mon atemi pied préféré, mawashi. J'aime moins les atemis mains, mais les atemis pieds, c'est la cerise sur le gâteau, le nec plus ultra, l'ascension de l'Everest (j'exagère juste un peu) ; j'aime moins les atemis mains, car je trouve que je perds de la vitesse au moment de l'impact contrairement à l'atemi pied. A travailler.
Ce que j'aime : un cours technique, même si ce n'est pas facile ; mais si c'est toujours facile, tu crois vraiment que c'est intéressant ?
C'est pour cela que j'aime les katas ; parce que les katas ce sont beaucoup de techniques, de répétition, de travail, de réflexion, et c'est cela que j'aime. C'est aussi être en osmose avec ton partenaire, et faire confiance en ton professeur.
On est d'accord, si on fait son kata sans rien ressentir ; du style : on le fait parce qu'il faut le faire, c'est un kata sans vie, mais si on vit son kata, qu'on y met beaucoup de son temps, de sa sueur, de ses interrogations, alors c'est autre chose.
Un 2e dan, ce n'est pas rien, ça se travaille sérieusement et ça se mérite. Je suis dans le même état d'esprit que pour le 1e, je ne pense qu'à cela.
Une ambiance sympathique, un cours sans une minute de perdue, vraiment bien.
Je te l'ai déjà dit, j'aime beaucoup les cours technique parce que c'est difficile, qu'il faut travailler, beaucoup réfléchir et que même si tu crois que c'est acquis, il y aura toujours à refaire et refaire, car il y aura un petit défaut à recadrer, un déséquilibre à retravailler.
Celui qui dit qu'il connaît toutes les techniques (j'en connais), qu'il sait, et bien, il n'a rien compris car justement celui qui sait c'est celui qui se remet en question à chaque instant. Celui qui sait, c'est celui qui sait qu'il ne sait pas tout ; lui, il a tout compris. Lui, il sait qu'il va donner un sens à sa pratique en découvrant sans arrêt, même si ce sont des techniques qu'il connaît, car il y a toujours à découvrir.
Ce soir, nous avons travaillé le Go no sen.
Le Go no sen est un exercice de contre-prises de judo, mais n'est pas considéré comme un kata à proprement parler par le Kodokan. Il se décompose en deux séries de six techniques chacune. La première série correspond à des techniques de jambes (hashi-waza), la seconde à des techniques de hanches (koshi-waza) ou de bras (te-waza).
En Go (après) No Sen (premier pas), le défenseur est en réaction suite à l'attaque. Il bloque, puis il contre après avoir contrôlé l'attaque.
Ce n'est pas simplement une défense et contre-attaque, il implique aussi un état d'esprit, une harmonie avec le mouvement de l'attaque.
Nous avons travaillé sur une attaque au couteau avec deux partenaires.
Travail sur les techniques de récupération.
Sen sen no sen (attaque avant l'attaque de l'autre) Sen no sen (attaque dans l'attaque de l'autre) Go no sen (attaque après l'attaque de l'autre)
J'aime beaucoup travailler sur les techniques d'abord pour améliorer ma pratique, mais pas seulement, parce que je trouve aussi que c'est un bon moyen d'apprendre à travailler avec l'autre (ton partenaire), de te contrôler, d'accepter la critique, c'est très enrichissant.
La critique est constructive, je n'ai pas envie qu'on me passe de la brosse à reluire, tout est bien, tout est beau, c'est super. Peut-être pour certains, il leur faut cela, mais pour moi, non. Ce n'est pas non plus que j'ai envie qu'on m'engueule non plus lol !! Mais me corriger pour moi, c'est normal, si je veux avancer dans ma pratique.
Un cours où nous avons ri aussi. C'est important, surtout en cette période assez anxiogène. On peut travailler sérieusement tout en riant de temps en temps ; moi, les cours trop sérieux, je fuis ; si c'est trop sérieux, cela devient vite ennuyeux, et comme j'ai connu, je peux en parler en connaissance de cause !
Nous avons travaillé avec l'élastique, partenaire à 4 pattes et tu essaies de le retenir, ça fait travailler les bras, très bon pour le kumikata. Travail aussi avec une ceinture, ton partenaire se penche en avant, ceinture autour de la poitrine et toi, tu le retiens dans son dos.
Révision des atemis mains.
Révision des blocages.
Randoris.
Un très bon cours, où non seulement, tu travailles la technique mais aussi où tu te poses des questions sur ta pratique ; comment tu attaques, essayer d'éviter de toujours faire la même chose et comment tu veux pratiquer et ce que cela t'apporte de passer un grade.
Guy et moi avons décidé de travailler pour notre 2e dan.
Longtemps, je l'avoue, parce que ma mère était tombée malade, je n'avais plus envie de rien faire qui saurait me faire plaisir. Je ne pouvais plus pratiquer tant j'avais été choquée que ma mère perde la tête. Maintenant, le chemin est fait, j'ai accepté l'état de ma mère, que cela était irréversible et qu'il fallait bien l'accepter pour avancer, il m'a fallu du temps ; beaucoup de questionnement, beaucoup de réflexion. Il a fallu dompter les images parasites des souvenirs de ma mère d'avant. Ce fut dur.
Maintenant, il est temps pour moi, pour Guy, de reprendre le chemin du passage de grade. Je veux le travailler comme je l'ai fait pour le 1er dan, sérieusement, à fond.
Apprendre, comprendre, et tout ce que j'ai vécu jusque là, j'ai envie de le mettre dans mon 2e dan. On en parlait justement en cours, de ce que cela représente votre grade. Pour moi, c'est un témoin de mon travail dans le jujitsu, de ce que j'ai appris jusque-là, de ce que j'ai vécu en bien et en moins bien et puis c'est aussi le pont pour se diriger vers le grade supérieur ; pas pour dire aux autres : "regardez, vous avez vu", non, mais plutôt pour moi-même et me rappeler à chaque cours de ce que j'ai pu vivre.
Et tu sais quoi j'aime ce que je fais, ça fait du bien !
Tu veux de la technique ? Tu veux de l'histoire ? Tu veux bouger ? Tu veux progresser dans une ambiance sympathique et amicale ? Alors je te conseille de venir au jujitsu au Ballan Judo Club !
Le cours de ce soir était dynamique, pas de temps mort !
J'ai passé 3 jours pas faciles à cause de la santé de ma mère, et heureusement, tout s'est bien fini mais j'avais besoin de bouger et ça m'a fait du bien d'aller au dojo. Si vraiment je suis abscente, c'est que je ne peux faire autrement.
J'aime le travail avec l'élastique parce que cela me fait beaucoup de bien même si c'est difficile. Je n'ai pas toujours pensé cela, car lors de ma rééducation, quand j'ai eu ma tumeur, j'ai fait de l'élastique pendant des mois et je n'en gardais pas un bon souvenir.
Nous avons travaillé le bâton. Je crois que c'est l'atelier que je préfère. Autant les autres années j'étais peu à l'aise avec le bâton, autant cette année je me sens bien mieux ! Je trouve qu'il y a tant de choses à faire avec. Tu peux en faire une arme mais tu peux l'utiliser pour ton bien-être, pour t'étirer, pour des massages ! J'ai déjà essayé et franchement, c'est vraiment incroyable comme c'est bien !
Nous avons fait un atelier tonfa. Avec des attaques, des défenses. J'avais fait un stage, il y a quelques années, avec comme thème le tonfa, il faudrait que je retrouve le lien.
Travail avec le couteau, sur des attaques et des ripostes.
Travail sur le kumikata et les placements.
