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jujitsupassion  judopassion

bienvenue chez les vétérans heureux



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1 janvier 2012

entrainement départemental sur le Juno Kata

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Christelle Tessier Hérin et Frédéric Pinault



ce mercredi 28 avril 2010 avait lieu au Dojo Van Hauwe le dernier entrainement départemental de kata de la saison. Celui ci avait pour thème le Juno Kata.

c'est avec Christelle Tessier Hérin et Frédéric Pinault, bien connu du monde du kata et du judo, que nous avons découvert ce kata.


très peu avait fait le déplacement et je trouve bien dommage, d'autant plus que j'entends souvent certains se plaindre du peu d'entrainement de kata, mais bon......

pour ma part c'était une vraie découverte, car Guy et moi ne connaissions pas du tout ce kata ! pour l'avoir vu, je savais qu'il était très lent et je me disais qu'une personne nerveuse comme moi, ça n'allait pas du tout accrocher, j'avais tout à fait tort !
comme quoi il ne faut pas se fier à sa première impression !

ce soir, ce fut une chance d'être peu nombreux car c'est un peu un cours particulier que nous avons eu et quand tu sais le niveau du couple Hérin Tessier/Pinault et bien tu en profites au maximum !

après l'échauffement sans roulade puisqu'il n'y a pas de chute ! mais plutôt un gros échauffement d'articulation, bien s'échauffer le dos et travailler les abdos car sur ce kata il y a un gros travail de gainage (ce qui n'a pas été facile pour moi !)

ce soir par manque de temps, nous avons travaillé sur la 1ère série de ce kata qui en compte 3 mais à  mon avis, quand tu découvres la 1ère série c'est déjà pas mal de concentration !

Il est considéré comme étant le kata de la souplesse.

Le Ju-No-Kata date d’environ 1887 avec 10 techniques.

En 1907, il a été complété a 15 techniques que l’on pratique encore aujourd’hui.
Le but de ce Kata est montrer que la souplesse maîtrise la force.
Exercer des mouvements réels de décision en souplesse. Il est structuré par des techniques à mouvements lents dont les méthodes d’attaque et de défense sont pleines de force, expressive et physique.


Première série :


    * Tsukidashi (attaque avec la main)
    * Kata oshi (pousser l'épaule)
    * Ryote dori (saisie des mains)
    * Kata mawashi (rotation des épaules)
    * Ago oshi (repousser le menton)



vidéo de Jigoro kano pratiquant le Ju no Kata

 

 

 

Christelle est Fréderic nous ont fait le kata en entier puis la 1ère série en détaillant au maximum chaque technique !



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cette technique pour nous fut particulièrement difficile d'abord pour les articulations des poignets mais aussi pour ne pas trop cambrer le dos et rester les pieds bien à terre, pour abandonner, tu ne frappes pas avec le pied, tu recules le pied gauche


 

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très difficile à faire, beaucoup de gainage, il ne faut pas trembler, aussi difficile pour uke que pour tori, en plus faut faire attention à ne pas faire la projection ! parce qu'un moment Guy a failli m'envoyer dans les airs !

 

j'ai passé un très bon moment à ce stage,

d'abord parce que je n'avais jamais travaillé ce kata,
que les intervenants de ce soir sont passionnés de ce qu'ils font, et qu'ils ont essayé de nous faire partager leur passion !

je trouve qu'une rencontre informelle comme ce soir, c'est très sympathique ; de se retrouver autour d'un kata pour le travailler et qu'il faudrait le refaire plus souvent !! (même si ce n'est pas facile à mettre en place !)

 

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1 janvier 2012

l'histoire du jujitsu

le samouraï

 

 


D'après Roland Hernaez, 9ème DAN


Depuis que l'homme est apparu sur terre, il a dû combattre pour rester vivant face à une nature hostile, contre les animaux et contre les hommes, non seulement pour défendre ses biens, mais aussi pour assurer sa supériorité et pour régner en maître sur son entourage.
Le Japon, pays en proie à des guerres perpétuelles entre clans, mais aussi pour protéger son territoire, développa l'art du combat d'une manière particulièrement efficace surtout en ce qui concerne le corps à corps et ceci pendant la période féodale durant laquelle les arts militaires prirent un maximum d'importance.

Parmi ces arts le SUMO puis le JU-JITSU occupaient la première place. A l'origine, le SUMO (ou SUMAI c'est à dire le combat) était confondu dans l'ensemble des luttes japonaises. Selon les historiens, sa séparation remonte à un fameux combat, celui de NOMI NO SOKUNE et TAIMA NO KUEHAYA. Aujourd'hui, il est admis que les origines du JU- JITSU datent de cette époque.

