Club handisport : CEP Lorient Club valide : US Frebault
Ses spéciaux : Seoi-nage
Posture : droitier
Profession : Educateur sportif
Palmarès :
5ème aux Jeux Mondiaux à Sao Paolo en 2007 3ème aux championnats d’Europe à Bakou en 2007 Champion de France Handisport à Limoges en 2008 De nombreux titres nationaux, européens et mondiaux
après deux médailles à sydney et atlanta, il a fait un pari fou, se qualifier dans une catégorie où personne ne l'attendait, les - 100kgs, débarrassé de ses régimes, il retrouve le plaisir, combativité et efficacité, à son avantage, il sera l'un des meilleurs techniciens de sa catégorie.
Olivier Cugnon De Sévricourt remporte une belle médaille de bronze face
à l'ukrainien Shevchenko dans la catégorie des -90kg
-90KG
Club handisport : Toulon judo Club valide : Toulon judo
Ses spéciaux : Uchi-mata
Posture : gaucher
Profession : Masseur kinésithérapeute
Palmarès :
3ème aux championnats d’Europe à Bakou en 2007 5ème aux Jeux Mondiaux à Sao Paulo en 2007 3ème aux championnats d’Europe à Rotterdam en 2005 5ème aux Jeux Paralympiques à Athènes en 2004 Champion de France Handisport de 2002 à 2008
c'est l'âme de la sélection judo française : son expérience d'athlète et ses qualités humaines en font un leader naturel, il n'a pas seulement soif de victoire, il veut également marquer de son empreinte ses 6 années d'entraînements intensifs. il arrive à pékin dans une catégorie extrêmement relevée avec une volonté communicative qui devrait transcender le groupe
Nouvelle médaille pour la France aux Jeux Paralympiques de
Pékin. Elle est de nouveau venue du judo. C'est en effet Cyril Jonard
qui s'est incliné en finale des -81kg sur un yuko face au Cubain Isao
Cruz. Le Français récupère donc une médaille d'argent méritoire pour ce
garçon sourd de naissance et qui, par-delà son syndrôme d'Usher, perd
progressivement la vue.
Décu et en Larmes, Cyril Jonard. Ce jeune champion de 32 ans né à
Eymoutiers en Haute-Vienne a obtenu ce lundi 8 septembre, une médaille
d'argent aux Jeux Paralympiques de Pékin en Judo chez les -de 81 Kilos.
Une déception pour Cyril Jonard habitué aux titres. Lors de son combat
contre un cubain, Cyril a dominé mais n'a pas su concrétiser ses
différentes actions. Il a fallu les prolongations pour départager les
deux hommes. Sur le podium, Cyril Jonard avait les larmes aux yeux ,
ses parents avaient le déplacement pour Pékin pour voir leur fils. Il
leur a déjà donné rendez vous pour les jeux paralympiques de 2012 à
Londres. En attendant il continuera à s'entrainer à l'AJL (l'alliance
judo Limoges)
-81KG Club handisport : Handisport Limoges Club valide : AJL Limoges
Ses spéciaux : Uchi-mata
Posture : gaucher
Profession : Professeur de judo
Palmarès :
Champion d’Europe à Bakou en 2007 Champion du Monde à Brommat en 2006 Champion d’Europe à Rotterdam en 2005 Champion Paralympique à Athènes en 2004 1er aux Jeux Mondiaux à Québec en 2003 3ème aux championnats du Monde à Rome en 2002 Champion de France Handisport de 2001 à 2008
il est rentré de plein pied dans sa préparation depuis les derniers jeux mondiaux en 2007 en s'entraînant intensivement et en surveillant de prés la concurrence. à pékin, il ne défendra pas son titre obtenu à athènes mais partira à la conquête d'un nouveau sacre, il s'est donné les moyens de ses ambitions en calant sa préparation avec les meilleurs valides français.