Il faut que je travaille sur mes attaques pour faire davantage attention à mon partenaire et là, ça ne va pas être facile !!
J'aime les cours comme ça parce que j'aime la technique, et surtout quand il faut réfléchir, trouver la solution ; c'est cela qui est intéressant. C'est d'ailleurs pour cela que j'aimais m'entraîner sur le duosystem ou sur la préparation au grade, surtout le moment où tu cherches, où tu réfléchis.
Pour moi aucune pratique d'un art martial sans une recherche technique, mais aussi une recherche sur soi-même ; c'est ma vision de ma pratique.
Florent nous a fait travailler l'élastique sur des exercices faisant travailler les bras ; mais aussi pour faire travailler les réflexes avec différentes consignes données rapidement : piétinement, atemi jambe droite ou gauche, lâcher l'élastique, toucher son popre thorax avant le partenaire, etc.
Travail avec le bâton, sur la souplesse et la mobilité du poignet, ainsi que la précision (avec un bémol pour moi ! j'ai tendance à viser les doigts de Guy !!)
Travail sur les formes de corps pour amener les projections.
Un atelier au sol avec une étude sur un étranglement. Très intéressant, il y a parfois un détail qui fait toute la différence !
Beaucoup d'étirements avec respiration.
J'ai beaucoup travaillé l'élastique lors de ma rééducation après ma tumeur. J'y allais deux fois par semaine et l'élastique, j'avais du mal à le supporter parce que c'était lié à un mauvais moment de ma vie ; le travail de ce soir, ce n'est plus le cas, je travaille l'élastique pour ma pratique et en fait, j'apprécie. Celui qui dira que c'est facile sera un petit peu vantard parce que ce n'est pas si aisé que cela.
Randoris.
Et quand ce fut terminé, avant le salut, tous en rond, Florent nous a parlé de l'histoire du judo et du jujitsu, les dates, les noms des techniques, les principes, c'est important, il me semble quand tu veux bien pratiquer avec intelligence.
Pas de temps mort, et quand tu regardes la pendule, c'est déjà fini !
Un très bon cours dans une bonne ambiance.
Je voulais te parler de mon état d'esprit du moment. Tu vois, quand le virus est arrivé, en même temps, ma mère a perdu la tête et ça a été particulièrement difficile pour ma soeur et moi. Quand ta mère ne te reconnaît plus, c'est inimaginable. Je ne voulais plus parler à personne ni voir personne, je devais faire le deuil de la personne qu'était ma mère avant.
Je pense que cet épisode de ma vie a été encore plus pire que ma tumeur.
Maintenant c'est passé, je suis consciente que ma mère sera toujours comme ça et qu'elle est heureuse dans sa vie actuelle, qu'elle est entre de bonne-main, et que ma soeur et moi faisons le maximum pour elle.
Je pense qu'il fallait que j'en passe par là pour être apaisée maintenant et pouvoir pratiquer sereinement.
Quel cours que le cours de ce soir ! Pas seulement en technique mais, en amitié, et en bienveillance ! C'est important dans la situation actuelle, la bienveillance. Se serrer les coudes et penser collectivement et non pas égoïstement ! Avec ce virus, on doit faire attention à soi, c'est certain, mais aussi aux autres, afin de ne pas laisser sur le carreau des personnes qui ne seraient pas bien. Parfois, les sourires cachent aussi des souffrances.
Après l'échauffement,
nous avons travaillé avec le bâton ; lancer le bâton et le rattraper, ça te fait travailler ton attention, tes poignets, pour les douleurs, c'est un bon programme.
Puis le pistolet. Ah le pistolet ! Pour moi, c'est diffcile ; j'ai une appréhension sur cet atelier ; mais ça va mieux qu'il y a quelques années. Dégainer, bien placer les mains, et travailler les réflexes.
Nous avons fait un atelier pao. J'adore le pao parce que tu peux travailler en sécurité avec ton partenaire, ça te défoule et ça me permet de retrouver l'explosivité.
Courir dans tous les sens, en criant pour sortir tout ce que tu as en toi.
Randoris.
Un très bon cours dans une ambiance sympathique et amicale.
Je vous présente Otto, un beau labrador, qui vient dans la maison de retraite de ma mère.
C'est un atelier de médiation canine animé par Handi'chien.
Grâce à lui, les personnes âgées diminuées par la sénilité ou l'alzheimer sont stimulées musculairement, il améliore leur orientation, il maintient leurs capacités cognitives et les aide dans le travail de remémoration et renforce le sentiment de sécurité.
Je suis contente pour ma mère et très contente que son hepad ait ce genre d'initiative.
Nous rentrons du jujitsu ! Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas sué autant ! Mais que cela fait du bien !
Il y a des techniques qui reviennent malgré l'arrêt forcé. Le nom des techniques aussi, ça revient aussi.
Mais surtout les sensations !
Préparer ton sac, ton judogi, et venir au dojo, c'est pas grand-chose quand tout va bien mais quand il y a une pandémie c'est autre chose.
Tu apprécies chaque minute sur le tapis parce qu'on ne sait pas si ça va durer. On croise les doigts.
Ce soir beaucoup d'étirements, ça fait du bien surtout avec les circonstances actuelles, on a tous plus ou moins des tensions, car on vit chacun des choses qu'on aurait jamais pensé vivre un jour.
Travail d'atémi avec parade et attaque.
Travail avec le bâton ; un atelier que j'aime particulièrement. Tu travailles le poignet et pour le kumikata et les projections, c'est un bon travail. Tu le sais bien tout est lié !
Travail au sol pour redécouvrir le sol et ses subtilités.
Randori et ce soir des techniques et des enchaînements du duosystem me sont revenus en tête, juste comme ça !
Ce soir, sur le tapis, j'oublie tout ! la pandémie, les problèmes de ma mère, et même les consignes !!!
Mon objectif pour le futur, le 2e dan ; il faut toujours avoir un objectif, ça te permet d'avancer et de rester positif.
Que du bonheur de retrouver les sensations que je pensais ne plus retrouver !
Nous avons travaillé sur le Seiryoku qui est une bonne entrée pour l'échauffement.
Un travail sur les déplacements dans l'espace,
révision des atemis mains, et ma foi, je me suis rappelée des noms.
Travail avec le pao ; très intéressant et difficile de maîtriser sa force parce qu'avec la situation actuelle, tu as envie de taper, taper pour sortir tout, et d'y aller fort ! Sauf que ce n'est pas une bonne idée, tu risques de te faire mal.
J'ai beaucoup aimé le travail du couteau au sol, qui n'est pas du tout simple car, il faut y aller en protégeant ton partenaire pour ne pas lui faire mal, se déplacer en mouvement au sol, en plus avec un couteau ; donc tu vois, beaucoup de choses à penser, et toujours pareil sans aucune force.
Et puis aider les autres, essayer de transmettre ce que toi on t'a transmis quand tu étais débutant.
Nous avons fini par un randori.
On verra par la suite avec les chutes ; je n'appréhende pas, ou en tout cas beaucoup moins que lorsque je suis revenue après ma tumeur parce qu'aujourd'hui, je n'ai plus l'appréhension de la douleur.
Les séquelles sont là, et maintenant, je sais que c'est comme ça alors je fais avec, et si j'ai mal et bien je fais plus doucement.
Une très bonne ambiance, un très bon cours, avec beaucoup de techniques.
Je ne peux pas comparer totalement avec la reprise après mon cancer parce que j'étais dans la douleur, dans la peur de ne plus pouvoir mais, ce qui est comparable c'est la joie de me retrouver dans un dojo et de pratiquer, voir du monde parce que ce virus en plus de nous apporter la maladie, il nous a coupé de nos liens sociaux.