De toute façon, il est vraisemblable que les Arts Martiaux japonais naquirent aux Indes, puis par l'intermédiaire de la Chine se concrétisèrent plus tard au Japon. Des documents prouvent qu'en Grèce comme en Égypte des méthodes de combat proches du JU-JITSU Japonais étaient pratiquées par les hommes d'armes. Des bas reliefs sur certains tombeaux le démontrent de manière formelle.

Selon la tradition, l'Empereur MING-TI de la dernière dynastie HAN envoya aux Indes des agents qui rapportèrent des techniques de combat rapproché.

En 527 de notre ère, le moine indien BODHI DHARMA enseignait la religion bouddhiste dans un monastère du nom de SHAOLIN dans la province de HONAN en chine.
BODHIDHARMA (DARUMA) incorpora dans ses exercices quotidiens de ZEN, exercices qu'il enseignait à ses moines, des techniques de combat corps à corps inspirées de la lutte animale. Il est intéressant de noter que le nom de SHORINJI que l'on retrouve dans l'histoire du BUDO japonais et dans plusieurs écoles (SHORIN -RYU, SHORINJI- KEMPO…) est la lecture du mot chinois SHAOLIN.

Introduit au Japon par les moines, certaines de ces techniques donnèrent naissance au SUMAI, au TODE, au KOGUSOKU qui deviendra l'AIKI- JITSU, ainsi que le KUMIUCHI, art du combat à mains nues né sur les champs de bataille.



********************



Trois grandes époques peuvent caractériser l'évolution des Arts Martiaux au Japon


L'époque du BU-JUTSU
Époque des techniques de combat, expérimentées au cours de luttes sanglantes ou sur le champs de bataille.


L'époque des BU-GEI
Les techniques sont classées en 18 arts : les BU-GEI JU-HAPPAN - époque du perfectionnement des styles, création d'écoles.
Les techniques du JU-JITSU créées à une époque où le combat, réalité quotidienne, enseignait l'art de survivre, sont codifiées. Les BUSHI (guerriers et samouraï), souvent des maîtres de renom, ouvrent des écoles : les RYU.


L'époque moderne :
Les BUDO : création des Arts Martiaux traditionnels.

Les soucis principaux étaient orientés vers l'esthétisme (l'éducation physique et morale des pratiquants) et l'orientation de la technique (JITSU) vers la voie (DO); la recherche se poursuivant toute une vie.
Subissant l'influence de groupements religieux, les Arts Martiaux s'imprègnent de philosophie, obligeant parfois à accorder une prédominance plus spirituelle que physique.

En revenant aux origines du JU-JITSU, le maître JIGORO KANO créateur du JUDO moderne (1860-1939), explique que, venant de Chine, les premiers maîtres donnèrent un enseignement de base très rudimentaire. Les techniques d'attaque et de défense portaient essentiellement sur l'utilisation des pieds et des mains.

Au fur et à mesure, les pratiquants utilisèrent davantage de souplesse, l'esquive venue du travail au sabre, le contrôle de l'attaque, l'apport des luxations et des projections.
Le JU-JITSU était né.

Cependant, le JU-JITSU des SAMOURAI ne comprenait pas uniquement des projections, frappes, luxations et étranglements, mais aussi un art qui permettait de sauver un sujet en état de mort apparente ou de calmer certaines douleurs: cet art s'appelait KUATSU. Les KUATSU sont toujours enseignés aux ceintures noires et en particulier aux professeurs. Ils font partie des épreuves d'examen de 2ème degré de NIHON JU-JITSU et de NIHON TAI-JITSU. Ces techniques de "retour à la vie" agissent en général sur l'excitation des zones réflexogènes avec retentissement sur les centres nerveux et cardiaques. Le mot KUATSU est la contraction de KUA (vie) et TSU (JUTSU). Le mot KWAPPO qui est souvent employé par les spécialistes signifie "ensemble des méthodes de retour à la vie."

Pour ajouter à la formation du JU-JITSUKA, les KUATSU se complétaient du SEIFUKU (art des rebouteux).

Sur le plan historique, le KOJIKI, livre des choses anciennes, un des plus vieux ouvrages de référence, puis plus tard le NIHON SHOKI, relatent des épisodes de lutte corps à corps.
Dès le début de l'ère MUROMACHI, à partir du XIVème siècle, le SUMO et le KUMI UCHI commencèrent à se codifier.

Faisant partie de la formation des SAMOURAI, ils donnèrent naissance vers 1500 au BU-JITSU (Technique de Combat) et à de nombreux RYU, chacun de ces RYU ayant une méthode et surtout une technique propre à lui-même.