Club handisport : Stade Clermontois Club valide : Stade Clermontois Ses spéciaux : Tai-otoshi Posture : droitière et gauchère
Profession : Fonctionnaire SACN Palmarès :
2ème aux Jeux Mondiaux au Brésil en 2007 Championne de France Handisport à Limoges en 2008
généreuse, volontaire et surprenante sont les meilleurs qualificatifs pour décrire céline, en prenant conscience de son potentiel depuis quelques saisons, elle a su gagner et mériter son billet pour ses premiers jeux, il lui reste désormais à concrétiser sur les tatamis
Angélique Quessandier a remporté, dans la catégorie des moins de 63 kg,
la médaille de bronze à l'issue d'une finale de rattrapage face à la
Suédoise Elvira Kivi. La Gardoise, déjà bronzée à Athènes, rapporte une
troisième médaille à la délégation tricolore.
-63KG Club handisport : Forges Dojo 76 Club valide : Forges Dojo 76
Ses spéciaux : Harai-goshi, o-uchi-gari
Posture : droitière
Profession : étudiante
Palmarès:
Vice championne d’Europe à Bakou en 2007 3ème aux championnats du Monde à Brommat en 2006 Championne d’Europe à Rotterdam en 2005 Vice championne du Monde des -18ans à Colorado Springs en 2005 3ème aux Jeux Paralympiques à Athènes en 2004 Championne de France Handisport de 2002 à 2008
c'est une jeune judoka aussi tétue que battante, en pleine progression depuis 2 ans, elle possède des qualités physiques remarquables qui laissent présager le meilleur, associées à son expérience des paralympiques et à ses succés aux mondiaux de 2006 organisés en france.
Championne d’Europe à Bakou en 2007 Championne du Monde à Brommat en 2006 Vice championne Paralympique à Athènes en 2004 3ème aux Jeux Mondiaux par équipe et individuel à Québec en 2003 Vice championne du Monde à Rome en 2002 Championne de France Handisport de 2002 à 2008
JANI KALLUNKI
MEDAILLE DE BRONZE, ATHENE 2004
très forte techniquement, volontaire et sensible, invaincue depuis 3 ans, elle part favorite pour ces jeux mais doit rester vigilante face aux redoutables adversaires russes et chinoises
pour qu'un partenaire porte une technique à un autre, il lui faut trouver un moyen pour transmettre la force, il faut un contact, cela s'appelle contact entre les partenaires (kumikata)
avec cette phase, jigoro kano pose les premières pierres de l'apprentissage du judo, fixant, en plus de la nécessité de la posture droite, celle de la saisie fondamentale.
ce choix de saisie est lié à l'élément de base du kumikata : la veste de judogi, tenue d'entraînement reprenant la forme de la tenue traditionnelle japonaise. C'est à cause de cette veste, et par l'adoption d'un modèle d'entraînementdynamique, le randori, que les pionniers du judo allaient développer un système de projection d'une subtilité et d'une complexité dans lequelle on lance l'adversaire au sol par le biais de son vêtement et du placement du corps.
les 10 commandements du kumikata (marc alexandre, médaille de bronze aux JO LOS ANGELES en 1984, médaille d'or aux JO SEOUL en 1988)
1 il est nécessaire de passer par la garde fondamentale et d'en avoir une excellente maîtrise
2 sans liberté des épaules et des hanches, on ne peut pas faire bien le judo
3 les meilleurs kumikata sont ceux qui vous permettent de placer des techniques variées
4 la saisie, c'est avant tout une affaire de rythme et de distance
5 on ne peut pas avoir un bon kumikata sans une idée précise sur l'endroit où l'on pose ses mains...et pour quoi faire...
6 placer une technique, c'est avoir un temps d'avance sur l'adversaire, placer ses mains, c'est pareil
7 face à un kumikata haut, on avance, on se tient droit, on casse la distance, on ne recule jamais : on esquive, on se décale
8 quand vous avez une technique forte, vos mains bien placées, c'est 60% de la réussite, si vous n'avez pas de technique forte....