Je compare ce virus avec mon cancer ; premièrement la sidération (inimaginable les victimes de ce virus, le confinement, c'était au-delà de l'entendement ; comme une tumeur, incroyable, sidération.), puis l'acceptation, il faut vivre avec et enfin, tu te bats et tu t'en sors (revoir du monde, reprendre un lien avec la société, prendre sur soi et ne pas avoir peur).
Donc ce soir : "retour aux sources".
Déjà, préparer son sac, y mettre son judogi (que je ne voulais plus voir pendant un an tant cela me faisait mal) et partir, c'est déjà une partie du meilleur dans la reprise !
La joie de se revoir et commencer le cours, le salut, les échauffements.
Comme tu le sais, j'ai eu de très gros problèmes avec ma mère et ce soir pendant 90 minutes j'ai pu oublier et mon esprit a pu se reposer des choses dures que nous pouvons vivre en cette période.
Un très bon cours de reprise, travail avec l'élastique, le bâton, au sol, des enchaînements, et randori.
Tu sais ce qui est dur quand tu reprends comme ça ? C'est de retravailler avec douceur, en te canalisant, en aidant ton partenaire et pas en étant dans le combat et l'opposition forte et moi, avec mon caractère, ce n'est pas facile ! Mais ça va venir.
j'ai la joie de t'annoncer que mon blog est de nouveau ouvert !
Je souhaite aussi te remercier pour tes visites,
Jujitsupassion dépasse les 552 000 visiteurs, et tout au long de ce cataclysme que nous avons connu il a toujours eu beaucoup de visiteurs, et je vous en remercie.
L'année 2020 a été une année terrible pour beaucoup d'entre nous, chaque jour on nous égrenait le nombre de morts, c'était horrible et franchement aucune envie de tenir mon blog à ce moment là.
2020 a été aussi une année difficile pour moi parce que c'est en 2020 que ma mère a perdu la tête.
Mon père a été gravement malade et il est décédé il y a quelques années, et ce fut dur, mais avoir un parent qui perd la tête et qui ne vous reconnaît pas, c'est particulièrement dur.
Il a fallu en pleine épidémie, trouver un établissement adapté à la pathologie de ma mère, en sachant combien de mort le covid avait fait dans les hepads.
Entre temps, elle tombe et se casse le col du fémur, cela s'infecte, elle repart à l'hôpital, retombe et se casse l'autre hanche, et tout cela dans le contexte que l'on connaît.
Impossible d'aller la voir à l'hôpital, le service était fermé aux visiteurs.
Puis quand cela s'apaise, elle repart dans sa maison de retraite, mais il y eut des cas de covid donc ils mettent leurs résidents en confinement dans leur chambre,
et depuis 2020, c'est au jour d'aujourd'hui le 3e confinement en chambre qu'elle subit.
Nous sommes à 800 kilomètres d'elle, on se partage avec ma soeur, les visites, on descend comme on peut.
Mais heureusement qu'elle est dans un établissement super au bord de la mer avec un personnel exceptionnel, toujours à l'écoute.
J'étais dans un état émotionnel tel que, à ce moment-là, je souhaitais rester seule dans ma peine sans contact parce qu'il fallait que je fasse le deuil de ma mère d'avant. Je n'étais pas capable à ce moment là d'entendre d'éventuel soutien, j'étais mal.
J'ai sans doute fait de la peine à ceux qui souhaitaient garder un lien avec moi mais à ce moment là c'était trop difficile et je m'en excuse à ceux qui j'ai pu peiner.
Maintenant, il est temps pour Guy et moi de bouger, voir du monde, et faire des choses ! Reprendre la vie !
Ce matin, nous nous sommes rendus au forum des associations de Ballan Miré afin de nous renseigner pour notre inscription au jujitsu.
Nous avons revu, notre professeur, Florent, le Président, Olivier Godeau et des membres du groupe qui étaient là pour faire une démonstration, nous avons pu participer à la photo de groupe, et nous en remercions Florent.
Quelle joie pour nous, inimaginable !
J'ai envie de pratiquer dans la joie, la paix et en harmonie et poursuivre la préparation du 2e dan, arrêtée à cause de ce virus.
Guy avec cet arrêt forcé a pu prendre des forces après avoir été opéré de sa fracture de la main et aucun problème pour lui pour préparer aussi son 2ème dan.
Il faut toujours avoir un but dans la vie et toujours le garder dans son esprit, ça te permet de ne pas sombrer et d'imaginer le monde d'après cette pandémie.
Mais, vais je me rappeler des techniques, aurai-je peur de chuter, tant de questions !
Par contre, il faudra encore attendre un petit peu pour notre montée sur les tapis, car je dois me faire arracher des dents donc il vaut mieux reporter de quelques jours !
Ce samedi 30 septembre 2017, avait lieu à Tours, au Palais des Sports, un grand gala d'arts martiaux, organisé par le comité du judo 37.
Jujitsupassion se devait d'être présent.
Depuis déjà plusieurs années, par l'intermédiaire de mon blog, j'essaie de faire découvrir le jujitsu et les évènements de mon département au plus grand nombre, je ne pouvais pas être absente de cette soirée.
Pour la première fois, deux ligues Centre Val de Loire et Nouvelle-Aquitaine qui comptent plusieurs grands champions se sont rencontrées à Tours.
Nouvelle-Aquitaine
Centre Val de Loire
Pour le judo, la présence de plusieurs champions de France et en jujitsu, plusieurs grands champions comme Percy Kunsa, Séverine Nebie faisaient de ce gala, un rendez-vous de qualité avec des équipes de très haut niveau.
Percy Kunsa
un grand champion de jujitsu par ses qualités sportives
Champion du monde, plusieurs fois champions de France
mais aussi un grand champion par la qualité de son coeur
On notera aussi la présence d'arbitres internationaux.
Les frères Jeuffroy honorèrent de leur présence ce gala.
Deux fois sacrés champions du monde en Kata,
titre qu'ils ont réussi à conserver récemment cette année à Olbia en Sardaigne, sur la vidéo ci-dessous lors des championnats du monde.
Nous avons eu la chance de pouvoir admirer un kata d'une qualité exceptionnelle ; c'est dire le niveau de ce gala.
Cependant, malgré la qualité des intervenants, le public n'était pas au rendez-vous. Un grand nombre de gradins vides, trop pour un évènement comme celui là. Peut être à cause du festival international du cirque qui avait lieu au même moment.
Une déception pour moi : l'absence de duosystem à ce gala. Le duosystem, parent pauvre du jujitsu.
Les officiels firent un discours afin de présenter ce gala.
Les lumières baissèrent, la musique commença et les enfants des clubs du département ouvrirent le gala en présentant des roulades, des randoris.
Puis ce fut la présentation des équipes.
L'association Salsa Rica, sous les plumes, nous fit découvrir les rythmes brésiliens.
Le hip hop entra sur scène.
Ce fut vraiment intéressant de les découvrir. Sous une musique très entraînante, les acrobaties s'enchaînèrent très rapidement. Tout à fait à leur place dans un gala comme celui-ci.
La présence de l'Aïkido permit de découvrir un autre art martial, beaucoup de clés, de projections.
Les tambours japonais accompagnèrent de leur tempo ce spectacle.
Au final, de superbes combats judo et jujitsu.
avec des athlètes exceptionnels,
La ligue Centre Val de Loire emporta la coupe.
Un cocktail fut organisé après ce gala.
Très contente d'avoir revu Percy Kunsa.