Chaque RYU transmettait oralement l'ensemble codifié du maître aux disciples.

Les premiers RYU naquirent durant le Japon médiéval, vraisemblablement au XVème siècle . Issu de ces RYU, l'art des BUSHI (guerriers) allait progressivement trouver sa forme définitive. Cependant, ce ne fut qu'au début du XVIIème siècle que le nom de JU-JUTSU apparut fréquemment à la place de l'appellation KUMI-UCHI.

Cependant, comme il a été dit auparavant, l'influence chinoise continua d'imprégner les BUDO japonais, par exemple vers 1600, un chinois TCHIN GEN PIN s'installa à EDO qui deviendra plus tard TOKYO et enseigna des techniques de combat corps à corps de l'époque MING à trois RONIN (voir plus loin).

Le travail accompli par ces quatre techniciens fait partie de cette immense compilation qu'est le JU-JITSU. Recherches locales et apports extérieurs, venant souvent de Chine, ont contribué à l'évolution du JU-JITSU ancestral, lui donnant parfois une forme imprégnée de douceur et de non violence.

La philosophie chinoise donne en ce qui concerne la forme de combat corps à corps du JU-JITSU l'image du saule pliant sous la neige, cédant ensuite sous son poids pour la rejeter, par opposition au pin qui résiste longtemps à cette accumulation avant de voir ses branches se briser.


Quelques précisions concernant le BUSHIDO, les SAMOURAI et les RONIN


LE BUSHIDO :


Le code d'honneur des SAMOURAI; le BUSHIDO comprenait les règles de vie, la vénération des ancêtres, l'obéissance totale au suzerain, la probité d'esprit et de cœur, le mépris de la mort.

Le premier ouvrage traitant de ce code est le HAGAKURE "livre secret des SAMOURAI". Il fut écrit aux environs de 1700 par un moine guerrier YAMAMOTO TSUNETOMO. Cet ouvrage exalte, en onze volumes, le BUSHIDO.

NINAZO NITOBE a écrit dans BUSHIDO, l'âme du Japon, "le BUSHIDO, en tant que code éthique indépendant, disparaîtra peut-être mais sa valeur n'aura pas changé, ses écoles martiales seront peut-être anéanties mais sa lumière et sa gloire survivront à leur ruine".

Le BUSHIDO allie à l'étude des formes classiques des arts martiaux japonais, la recherche d'une certaine pureté dans la forme. C'est donc non seulement l'étude du style, mais la poursuite du spirituel.


LES SAMOURAI :


Le samouraï, "celui qui sert", le chevalier prêt à tous les sacrifices, chef menant ses troupes au combat est aussi un défenseur de la paix, ainsi qu'un administrateur. Citons l'ouvrage remarquable, SAMOURAI, seigneurs japonais de la guerre par Stéphen R. TURNBULL (Bordas).


LES RONIN :


Il s'agissait de SAMOURAI qui ayant quitté volontairement ou non le service de leur seigneur, ne possédaient en général que leur armure, leur épée et leur courage. Les RONIN vivaient de charité, certains suivaient scrupuleusement le code d'honneur du BUSHIDO, en revanche d'autres devinrent brigands. Quelques RONIN furent des experts en BUDO et ouvrirent des DOJO.


Le "SAMOURAI, personnage tour à tour cruel et romantique imprégné de loyalisme est toujours prêt au sacrifice de sa vie. Chevalier médiéval rompu aux arts martiaux et plongeant dans la bataille pour y mener son combat singulier. Toute l'histoire politique et militaire du Japon repose sur l'épopée des SAMOURAI du 16ème siècle; NOBUNAGA et HIDEYOSHI combattirent à la tête de leurs SAMOURAI pour unifier le Japon.

Lorsque la paix fut enfin établie pour plus de deux siècles, les SAMOURAI, devenus fonctionnaires abandonnèrent leurs armures fonctionnelles, rouillées par l'eau des rizières, pour d'autres plus élaborées et plus décoratives."



LES GRANDES ECOLES DE JU-JITSU

Ouvrage de référence: le BU-JUTSU RYU JOROKU (biographie des fondateurs de RYU).


Sachant que le moyen âge japonais dura plus de mille ans, on comprend pourquoi les arts martiaux japonais ont atteint un degré de perfection qu'aucun pays n'a pu égaler. L'origine de nombreuses écoles reposent sur des légendes plus que sur des réalités. L'addition des techniques utilisées par les BUSHI comme par les moines guerriers ou tout simplement par les marchands et paysans et reprise par des experts de valeur fit le reste.