9 mieux qu'une technique forte, votre kumikata dominant doit vous ouvrir différentes possibilités dans différentes directions
10 le kumikata, c'est le premier élément d'une technique réussie, le geste de judo abouti se compose ensuite d'une préparation, d'un déséquilibre, d'un élan du corps....
Le
Capitaine britannique HUGUES s'inscrit au KODOKAN de TOKYO.
En
Grande-Bretagne, plusieurs professeurs japonais ouvrent des DOJO au
début du siècle. Parmi eux, le célèbre YOKIO TANI, lui-même professeur
au Club de l'école Japonaise d'Oxford Street à Londres. Deux
français, Jean-Joseph RENAUD et Guy de MONTGRILHARD dit RE-NIE
s'inscrivent à ces cours. Le premier DOJO s'ouvre à Paris, rue de
Ponthieu en 1904.
RE-NIE écrasa le célèbre lutteur Georges DUBOIS,
le 26 Octobre 1905, au cours d'un match défi. Georges DUBOIS bien que
beaucoup plus lourd et mieux préparé physiquement que Guy de
MONTGRILHARD, sera bloqué au sol et abandonnera sur une clé de bras.
Selon le rapport des connaissances de l'époque et du degré
d'entraînement, le niveau technique de RE-NIE correspondait à celui
d'une ceinture marron. En 1908, l'enseigne de vaisseau LE PRIEUR sera
la premier français à étudier le JUDO et le JU -JITSU au Japon.
Malheureusement, à son retour en France, faute de partenaire valable,
il abandonnera peu à peu les arts martiaux.
Pour la petite histoire,
LE PRIEUR inventa par la suite les bouteilles d'oxygène pour la plongée
sous marine. En 1906, l'allemand Eric RAHN ouvre à Berlin la première
école de JU- JITSU.
Encore en Angleterre, ALLAN SMITH fût le premier
européen gradé ceinture noire.En 1924, K. ISHIGURO et A. AIDA, tous les
deux 5ème dan, enseignent le JU-JITSU au Sporting Club de Paris.
Le
célèbre peintre japonais FUJITA, ceinture marron, grade obtenu à Tokyo
aide K. ISHIGURO à développer sa discipline.
Un scientifique MOSHE
FELDENKRAIS, britannique d'origine israélite créa le premier DOJO
officiel : le JIU-JITSU club de France aidé en cela par Monsieur et
Madame JOLIOT -CURIE. En septembre 1933, Le maître JIGORO KANO et son
assistant SHUIDI NAGAOKA qui deviendra plus tard 10ème dan participent
au Championnat de France à une série de démonstrations et de
conférences. Ils font connaissance de M. FELDENKRAIS. Maître KANO préface le premier ouvrage officiel écrit en Français sur le JU-JITSU:" Manuel Pratique du JIU-JITSU".
Voici un bref extrait de ce livre très intéressant :
"le JU-JITSU est une méthode d'éducation physique par excellence mais
aussi une école morale, inspirée par la supériorité et la précision des
méthodes sportives japonaises. Le JU-JITSU combat la force brutale par
les lois de la mécanique rationnelle, opposant la technique à la force
sauvage par sa méthode logique basée sur le minimum d'effort pour un
maximum d'efficacité."
Puis M. FELDENKRAIS fait venir le 1er
octobre 1935 un 5éme dan japonais, MIKINOSUKE KAWAISHI. Son arrivée
allait donner le véritable essor du JUDO et du JU-JITSU européens.
Maître KAWAISHI excellent pédagogue crée une méthode personnelle de
JU-JITSU qui se répand à travers l'Europe.
Notons le travail remarquable assuré en parallèle par le Maître japonais GUNSI KOIZUMI en Angleterre.
En
1957, JIM ALCHEIK, de retour du Japon où il passa plusieurs années chez
Maître MINORU MOCHIZUKI, crée la Fédération Française de TAI JITSU
(l'auteur deviendra le premier titulaire de la Commission Nationale en
1959 - Voir Historique du Nihon Tai-jitsu et de Roland Hernaez).