J'ai passé une excellente soirée, j'ai vu de très beaux combats, apprécié un kata de haut niveau, passé un bon moment avec le hip hop qui je trouve à tout à fait sa place dans ce genre de manifestation, très contente d'avoir revu Percy et les autres athlètes, le cocktail était excellent cependant, je reste sur la déception de l'absence de champion de duosystem.
Toutes les photos du gala dans ma galerie
mes photos sont libres, ma signature doit rester visible.
Marie-Eve Gahié (FLAM 91) a répondu présente au Paris Grand Slam. La numéro trois mondiale des moins de 70 kg a décroché la médaille de bronze ce dimanche. Le seul podium de la délégation essonnienne obtenu sur l’ensemble du week-end.
Les larmes ont encore coulé sur le visage de Marie-Eve Gahié, ce dimanche à l’AccorHotels Arena. Mais cette fois, c’étaient des larmes de bonheur. La pensionnaire de la Force Longjumeau Alliance Massy 91 est parvenue à décrocher la médaille de bronze chez les moins de 70 kg en dominant la Néerlandaise Sanne Van Dijke, championne d’Europe de la catégorie. « C’est une fille qui m’a battu lors de nos trois dernières confrontations, j’avais donc un peu d’appréhension avant le combat, mais la consigne était de rester concentrée et patiente, explique l’Essonnienne de 21 ans, comblée par ce troisième podium dans un Grand Slam après Bakou en 2015 et Abou Dhabi en 2016. Je comptais vraiment aller en finale. Même si je ne repars pas avec l’or, je suis très contente de cette 3e place. »
Paris Grand Slam la jeunesse triomphante du judo au rendez-vous
Le Grand Chelem de Paris de judo se déroule ce week-end dans la mythique enceinte de l'AccorHotels Arena.
Clarisse Agbegenenou s'y sent comme chez elle. Samedi, elle a surclassé la catégorie des -63kg. La vice-championne olympique et championne du monde s'est débarrassée en finale de la Japonaise Miku Tashiro, au terme d'un festival conclu par un énorme ippon.
C'est la quatrième victoire dans ce Grand prix de Paris pour Agbegnenou après 2013, 2014 et 2017. Une belle occasion de communier avec son public au son de la Marseillaise. ‘’Je me sens vraiment bien. Ca fait vraiment plaisir de gagner ici à Paris, à la maison. Je dis merci à mon public qui m'a vraiment poussé tout au long de la journée. Paris est magique, le public de Bercy est magique. J'espère qu'ils vont me suivre aux Mondes et aux Jeux, c'est bon de les sentir derrière moi.''
Après l'argent, une médaille d'or pour Akil Gjakova en -73kg. Déjà deuxième à Tunis, la nouvelle pépite du judo kosovar confirme. A 22 ans, il ouvre son palmarès avec l'un des plus prestigieux tournoi du World Judo Tour. Et avec la manière puisqu'il domine en finale le champion olympique 2012 Lasha Shavdatuashvili. ''On se sent tellement bien après une victoire en Grand Chelem, c'est ma première médaille à ce niveau et elle est en or ! Je suis trop heureux, j'ai passé une super journée, j'étais en forme. J'ai battu un champion Olympique. C'est vraiment bien, ca me donne de la confiance."
Hélène Receveaux a été battue par la Coréenne Kim en -57 kg. Elle termine 5e de la compétition. Partager sur Facebook Tweeter Google+ 6 partages
Hélène Receveaux n'a pas réussi à trouver la solution face à la Coréenne Kim. Moins en jambes qu'à son habitude, Receveaux a été battue sur un waza-ari, dans le golden score. Elle voit la médaille de bronze lui échapper et termine 5e de la compétition.
Jean-Sébastien Bonvoisin commence son travail à 4 heures du matin à la Semardel, société en charge de la gestion des déchets à Vert-le-Grand, dans l’Essonne. Jean-Sébastien Bonvoisin est le dernier judoka français à avoir terrassé la star des tatamis. C’était il y a 11 ans. Aujourd’hui, il répare des camions poids lourds et combat ce dimanche lors du Grand Slam de Paris.
Les années passent, la légende prospère. À chaque opération promotionnelle de l’équipe de France de judo, Jean-Sébastien Bonvoisin, 32 ans, entend la même tirade: et voici le dernier français à avoir battu Teddy Riner ! «Les gosses viennent alors me voir en me disant : c’est vrai que tu as fait tomber Teddy ?», nous confie celui qui a décroché la médaille de bronze en + 100 kg aux championnats d'Europe 2013.
Maëlle Di Cintio effectue son retour au Tournoi de Paris, samedi. La Novéantaise, championne de France des -63 kg, lorgne le podium : « Une médaille, ce serait énorme ! »
Sa journée de samedi commencera par un petit-déjeuner « normal, pas trop copieux pour être en forme ». Puis Maëlle Di Cintio rejoindra l’AccorHotels Arena pour participer au Paris Grand Slam. La championne de France des -63 kg se produit dans l’enceinte de Bercy pour la troisième fois de sa carrière (5e en 2011 et élimination au 2e tour en 2014). Viendra le temps de l’échauffement durant lequel la Novéantaise porte une attention particulière à son genou tant martyrisé. « Après, je me mets dans ma bulle. » Casque sur les oreilles, avec du rap et du R’n’B à fond pour l’entraîner vers les tatamis.
Mélanie Clément doit briller ce samedi au Tournoi de Paris
Si Mélanie Clément veut s’offrir une saison internationale, elle doit briller ce samedi au Tournoi de Paris.
Malgré son classement mondial (10e), Mélanie Clément n’est pas une athlète protégée. La Française, surprise lors des Championnats de France (double tenante du titre, elle s’est contentée, à Saint-Quentin-en-Yvelines, du bronze), s’est fait sortir à Tokyo en 8es de finale avant de prendre une honnête 7e place lors du Masters de Saint-Pétersbourg, en fin d’année.
Ce week-end, les judokas de l'outre-mer participent au grand chelem de Paris qui se déroulera les 10 et 11 février à l'AccorHotels Arena, dans le quartier de Bercy, à Paris. Un grand rassemblement du judoka mondial sans Teddy Riner, mais avec Amandine Buchard : « mon premier objectif c'est Paris et je verrai pour la suite. Je me sens bien à l'entrainement. Je me sens bien dans ma vie personnelle. Je suis en pleine forme. Mon objectif à long terme, c'est les jeux. Mais pour l'instant je fais mon petit bonhomme de chemin et je prends ce qu'il y a à prendre et on verra pour la suite. Pour l'instant je ne me prends pas la tête. Je me prépare dans le but de battre tout le monde » . Il y a aussi Fanny-Estelle Posvite, Sarah-Léonie Cysique, Marie-Eve Gahé, Melissa Héleine et Stessie Bastareaud chez les filles, des championnes confirmées et en devenir. Elles sont leaders dans leurs catégories. Tandis que chez les garçons le jeune champion junior de Martinique Daniel Jean, dans la catégorie de - 66 kg se prépare pour son premier tournoi de grand chelem chez les séniors et c'est à Paris devant sa famille et ses amis.
Médaille d'or pour les vétérans heureux en duosystem
Cette médaille je la dédie d'abord à mon chirurgien sans qui je ne serais pas là,
à Guy pour son amour,
à mon professeur Florent pour sa patience et sa grande disponibilité pour ses élèves et sa grande culture des arts martiaux ; qui a su si bien nous entraîner pour cette compétition,
pour mon club qui nous a si bien accueilli,
à toute la section du jujitsu du ballan judo club, car dans cette médaille, il y a un peu de tous tant on a été si bien soutenu. Préparez vous, on va fêter ça !