YOSHIN RYU :


La légende la plus caractéristique est sans conteste celle qui explique l'origine de l'école très populaire: YOSHIN RYU "l'école de l'esprit du saule".
Un médecin du nom de SHIROBEI AKIYAMA après avoir étudié un grand nombre de techniques, les enseigna mais sans le succès escompté. Un jour d'hiver, pendant qu'il méditait, une violente tempête de neige brisa de nombreux sapins, seul un saule par sa flexibilité rejetait le poids de la neige. Le médecin fut illuminé par cette démonstration "céder pour vaincre" et modifia son enseignement qui fut à l'origine du JU-JITSU et certainement du JUDO moderne (école JIGORO Kano).


TENJIN SHINYO RYU :


Il s'agit de la fusion de deux anciens RYU, le YOSHIN et le SHIN NO SHINDO. Le fondateur de la première, comme nous venons de le lire, s'appelait SHIRONEI AKIYAMA et vivait au 17ème siècle. L'école SHIN NO SHINDO fut fondée par le policier YAMAMOTO. Les deux méthodes furent réunies par ISO MATAEMON sensei, sous le nouveau nom de TENJIN SHINYO RYU.

ISO MATAEMON s'attacha spécialement au travail de l'ATE-WAZA (les coups), son troisième successeur qui portait le même nom fut un des professeurs de JU-JITSU de maître J. KANO. Ce dernier et maître ISO firent d'ailleurs une démonstration de JU-JITSU devant le général GRANT en visite au Japon.


GENJI NO HEIHO :


Une des plus anciennes écoles (Japon féodale du 13éme siècle). Patrimoine d'une grande famille, les GENJI, l'école comprenait l'art complet de la guerre: construction de forteresses, armement des guerriers, techniques de combat, KYUDO, KEN-JITSU, pratique du KUMIUCHI, etc...


TAKENO UCHI RYU (16ème siècle) :


Le fondateur, un samouraï de haut rang HISAMORI, fut appelé plus tard TAKENO UCHI. L'école fut élargie aux connaissances suivantes: sabre, NAGITANA (lance), TESSEN (éventail de guerre), JO et BO (bâton), SHURIKEN et TANTO JITSU (poignard).


TAKEDA RYU :


Une autre grande famille au 16ème siècle, les TAKEDA (TAKEDA HEIDO). Enseignement qui donna naissance au DAITO RYU AIKI-JUTSU. Cette méthode comprenait de très nombreuses techniques issues de l'art du sabre le KEN-JITSU. MINAMOTO NO YORIOYCHI (1036-1127) fût un des plus grands maîtres de ju-jitsu de l'époque. Sa technique imprégna certainement l'école TAKEDA.


L'ECOLE YORITOMO :


Fondée par MINAMOTO NO YORITOMO.
Celui-ci exhortait ses hommes à pratiquer les arts martiaux en accordant une large place au ju-jitsu. Les noms TEDORI et TEDIKI furent souvent employés dans cette école. La devise de MINAMOTO était la suivante: "remportez la victoire sur le dos votre cheval mais n'y régniez pas".


YAGYU SHINGAN RYU (de SHIN esprit et de GAN regard) :


Fondée par YAGYU.
La méthode comprenait en plus du ju-jitsu, les armes du KOBUDO : lance, éventail, faucille, bâton, etc...


KO GUSOKU


Le KOGUSOKU était un ensemble de techniques de défenses contre un attaquant portant une arme légère.
L'histoire des arts martiaux japonais écrite en 1714 par SHIGETAKA HINATSU comprend 10 volumes: tactique, manœuvre, étiquette, tir, équitation, sabre, lance, armes à feu, KOGUSOKU, ju-jitsu.


TAI-JITSU RYU :


Méthode spécialisée pour le combat corps à corps et contre armes légères (sabre court, poignard): l'étude se faisait entre BUSHI revêtus d'une armure légère et armés d'un TANTO.
Le TAI-JITSU était aussi appelé KOSHI NO MAWARI.
Le nom JUDO était employé par l'école JIKISHIN RYU à l'époque TOKUGAWA (1600).
Ce style de ju-jitsu n'avait rien a voir avec le JUDO du KODOKAN créé par maître KANO en 1882.


