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Les judokas français terminent de fort belle manière leur tournoi paralympique, avec l'acquisition de deux autres médailles de bronze.

Olivier Cugnon De Sévricourt remporte une belle médaille de bronze face à l'ukrainien Shevchenko dans la catégorie des -90kg. Julien Taurines, quant à lui, s'adjuge le bronze face au hongrois Papp dans la catégorie reine des plus de 100kg.

En judo, où les participants sont malvoyants, Sandrine Aurrières, 25 ans, a décroché la médaille d'argent en moins de 52 kg, battue par la Chinoise Cui Na par waza-ari devant son public. De son côté, Karima Medjeded (-de 48 kg) qui n'a pas réussi à conserver son titre d'Athènes en 2004, battue en finale de repêchage par l'Ukrainienne Yuliya Halinska (ippon).

Nouvelle médaille pour la France aux Jeux Paralympiques de Pékin. Elle est de nouveau venue du judo. C'est en effet Cyril Jonard qui s'est incliné en finale des -81kg sur un yuko face au Cubain Isao Cruz. Le Français récupère donc une médaille d'argent méritoire pour ce garçon sourd de naissance et qui, par-delà son syndrôme d'Usher, perd progressivement la vue.

Angélique Quessandier a remporté, dans la catégorie des moins de 63 kg, la médaille de bronze à l'issue d'une finale de rattrapage face à la Suédoise Elvira Kivi. La Gardoise, déjà bronzée à Athènes, rapporte une troisième médaille à la délégation tricolore.

JO PARALYMPIQUES

4000 sportifs handicapés venus de 150 pays vont s'affronter, jusqu'au 17 septembre, dans 471 épreuves.

Toutes les compétitions se dérouleront à Pékin, sauf la voile à Qindjao et l'équitation à Hong Kong.

La Chine présente la plus grande délégation avec 332 athlètes, soit 132 de plus qu'il y a quatre ans.

Les Français compteront 121 représentants.

Les plus grands jeux Paralympiques de l'histoire se sont en effet ouverts dans un Nid d'oiseau plein à craquer, lors d'une cérémonie absolument féerique.

Avec 51 médailles d'or, la Chine a survolé ses Jeux Olympiques. Le pays organisateur devrait s'imposer de manière plus écrasante encore aux Paralympiques qui se déroulent sur les mêmes sites de compétition. Classés sixième à Sydney en 2000, les Chinois avaient surclassé tous leurs concurrents à Athènes en 2004. L'escrimeuse Jin Jing, connue pour avoir porté la torche olympique lors de son passage chaotique à Paris, fera partie de la délégation.

L'équipe de France, classée 9e aux Jeux d'Athènes (74 médailles, 18 d'or, 26 d'argent, 30 de bronze), aura pour objectif de rester dans le Top 10 des nations handisport. Les Bleus participeront à treize sports sur 20. L'athlétisme et le tennis de table représenteront leurs plus grandes chances de médaille. Quadruple médaillée d'or en course il y a quatre ans, Assia El'Hannouni portera le drapeau bleu, blanc, rouge lors de la cérémonie d'ouverture.

La Grande-Bretagne, le Canada, les Etats-Unis, l'Australie, l'Allemagne, l'Espagne ou encore l'Ukraine seront des adversaires redoutables pour les Tricolores au classement des Nations.

Une converture médiatique en hausse

Un nouveau déploiement de force est attendu dans la capitale chinoise. 2 200 entraîneurs, 650 juges ou arbitres et 44.000 volontaires sont attendus. Les médias seront également de la partie. 4 000 journalistes convriront l'évènement. Ils n'étaient que 2 500 à Athènes mais 22 000 il y a deux semaines. Dans l'hexagone, France Télévision présentera un résumé quotidien de la compétition.

Côté réglement, seuls les athlètes handicapés physique sont autorisés à participer aux épreuves. Les sourds ou malentendants et les handicapés mentaux ne peuvent pas concourir pour éviter toute tricherie. Les tests antidopage seront également de mise. Dix sportifs handisport avaient été contrôlés positifs en 2004.

Après avoir brûlé pendant 11  jours dans le Stade national à Beijing, la flamme sacrée des Jeux  paralympiques de Beijing a été éteinte mercredi soir, après l'annonce de la clôture des JO de Beijing par le président du Comité international paralympique, Philip Craven, et la transmission du drapeau paralympique à Londres, ville  organisatrice des Jeux de 2012.