Cette médaille je la dédie aussi à toutes les personnes dans la maladie pour leur dire qu'il faut toujours garder espoir ; je sais ce que c'est que la douleur, la tristesse, la peur de mourir mais il faut toujours penser au delà ; je sais que c'est difficile puisque je l'ai vécu.
Cette médaille, la 1ère depuis 4 ans, dernière compétition avant ma maladie, clôture le chapitre cancer de ma vie, maintenant va s'ouvrir un autre chapitre. Et avec ce chapitre qui se ferme, se ferme aussi dans mon esprit les réflexions de certains sur ma place dans le judo à cause de mon cancer. Maintenant je ne vois que devant moi.
Je remercie aussi la ligue d’Auvergne pour son accueil si sympathique à Ceyrat ainsi que tous les compétiteurs du Puy en Velay, pour leur gentillesse, leur soutien et leur esprit sportif et martial et à Nathalie Mialon que j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver.
Nathalie Mialon et les vétérans heureux
Après 4 longues années sans compétition, je peux enfin rajouter nos résultats !
Les vétérans heureux et notre professeur Florent Pelletier
Et puis aussi l'émotion encore là. Il y a 3 ans pratiquement jour pour jour, je commençais tout juste à pouvoir sortir de chez moi, et à nager un petit peu à cause de ma maladie.
Après l'échauffement, nous avons travaillé sur les chutes, et Guy et moi avons révisé le duo car bientôt nous avons les régionaux de Jujitsu.
Quelques modifications ont été apportées. Tu sais, nous les vétérans, quand nous faisons une compétition, les juges nous donnent des conseils, les entraîneurs présents aussi ; c'est enrichissant et très utile pour la suite.
Après le cours, il était évident que nous allions fêter la médaille ! Nous sommes tous des amis, une vraie famille, la joie que nous avons eu dimanche, nous avons voulu la partager !
Une trés bonne séance !
les vétérans heureux fêtent leur médaille avec leurs amis de la section jujitsu
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Notre passage à Ceyrat dans le 63 !
Nous, en tant que vétérans, et surtout vétérans heureux ! Nous aimons quand nous partons en compétition avoir nos aises !
C'est à dire que nous n'aimons pas trop nous lever de bonne heure, faire de la route, se dépêcher, être stressés, pressés...Non, on aime avoir le temps, être relax !
Dimanche, comme tu le sais, nous avons fait notre 1ère compétition depuis 4 ans, une parenthèse suite à mon cancer ; parenthèse qui fut bien longue !
Nous avions décidé d'aller à Clermond-Ferrand. La compétition avait lieu à 14 h ; nous aurions pu partir de Tours le matin ; nous sommes à 360 kilomètres. Mais comme je te l'ai dit, on aime avoir le temps ; je pense que c'est le privilège de la maturité de l'âge ! Prendre son temps !
Alors nous sommes partis la veille et nous avons réservé un hôtel dans la proche banlieue de Clermont-Ferrand, à Aubières.
Cet hôtel était exceptionnel pour le prix ! Nous avons payé 35 euros la chambre avec une superbe salle de bain, avec sèche cheveux ! Le petit déjeuner à 7 euros était très bon et copieux, en self service avec des croissants de taille normale et le pain, le tout fait par un boulanger local.
Notre chambre
La personne qui nous a accueilli était charmante et sympathique.
Comme nous avons le souhait de revenir faire des compétitions en Auvergne, je pense que nous avons trouvé notre hôtel !
Si tu souhaite connaître l'hôtel Arena, clique sur le lien suivant :
Ce jeudi 07 février avait lieu l'entraînement départemental de judo à Montlouis, commune proche de Tours.
Ceux qui nous connaissent, par nos entraînements, par nos déplacements et par mon blog, savent que nous avons toujours fait du jujitsu et du judo. On fait du duo, on travaille des katas de judo, on couvre des évènements de judo ou de jujitsu. On commente sur le judo comme le jujitsu. On ne peut pas nous reprocher de privilégier une discipline à l'autre. Mais comme on m'en a déjà fait le reproche je préfère clarifier les choses. Mon blog est un blog de partage comme doit l'être nos disciplines.
Ce soir, Guy et moi avons été à l'entraînement départemental de judo à Montlouis, à quelques kilomètres de Tours.
Il y a longtemps que nous n'avions plus fait les entraînements départementaux de judo ; car j'ai été gravement malade, opération importante et j'ai été obligée de lever le pied pendant quelques temps et ensuite, nous avons préparé intensément notre ceinture noire, entraînements tous les jours, je n'avais que cela en tête, c'était notre priorité ; chaque temps libre étant consacré à notre ceinture noire, nous avions même installé des tapis chez nous au salon pour travailler les placements et les techniques.
Mais maintenant relâchement et ce soir nous avons revu avec plaisir beaucoup de pratiquants que nous connaissions.
Nous étions pas loin de 80 avec la présence de Lionel Hérin, président du comité du judo d'Indre et Loire. Mon club était venu en force, le Ballan Judo Club, le JC Touraine (avec lequel nous avons dîné et bien ri, merci Lionel et Jacques !!!), le Beffroi, Bléré, Amboise, Cest judo, Ujtm, Rochecorbon.
J'ai beaucoup d'amitié avec le club de Montlouis où nous sommes toujours très bien reçu.
Laurent Diès est un instructeur de qualité qui sait captiver le public présent. Les techniques qu'il démontre sont fluides et faciles à comprendre.
Ce soir, ce fut très intéressant car après l'échauffement nous avons travaillé sur les liaisons debout sol avec jujigatame après roulade.
Ce qui est amusant, c'est que j'avais présenté cet exercice lors de mon passage de ceinture noire en technique jujitsu, et c'est aussi un mouvement que j'aime faire ; donc tu vois, que du plaisir !
Il y eut des randoris au sol et des randoris debouts.
Après l'effort le réconfort !
Si je pouvais donner des étoiles aux clubs qui reçoivent, nul doute que Montlouis aurait 4 étoiles !
Après un vin d'honneur, nous nous sommes tous retrouvés autour de raclettes confectionnées par les bénévoles du club.
Ce fut excellent et je tiens vraiment à remercier encore !
Il est toujours facile de critiquer dans le mauvais sens mais on complimente rarement et moi, je tiens vraiment à dire encore que nous fumes reçus avec beaucoup d'amitié.
Un café et un morceau de flan et nous nous sommes donnés rendez vous pour l'année prochaine au même endroit.
C'est le premier entraînement départemental pour moi en tant que ceinture noire à l'endroit même où il y a quelques jours j'avais reçu avec Guy mon diplôme.
Cela n'a l'air de rien mais ça marque.
A un moment, j'étais en récupération et je me revoyais ceinture blanche venir aux entraînements départementaux de judo, que de chemin parcouru !
Ce week-end, nous avons vécu un évènement exceptionnel, le festival Japan Tours où nous avons fait des démonstrations avec notre équipe de démonstrateur dirigée par notre professeur Florent Pelletier.
Je remercie vivement les Arts Martiaux de Touraine pour nous avoir permis de faire des démonstrations à leur côté.
Ce festival connaît d'année en année un grand succès, 5 ans déjà !
Initialement il avait lieu au Vinci, le palais des congrès de Tours. Mais cette manifestation prenant de l'ampleur chaque année, il a été décidé que cette année, il aurait lieu au parc des expositions de Tours.