KITO RYU JU-JITSU :


Cette école créée au 17ème siècle par le maître UKUNO élève du chinois CHANG YAN PIN et par ses successeurs les maîtres TERADA et IBARAGI. Ce dernier amena l'école à la prospérité. Dans un ouvrage secret FUJI YOSHIMURA élève et successeur de maître IBARAGI désigne la forme positive et la forme négative de KITO RYU: "on doit vaincre avec l'une ou l'autre de ces formes, on doit vaincre la vigueur par la souplesse en sachant utiliser la force adverse tout en préservant la sienne; on ne peut pas vaincre lorsque l'on a l'intention de déployer sa force sur la force adverse". Comme on peut le constater, les principes mêmes du JU-JITSU et du futur JUDO du KODOKAN sont ici mis à l'évidence.


L'ÉPOQUE MODERNE


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Février 1854 - Partis de New Folk aux Etats Unis, les quatre bâtiments à vapeur de l'escadre du commodore MATTHEW PERRY arrivent enfin dans la baie d'EDO (Tokyo). Le commodore est chargé de conclure un traité avec l'empire du Soleil Levant, traité portant sur les points suivants: protection des marins américains faisant naufrage sur les côtes japonaises, droit de ravitaillement des bâtiments, accord pour des échanges commerciaux.

Bien que très mal accueillis par la population et les SAMOURAI fidèles à leurs principes, "Le Japon ne doit pas être ouvert aux étrangers", les nouveaux temps étaient arrivés. Le pays du soleil levant ne sera jamais plus ce qu'il avait été depuis des siècles et des siècles. L'ère MEIJI qui approchait à grands pas, allait balayer ce passé, la féodalité disparaître, mais de ses cendres allaient renaître le BUDO et celui-ci tel le Phénix de la légende, de ses ailes couvrirait le monde.

Nous avons vu que le JU-JITSU était naturellement à l'époque féodale un ensemble de techniques qui décidait de la vie et de la mort du pratiquant. Son étude mettait l'homme dans un état réceptif sur toute chose et en particulier sur les champs de bataille, ceci depuis l'instauration du gouvernement des SAMOURAI établi à KAMAKURA (1192-1333) où les formes de combat corps à corps se développèrent.
Avant 1880, le JU-JITSU n'était pas une technique mais un nom dans lequel le public englobait toutes les écoles de combats corps à corps qui n'était pas du SUMO.


Certaines écoles pratiquaient une forme de lutte avec veste et pantalons courts, d'autres des techniques pour maîtriser un adversaire, d'autres la manière de lier un prisonnier. N'oublions pas que le but de JU-JITSU était de poursuivre le combat en luttant avec succès lorsque l'on perdait son sabre.

Le JU-JITSU après de longues années de développement avait atteint un tel degré de perfectionnement que même les faibles remportaient des victoires sur des ennemis puissants.

Un élément extrêmement important influença l'essor du JU-JITSU, en dehors des champs de bataille. Durant la période TOKUGAWA (1603-1868) caractérisée par un système rigide et isolationniste, le SAMOURAI circulait porteur de deux sabres à la ceinture tandis que les citoyens se voyaient interdire le port d'arme. Face aux comportements souvent belliqueux des SAMOURAI et des RONIN, les bourgeois et les marchands développèrent eux aussi l'art du combat avec des objets familiers et souvent à mains nues.

Il en fût de même pour les paysans qui utilisèrent en plus des outils agraires comme moyen de défense, des techniques de frappes (ATEMI); voir la création et le développement de l'OKINAWA-TE, puis du KARATE.

En 1877, un décret interdit l'usage et le port des sabres des BUSHI, d'où indirectement essor du combat rapproché. De plus, durant la période féodale, le port du sabre était interdit au peuple (86% de la population). L'art du JU-JITSU se répandit logiquement.

En 1868, le SHOGUNAT TOKUGAWA fût renversé. Le gouvernement MEIJI s'installa à TOKYO. Le système féodal s'achevant, le Japon rejetait les cultures et traditions anciennes et se tournait vers l'Occident.
Cependant, le JU-JITSU avait été classé, sous l'ère MEIJI, dans les arts à préserver. En 1886, 19ème année de l'ère MEIJI, la préfecture de police adopta officiellement le JU-JITSU comme méthode réservée aux policiers.


LE JUDO du KODOKAN :


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Jigoro Kano


En 1882, un événement capital pour le futur des arts martiaux allait naître à TOKYO. Un professeur d'université JIGORO KANO crée le JUDO à partir de techniques de JU-JITSU d'où sont supprimées de nombreuses prises dangereuses dans le combat sportif. De plus, son enseignement comportait en parallèle des techniques traditionnelles de JU-JITSU.
L'essor du JUDO et du JU-JITSU permit le développement mondial d'autres arts martiaux.


LE KARATE :


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Maître Funakoshi


Le KARATE moderne, SHOTOKAN, créé par maître FUNAKOSHI, et le WADO RYU créé par un disciple de celui-ci, maître OTSUKA.
Maître OTSUKA était aussi un expert en JU-JITSU et incorpora dans son style de KARATE des principes utilisés en JU-JITSU.


L'AIKIDO :


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Maître Ueshiba


L'AIKIDO de maître MORIHEI UESHIBA (1883-1969); c'est à partir du vieux JU-JITSU, du KEN-JITSU, de l'AIKI-JITSU et du DAITO RYU de TAKEDA, que le O SENSEI créa sa méthode.


LE SHORINJI-KEMPO :


Le SHORINJI-KEMPO fût créé en 1949 par maître NAKANO MICHIONI appelé DOSHIN-SO (1911-1981) envoyé en Mandchourie comme agent des services secrets japonais. Il fût initié aux arts martiaux chinois par CHINRYO, moine TAOISTE. Plus tard, il devint élève et ami d'un expert en boxe chinoise nommé WEN LAO SHE. Il étudia le CH'UAN-FA l'art du poing ou KEMPO en japonais. Le SHORINJI-KEMPO de DOSHIN SO fût mis en forme après un savant assemblage de boxe chinoise et de JU-JITSU japonais. En plus de l'aspect martial, le GOHO, techniques proches du KARATE par ATEMI et blocages, et le JUHO composé de projections et clés, le SHORINJI-KEMPO met l'accent sur la pratique de la méditation et de la philosophie du KONGO ZEN. Ce dernier point l'assimile à une religion plus qu'à un BUDO. DOSHIN SO a établi le quartier général du SHORINJI-KEMPO à TADOTSU dans l'île de SHIKOKU au sud du Japon.
Rappelons que le nom de SHORINJI est la lecture du mot chinois SHAOLIN (voir plus haut).


LE NIHON JU-JITSU :


Héritier du JU-JITSU ancestral, le NIHON JU-JITSU (NIHON signifiant, ce qui est fondamentalement japonais) est la méthode officielle enseignée au sein de l'IMAF (Fédération Internationale des Arts Martiaux Japonais), selon les préceptes établis par le SHIHAN ITO 10ème dan et son assistant et successeur SHIZUYA SATO 8ème dan de NIHON JU-JITSU.
L'auteur est titulaire du diplôme 1er degré (le plus haut degré) pour l'enseignement du NIHON JU-JITSU sur le plan international.


LE YOSEIKAN :


Son fondateur maître MINORU MOCHIZUKI, 10ème dan, enseigne en parallèle de très nombreux BUDO. Son rayonnement et sa technique font de lui une des plus grandes figures des arts martiaux à travers le monde. Cette école se trouve à SHIZUOKA.


L'HAKKO-RYU :


"Ecole de la 8ème lumière", fondée en 1930 par maître RYUNO OKUYAMA, synthèse de JU-JITSU et AIKI-JITSU, cette méthode est spécialisée, de plus, en médecine douce, massage, SHIATSU.


LE YOSHINKAN :


De maître GOZO SHIODA 10ème dan MEIJIN, cet art est très proche de l'AIKI-JITSU par son style et son efficacité. SHIODA SENSEI est un des dirigeants de haut niveau du KOKUSAI BUDO IN.

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d'autres infos, en cliquant sur les liens suivants


le jujitsu en France


jujitsu en Europe


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du jujitsu à l'ancienne!

 


1 janvier 2012

le jujitsu en France



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En France le ju-jitsu apparaît de façon très remarquée à l'automne 1905. Le combat organisé entre Georges Dubois, spécialiste des sports de défense français, et le professeur Ré-Nié place la méthode japonaise au premier plan de l'actualité sportive parisienne. Les articles sur le ju-jutsu se multiplient dans les journaux spécialisés et dans les grands quotidiens. Le 14 janvier 1906, dans le sport Universel illustré, on peut lire : "Tout est au jiu-jitsu ! Les rues, les journaux, les théâtres, les music-halls retentissent de ce mot magique qui sonne comme un clairon de victoire." L'emphase du journaliste révèle l'ampleur du succès.

Début septembre, l'ouverture d'une école de ju-jutsu, au 55 rue de Ponthieu près des Champs-Elysées, est à l'origine de publications régulières vantant les mérites de la méthode japonaise. Apparemment irrité par tant de publicité, Georges Dubois s'insurge. Le jiu-jitsu : c'est l'emprise de la race jaune dans une tradition gréco-latine jusque-là respectée. Il adresse à la revue l'éducation Physique un article ironique contre "ces japonais qui viennent en Europe tordre nos articulations avec un sang-froid. On apprenait à tomber noblement, sur des coups loyaux. Survint le Jiu-Jitsu. Oh ! avec lui ce ne fut pas long. Tout ce que vingt siècles enseignèrent de lutte gréco-latine s'envola sous sa pichenette. Rien n'existait que les secrets nippons."