Près de 20 000 visiteurs ce sont donnés rendez vous à Tours du 22 au 24 février 2019 pour un festival mettant en avant la culture japonaise au travers d'animations, spectacles, arts martiaux avec l'aide de l'association Hinodé.
Plusieurs thèmes étaient proposés :
- la tradition (avec les samouraïs, la cérémonie du thé, les danses de Miko...)
- plusieurs ateliers (cuisine japonaise, poésie japonaise, création de parfum traditionnel, origami, atelier mochi...)
- des concerts
- des conférences
- des mangas
- des cosplays
- une arène de combat (troll ball, jujitsu, self défense, sabre laser, démonstration d'armes...)
- des jeux vidéos
Près de 50 ateliers de tradition japonaise ont été proposés.
Le jujitsu et le judo étaient présents par un stand situé dans le hall B et toute une équipe de démonstrateur.
Tout avait été préparé la veille par une équipe motivée !
Nous avons vécu une expérience humaine incroyable.
Nous passons beaucoup de temps à nous entraîner ensemble pour les galas ou d'autres manifestations mais ce week-end, nous avons ressenti encore plus d'amitié, de respect.
Vivre des émotions comme cela c'est une chance pour notre groupe mais aussi pour notre pratique.
Notre équipe de démonstrateur a proposé au public venu nombreux, du duosystem, de la self défense, du judo, du jujitsu, de la casse et une initiation au public afin de faire connaître au plus grand nombre notre discipline. Notre équipe était menée par notre professeur Florent Pelletier.
Ce festival nous a donné l'occasion à Guy et moi de faire des rencontres exceptionnelles comme avec Masatoshi Kubo et Hiroyuki Kishida, deux samouraïs de l'école Tennen Rishin Ryu.
Tennen Rishin Ryu est une école de bujutsu (arts martiaux complets) qui comprend le kenjutsu, le iaijutsu, le jujutsu, le bojutsu, le kappo, le kiaijutsu etc.
Le Tennen Rishin Ryu a été fondée pendant la période de 1789 à 1800 par M. Kuranosuke KONDO et provient du Kashima Shinto Ryu.
Né le 15 janvier 1973, Hiroyuki Kishida a appris la danse traditionnelle Japonaise à l'école Kyoto Shinodsuka depuis l’âge de 6 ans jusqu’à ses 12 ans.
Chaque année il a participé au « Gion Matsuri » qui est un des plus grands festivals à Kyoto, pour aboutir, à l’âge de 18 ans, à l'école de théâtre BUNGAKUZA et où il apprend les bases du théâtre avec NISHI Yoko.
Quand il a eu 23 ans, il a été beaucoup touché par les arts de la scène de Okinawa. A 24 ans, il est parti à Tokyo pour approfondir ses talents et est entré à l'école des acteurs à Tokyo, la Tokyo Actors School. Il a participé à de nombreuses scènes et films et a travaillé avec beaucoup d'acteurs et de directeurs célèbres.
Après de nombreuses expériences professionnelles, il a participé à une pièce de théâtre qui s'appelait « Raidenn no Gotoku » et travaille à une nouvelle réalisation de cette pièce à Kyoto.
Dans le même temps, il est entré à l'école d'art martiaux « TENNEN RISHIN SHIEIKAN » et a créé un groupe le « SHUHARI Japan Tokyo Kyoto » qui présente l'art du Samurai et le Budô, chemin du samurai, au Japon et à l’étranger. (Source Japan Tours Festival).
Jujitsupassion et les samouraïs
Nous continuons la découverte avec les Miko.
Assistantes des prêtres shintoïstes japonais, les Miko accueillent et orientent les voyageurs dans les sanctuaires.
Caractérisées par un habit traditionnel blanc et rouge, elles offrent un spectacle de toute beauté : une danse traditionnelle, accompagnée de musique ancestrale venue tout droit du pays du soleil levant !
Nous continuons notre visite par, de la musique et de la danse traditionnelles japonaises,
le Shamisen et Nichibu.
Les costumes sont incroyables de beauté, le spectacle de qualité !
N'oublions pas que ce festival est aussi dédié aux cosplays qui consistent à créer des costumes d'un personnage issu de fiction et de jouer le rôle de ce personnage.
Le clown Ça
Star Wars
Nous avons pu rencontrer des personnages aussi différents que ceux de la guerre des étoiles ou du clown Ça.
Des couleurs, des masques !
Un super évènement où j'ai pu rencontrer des gens très sympathiques, de belles démonstrations et une interaction avec le public très enrichissante.
Jujitsupassion toujours présent sur les grands évènements !
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Pour voir un album de ce festival clique sur la photo suivante
né en 1944. Combattant dans la catégorie des
moins de 80 kilos, il remporte les jeux Olympiques de Tokyo en 1964 et
les championnats du monde de Rio l'année suivante. En 1967, et 1969, il
gagne les championnats du Japon toutes catégories, c'est le plus léger
judoka de l'histoire a avoir remporté cette épreuve.
Médaillé d’or aux Jeux Olympiques de 1964 et champion du monde en 1965,
Maître Isao Okano est considéré comme l’un des plus grands compétiteurs de
l’histoire du Judo. Cependant, plusieurs diront que le plus grand accomplissement
qui a fait sa renommée fut de remporter le ‘’All-Japan Championship’’ deux fois !
Nathalie Mialon, de la ligue d'Auvergne, organisait l'OPEN DE JUJITSU D'AUVERGNE, expression technique et combat.
nous y étions engagés en vétéran, mixte, duosystem
Ceyrat, grand dojo, se trouve à environ 6 kilomètres de Clermont Ferrand ; Clermont Ferrand est à 380 kms de Tours.
comme nous sommes des vétérans, on avait pas envie de se lever à 4 heures du matin pour aller faire une compétition ; nous avons donc décidé de nous y rendre la veille et d'aller à l'hôtel !
nous sommes arrivés sous la neige, avec des températures avoisinant les -8° à -10°
avant de partir vers Ceyrat, nous préparons notre sac, un peu stressés mais pas trop quand même !
Guy vérifie les armes !
vérification du kimono
le dojo de Ceyrat est un dojo très grand, d'un côté il y a la partie dojo et de l'autre côté il y a une partie réservée au ping pong
nous devions être au dojo à 09h30 pour les vérifications des passeports
toujours contents de revoir Nathalie Mialon, que nous avons connu lors du stage qu'elle avait organisé avec l'équipe de France de Jujitsu au Puy en Velay
au dojo, nous avons revu beaucoup de participants que nous connaissions d'autres compétitions de jujitsu et nous avons fait pas mal de connaissance !
le limousin
il y a des compétitions que nous avons fait où certains participants ne souhaitent pas parler aux autres, mais ici en Auvergne, bien au contraire, ce ne fut pas du tout le cas, et nous avons passé vraiment un excellent moment tous ensemble pour le jujitsu !
après avoir vérifié nos passeports, nous avons commencé l'échauffement, qui pour guy était vraiment encore plus spécial que d'habitude puisque c'était sa première compétition depuis la reprise du sport après l'entorse avec rupture des ligaments croisés antérieurs et neuf mois d'arrêt
alors je peux t'assurer qu'on a fait hyper attention à l'échauffement, on a juste refait les pré attaques et les attaques. On va pas se fatiguer à l'échauffement avant la compétition !!
pour nous, c'était vraiment spéciale cette compétition ; Guy était un peu anxieux, parce qu'on n'a pas fait de compétition depuis son accident. le résultat importait peu, c'était juste un retour sur les sensations, l'adrénaline, le plaisir aussi de montrer notre programme et voir ce qu'il pouvait valoir devant les juges.
en fait elle s'est très bien passée !
open jujitsu d'Auvergne à Ceyrat 63 du 14 février 2010
1er des vétérans 2ème du critérium jujitsu d'Auvergne
cependant, Guy a merdé sur le B4
aux deux passages ; au 1er passage, je lui fais mageri au ventre en
pré attaque et "normalement" il doit se baisser pour que je l'étrangle
de face, mais là aucune réaction, donc j'enchaine avec un deuxième
mageri, et là réaction, les juges ne voient pas, ça passe ! deuxième
passage, idem, sur la B4 aucune réaction, je me dis on va faire pareil,
un deuxième mageri, et là aucun réaction, alors je me dis, un coup sur
la tête il va la baisser sa tête ! c'est bon, il a compris, et ça passe
aussi auprès des juges !!
j'ai récupéré nos notes des 6, 6.5, 7, on peut être content !
photo faite par Nadine Hensgen
pour ma part, j'ai pas fait attention sur un jujigatame un peu fort en plus je l'ai fait à la volée sans le vouloir (ce que je pense ne plus jamais réussir à faire de sitôt !!!), Guy l'a senti ainsi qu'un bon mawashi !
Lors de cet open, il y a eu des vétérans du Limousin et nous même de Touraine qui ont essayé de représenter le mieux possible le jujitsu !
lors de cette compétition, il y avait du duosystem et du fighting (nous ne sommes pas restés pour le fighting car nous avions la route à faire pour revenir sur Tours).
En conclusion,
ce fut un super open,
tant par le sérieux de l'organisation, que ce soit au niveau des juges,
des commissaires, des responsables et des bénévoles, avec une météo qui
n'était pas du tout favorable avec de la neige et des températures
avoisinantes des -8°.
l'ambiance entre les participants était amicale et sympathique avec aucun sentiment de rivalité (ce n'est pas partout !)
j'ai passé un agréable moment, nous sommes bien sûr très contents de nos résultats !
j'incite les passionnés de jujitsu de participer à cet open, que je ne louperai pas l'année prochaine !
je remercie aussi les compétiteurs du Rhône pour nous avoir pris aussi bien en photo !
pour voir des photos de cet open, tu cliques sur le lien suivant :
nous avons participé au tournoi inter régional à ceyrat (63) ligue d'auvergne, nous avons été très bien accueilli dans une ambiance sympathique !
nous devions être à ceyrat à 14h00, comme il y a à peu près 400 kms il a fallut partir tôt, nous avons pris la route à 09h30
c'était pas gagné car toute la semaine avant j'étais malade, j'avais attrapé froid à l'open du loiret !
nous n'avons pas eu de mal à trouver le super dojo de ceyrat, inauguré récemment !
un super complexe sportif, avec d'un côté un dojo clair avec quatre grandes surfaces et des gradins, et de l'autre côté une salle avec une trentaine de tables de ping pong
j'attends l'heure de la compétition
nous avons fait vérifier nos passeports et nous avons commencé à nous échauffer. durant cette compétition, plusieurs aspects du jujitsu étaient approché : compétition de duosystem, coupe kata, fighting
nous attendons notre passage
nous nous réconfortons en attendant
durant ce tournoi, il y a eu du duo
diaporama de la compétition
il y eut aussi du fighting
après une petite attente, c'était à notre tour de nous présenter tapis 3, nous avons rencontré 3 couples et nous avons battu deux couples
résultats des courses : MEDAILLE D'OR
avec nathalie mialon, la responsable du jujitsu de la ligue auvergne
on est super content
vive le sport, vive le jujitsu, vive le duo et vive les
Tokui-waza : Ippon-seoi-nage, morote seoi à une main, sode-tsuri-komi-goshi, koshi-guruma, ko-uchi-makikomi
Point fort :
sa créativité lui a permis d’inventer de nouvelles techniques comme
morote à une main ou sode-tsuri-komi-goshi en garde inversée
Anecdote : Il devient champion olympique en 1992 avec un genou blessé et il doit subir des infiltrations entre les combats.
Kate Howey : " Koga est sans doute l'un des judokas les plus excitants de l'histoire."
Djamel Bouras : " Un Japonais hors-normes, orgueilleux dans sa façon de combattre."
Championnats mondiaux
1996 : 2e des Jeux Olympiques -78 1995 : 1e des Championnats du monde -78 1992 : 1e des Jeux Olympiques -71 1991 : 1e des Championnats du monde -71
1989 : 1e des Championnats du monde -71
1987 : 3e des Championnats du monde -71
Vainqueur à Tallin (EST) du premier World Cup de sa carrière, Nicolas Brisson revient sur sa performance. Interview.
Bonjour Nicolas, est-ce que tu peux nous décrire ton parcours victorieux à Tallinn, ce week-end ?
Au premier tour je prends un Finlandais, je marque yuko sur kataguruma puis ippon sur uchimata, en deux minutes. Cette première victoire, même s’il s’agissait d’un adversaire sans référence international, m’a fait du bien, elle m’a rassuré après deux compétitions où je venais de me faire sortir au premier tour (Moscou et championnats d’Europe). Ensuite je rencontre l’Ukrainien Grekov, un très bon judoka, très expérimenté et triple champion d’Europe. Je l’avais déjà rencontré quatre fois et il m’avait battu à chaque fois. Je me suis tout de suite senti bien sur les mains et j’ai fait attention à ne pas me livrer sur o-soto-gari à gauche car je sentais qu’il m’attendait là-dessus. Je marque un premier wazari sur morote à droite, une technique que je ne fais jamais mais que j’avais travaillé cette semaine à l’entraînement, puis je marque un deuxième wazari sur koshi-guruma. En demi-finale, je rencontre Bagnoli, un Italien pas très connu, qui venait de gagner Tunis en remportant tous ses combats par ippon. Gaucher comme moi, il ne m’a pas trop gêné physiquement mais je me méfiais de sa vivacité. Je prend shido, puis yuko sur sumi-gaeshi, avant de marquer un premier wazari sur kataguruma, puis je conclut le combat en le contrant en o-soto sur o-soto. En finale, je me retrouve face à Iliadis qui m’avait déjà battu deux fois, mais à chaque fois dans les derniers instants du combat. Dès le début je l’ai trouvé encore plus puissant qu’avant. Dès que je montais ma main gauche, il parvenait à la descendre et je n’ai jamais pu m’installer. Du coup j’ai essayé de lancer à une main, mais sans être efficace et je me suis fait pénaliser. A 50 secondes de la fin, après qu’il ait une nouvelle fois repoussé ma main gauche, je lance ko-soto-gari en reprise de garde, et je marque ippon. J’étais vraiment très, très content. C’est la compétition que l’on rêve de faire, des ippons sur adversaires forts, et au bout une victoire dans un World Cup dont le niveau valait bien un Grand Prix voir un Grand Chelem.
Qu’est-ce qui a changé par rapport à ces dernières semaines et ces derniers mois durant lesquels tu as parfois eu du mal à t’exprimer au niveau international ?
J’ai une année très chargée avec mon stage de fin d’études depuis six mois (ndlr: Nicolas est école de commerce), le judo et, dans les semaines à venir, la recherche d’un emploi compatible avec le haut-niveau. Après Moscou, je me suis accordé du repos, j’ai allégé mon programme d’entraînement. J’ai également modifié la façon de descendre au poids, maintenant je descends à 89 kg deux jours avant la compétition, ainsi la veille je peux manger correctement et me libérer de la contrainte psychologique engendrée par le régime.
Combien de poids perds-tu pour chaque compétition ?