LE COMBAT REGNIER-DUBOIS



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Georges Dubois, maître d'armes et de boxe, est également professeur d'escrime de la Fédération des sports et de la chasse, il sera plus tard maître d'armes à l'Opéra-Comique de Paris. C'est surtout un homme de tradition qui pratique les sports de défense français. Il est connu comme un "boxeur redoutable" et "un faiseur de poids et haltères de premier ordre". Dubois mesure 1,68m, pèse 75 kilos. Il a 40 ans. Son adversaire a japonisé son nom en devenant professeur de ju-jutsu. Il s'appelle, en fait, Ernest Régnier. Il a 36 ans. Son poids est de 63 kilos, sa taille de 1,65 m. Régnier a pratiqué la boxe, mais surtout la lutte, formé par le célèbre François le Bordelais. Les règles du combat sont simples. " Tout était autorisé sauf mordre, crever les yeux et blesser le bas-ventre. Nous pouvions donc nous briser un membre ou nous étrangler, sans préjudice de certains coups frappés avec le "coupant de la main" encore plus dangereux."

Plusieurs fois retardé, le duel est fixé au 20 octobre. Il se déroule en plein air, "par un vent glacial", sur la terrasse de l'un des bâtiments de l'usine de carrosserie Védrine, à Courbevoie. Un ring de douze mètres sur douze est aménagé, entouré de banquettes. Régnier porte un veston, Dubois une jaquette et des gants rouges. La rencontre n'est pas publique. Seuls sont admis les initiés qui en chapeau haut-de-forme attendent. Le journaliste de l'auto écrit : "il y a plus de cinq cents invités !... Le Tout Paris sportif était présent. Les célébrités de la boxe coudoyaient les rois de l'automobilisme, les escrimeurs célèbres se pressaient autour du ring, la presse sportive était là au grand complet."

L'arbitre prononce le sacramentel : "allez messieurs !" les deux hommes s'observent. Sur une feinte de Ré-Nié, Dubois attaque par un "chassé" que son adversaire esquive. Sur le corps à corps qui s'ensuit, Dubois projeté à terre, essaie d'étrangler Ré-Nié, mais celui-ci se saisissant du poignet lui porte une clé de bras. Dubois pousse un cri terrible et s'avoue vaincu. La passe a duré 6 secondes exactement. "Le coup est dénommé arm-lock en Angleterre et s'appelle udi-shi-ghi en japonais" Le professeur Ré-Nié vient de consacrer "le triomphe de la méthode japonaise sur la méthode française".

Au lendemain de sa victoire, Régnier reçoit "plus de soixante demandes" d'hommes de lettres désireux d'écrire avec lui un ouvrage sur le ju-jutsu. C'est ainsi que Guy de Montgaillard, l'écrivain et poète du Lauragais, participe à la rédaction d'un ouvrage au titre évocateur, les Secrets du jiu-jitsu.



LES DÉMONSTRATIONS ANTÉRIEURES


Le ju-jutsu n'est pas une pratique inconnue des Parisiens, mais aucune des exhibitions antérieures n'a eu le succès du combat Rénier-Dubois. A la fin du XIXe siècle, de nombreux Japonais sillonnent l'Europe et étudient le fonctionnement des sociétés occidentales. Leurs voyages sont parfois l'occasion de démonstrations privées. Le commissaire de la ville de Paris rapporte la visite, en 1901, du procureur général de la ville de Tokyo. Peu impressionné par la stature d'un des représentants de l'ordre, l'administrateur japonais explique à son collègue français les techniques en usage dans la police nipponne. Il donne alors une démonstration improvisée qui pourrait être une des premières initiations de la police française. Il est fort probable que des rencontres semblables ont eu lieu dans d'autres circonstances notamment dans le cadre des relations militaires.

La première démonstration publique semble avoir eu lieu lors de l'exposition universelle de 1900, mais elle passa presque inaperçue. Trois ans plus tard, la venue de deux jujitsuka, Raku et Eida, sur une scène de music-hall, à l'Alhambra, avait momentanément éveillé l'intérêt des Parisiens. Elle est restée sans suite.