Je perds entre 3 et 4 kilos. Cela n’a bien sûr rien de comparable avec les moins de 60 kg qui perdent 5-6 kg, mais cela me demande tout de même des efforts car je suis longiligne et je n’ai pas beaucoup de gras à perdre. Et puis la répétition régulière des privations est toujours une contrainte, surtout mentalement.
Les athlètes présents à Tallinn avaient été envoyés par leurs clubs. Est-ce que les clubs avaient également envoyé des coachs ?
Nous étions trois athlètes de l’ACBB, et il y avait deux combattants du Lagardère Paris Racing, deux de Nice Judo, et un de Sartrouville, mais seule l’ACBB avait envoyé un coach, Stéphane Brégeon. L’ambiance entre nous tous a été excellente, nous nous sommes beaucoup parlés, soutenus, encouragés. C’était très différent de l’ambiance qu’il y a avec l’équipe de France ou chacun à plus tendance à rester dans son coin. Les entraîneurs de l’Equipe de France nous mettent une pression supplémentaire qui, à mon avis n’a pas lieu d’être. Là c’était plus détendu et ça a bien marché. Je ne me rappelle pas que les Français aient réussi un aussi bon résultat en tournoi (4 or, 2 argent) au cours des dernières années.
Quel est ton programme pour les prochaines semaines ?
Je suis un peu surpris de n’avoir été retenu ni pour Rio, ni pour les Jeux Méditerranéens, ni pour les Universiades. Faute de compétition je vais me consacrer aux stages, il y en a un juillet, puis la préparation pour les championnats du monde au mois d’août. Je vais attendre de voir si je suis sélectionné pour les mondes, sachant que Matthieu Dafreville est out pour 6 ou 7 mois, car il vient juste de se faire opérer.
A l’occasion de la conférence de presse qui faisait suite à la venue de Teddy Riner au Levallois SC, les différents protagonistes ont commenté le transfert du champion du monde.
Patrick Balkany (député-maire de Levallois) : « Il faut que Teddy sache qu’ici il rejoint une famille. Généralement, les champions qui nous rejoignent restent au club, même après leur carrière. On ne fait pas un coup, on le soutiendra pendant 4 ans (ndlr : c’est la durée de son contrat) et il pourra compter sur nous tout au long de sa vie. Teddy est une icône du sport français, nous souhaitons qu’il soit le leader de l’équipe de France au Jeux de 2010, voir même son porte-drapeau. »
Jean-Pierre Aubry (Président du LSC omnisport) : « Nous avons commencé les négociations il y a deux mois après que Teddy soit venu nous voir. Nous en avons immédiatement informé les dirigeants du Lagardère Paris Racing. Samedi dernier, dès que Teddy avait donné son accord, j’ai personnellement appelé un représentant du Lagardère Paris Racing. Je tiens à le souligner car cela n’a pas toujours été le cas dans le sens inverse… »
Teddy, dans quel état d’esprit étais-tu au moment de changer de club. As-tu hésité ? Oui j’ai un peu hésité, mais j’ai beaucoup de copains à Levallois et je vois que pour eux ça se passe bien, c’est ce qui m’a convaincu.
Qu’est-ce qui n’allait pas au Lagardère Paris Racing ? Ici j’ai mes copains et il y a plus de monde sur le tapis. Ensuite je les voyais toujours gagner les championnats de France par équipes et ça aussi ça m’a donné envi. Si on pouvait gagner la Coupe d’Europe des clubs se serait vraiment bien.
L’entraînement et la vie d’un judoka passent en grande partie par l’équipe de France. Qu’est-ce qu’on vient chercher dans un club ? Le club c’est un plus, on vient chercher un groupe, une ambiance et un regard différent au niveau du coach et de l’entraînement.
Dans quel état d’esprit abordes-tu ta prochaine compétition, les Jeux Méditerranéens ? Je suis à cours d’entraînement car j’ai passé le bac et ça m’a pris du temps. Ce sera donc une compétition de reprise. L’idée c’est de se remettre en mode compétition, pour voir ce qu’il faut travailler dans la perspective des championnats du monde. A priori il y a aura certainement des manques au niveau physique et technique, mais j’y vais quand même pour gagner.
A 21ans, il fait figure de grand espoir du judo suisse. Et c’est désormais sur ses terres, à Genève, qu’il affûte ses armes.
Après avoir brillé chez les juniors (champion de Suisse des moins de 90 kilos), il va se frotter cette année à l’élite en disputant ses premiers tournois de Coupe du monde. Champion lucide et ambitieux, il a dans un coin de sa tête les Jeux de Londres (2012).
Jonathan Jaquet, vous avez quitté le club de Morges pour venir à Genève, pourquoi? Le Judo Club des Eaux-Vives m’offre des conditions financières plus intéressantes. C’est capital quand on sait que la saison d’un judoka de l’élite coûte plus de 50 000 francs. C’est aussi un point de départ pour toutes mes compétitions, comme des starting-blocks avant les tournois.
Le prochain départ, c’est pour aller où? Je pars à Barcelone du 16 au 23 juillet, pour une semaine complète sur les tatamis. Aller à l’étranger est essentiel, l’encadrement en Suisse étant catastrophique.
Vous êtes ambitieux… Oui. J’ai beaucoup à apprendre mais j’ai de grandes ambitions. Avoir intégré l’élite est déjà un bond de géant qui m’ouvre de nouvelles perspectives. Je vais disputer un important tournoi de Coupe du monde à Birmingham en septembre prochain.
Vos principales qualités? Je n’ai pas une très grande explosivité. Mais je peux compter sur mon endurance et ma stabilité.
Si vous aviez un modèle… Teddy Riner (ndlr: champion du monde français). J’ai beaucoup d’admiration pour lui, il est très accessible. J’ai pu rencontrer sa mère, qui m’a donné une anecdote sympa: bébé, son frère trouvait qu’il ressemblait à un ourson; le prénom Teddy vient de là!
Pour rejoindre les grands, à quels sacrifices devez-vous consentir? Je m’entraîne 15 à 20heures par semaine. A l’approche de grands rendez-vous, la préparation s’intensifie.
La condition de judoka est précaire, est-ce pour cela que vous menez des études en parallèle? La carrière d’un sportif de pointe n’est pas infinie. Je prépare un préalable en sciences sociales et politiques. Ensuite je pense faire relations internationales à Genève ou droit à Lausanne. Je souhaite être bien armé pour mon futur.
Renouveau amorcé
Pierre Ochsner place de grands espoirs en Jonathan Jaquet. En tant que président de la Fédération suisse de judo et ju-jitsu mais aussi à titre privé.
Les jeunes judokas doivent donner une nouvelle dimension à leur sport. La récente retraite de Sergei Aschwanden laisse de la place à la nouvelle génération qui peinait à grandir.
«Les figures incontournables telles que Sergei et Lena Göldi fédéraient l’ensemble des moyens, au détriment d’autres athlètes de talent», commente Pierre Ochsner.
Son objectif? Reconstituer un cadre national, faire émerger une équipe solide plutôt que des individualités.
Concernant le manque de visibilité du judo, la formation est, selon le président, un élément crucial. «D’excellents professeurs feront les champions de demain et ce sont eux qui font la visibilité et la reconnaissance du public.»
Pierre Ochsner prépare un projet pour que soit reconnu en tant que diplôme de capacité fédéral le métier de professeur de judo. Seul Suisse à avoir passé l’examen de 6e dan, il est un atout indéniable pour le judo helvétique, alliant recherche de la performance, perfectionnement de l’encadrement et volonté de réussite.
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