Il existe une différence essentielle entre ces présentations anecdotiques et l'"événement sportif" et mondain de l'automne 1905. Car l'ouverture d'une salle près des Champs-Elysées ainsi que la campagne publicitaire qui l'accompagne s'inscrive dans la démarche de celui qui souhaite implanter le ju-jitsu en France, Edmond Desbonnet.



EDMOND DESBONNET ET LE JUJITSU


Depuis 1899, Edmond Desbonnet fait connaître, à Paris, une méthode personnelle et originale fondée sur l'utilisation des haltères légers. Le système qu'il propose offre la santé par les exercices musculaires. Passionné par la force, admiratif de la beauté plastique et de la statuaire antique, ce Lillois d'origine est "l'inventeur" de la culture physique, le précurseur du culturisme. Par sa méthode il souhaite doter le jeune homme "appelé à servir sa patrie" de muscles résistants et de procurer à la jeune femme la "force nécessaire à l'accomplissement de sa mission, grandiose entre toutes, la maternité". Il participe ainsi à la "régénération de la race", le courant médical du début du siècle qui lutte pour l'amélioration de l'hygiène et de la santé.

Interrogé peu avant sa mort, en 1953, Desbonnet se souvient de ses premiers contacts avec la méthode japonaise. Étant en Angleterre en 1905 pour arbitrer des exercices de force, je me rendis à mon club habituel et là, on me dit : "Vous êtes très fort, mais pourriez-vous venir à bout d'un petit homme de 50 kg ?" je ne pus m'empêcher de sourire. Devant mon scepticisme, on m'offrit de voir, de faire même un combat et on me conduisit au Bartisu-club. J'y vis deux petits Japonais, plutôt gringalets, et je me dis avec une grande satisfaction, pour ne pas dire suffisance, qu'avec 41 cm de tour de bras et le reste à l'avenant, je n'en ferais qu'une bouchée... Présomptueux que j'étais ! (.....) Fort de cette expérience, je désirais vivement présenter ce nouveau sport à Peris, et de l'enseigner dans mon école comme lutte de self-défense par excellence."

Le Bartisu-Club de Londres est la première école européenne de jujutsu. Il est fondé en 1899 par un ingénieur anglais, W.E.Barton-Wright, qui propose une méthode personnelle inspirée du ju-jutsu et appelée le "Bartisu". Etablissement de culture physique et de gymnastique médicale, le club est fréquenté par l'aristocratie londonienne. A son retour à Paris, Desbonnet contacte Ernest Régnier, un "bon petit lutteur de gréco-romaine, (...) gagnant difficilement sa vie". Je lui montrais quelques passes. Il accepta avec plaisir et partit pour Londres. Desbonnet met cette période à profit pour louer un trés beau local aux Champs-Elysées, le faire décorer luxueusement et préparer activement une intense publicité.

Après la victoire de Régnier, le succès dépasse les attentes : "immédiatement tout le high-life de Paris vint s'inscrire : le prince de Caraman-Chimay, le duc de Broglie, le prince Murat, le comte Grëhfulle, les artistes Coquelin, Albert Lambert, Mounet-Sully, les docteurs Dartigues, Pagès, Ruffier, le colonel Ferrus, les hommes les plus éminents des lettres, des arts, de l'industrie, etc."

Les premiers "jiu-jitsueurs" font partie de l'élite aristocratique parisienne. Ce sont les mêmes qui s'enthousiasment pour les exploits aériens des frères Wright et qui se retrouvent dans les grands cercles d'escrime, les clubs de yachting ou d'équitation. "La première semaine je fis 25000F de recettes. Ré-Nié ne suffisait plus à la tâche. Son fils devint jiu-jitsuiste. Les sportifs amateurs les plus connus, Albert Surier, Maitrot, James Ruffier, vinrent s'entraîner pour écrire des articles sur cet art merveilleux. Partout les grandes villes de province demandaient des démonstrations."

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1 janvier 2012

arrosage de la médaille des régionaux de jujitsu 2010

 

ce mardi 30 mars 2010, nous avons fêté  notre médaille que nous avons eu aux régionaux de jujtsu à Gien, le 28 mars 2010 ! nous en avons profité aussi pour fêter la médaille de Stéphanie au judo et ses 10 points

comme nous avons toujours été encouragés par tous, il est normal de les remercier et de les faire participer à notre joie !
(avec modération bien sûr !! l'alcool, pas la joie !!)


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Marcel, mon papa d'adoption au judo


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Marcel fait le service !


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les jujitsukas et la judoka heureux de leurs résultats !




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Marcel et Kevin, qu'on ne présente plus !

 


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Damien, très bon technicien

 

 

 

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Michel notre entraineur

 


quelqu'un m'a dit l'autre jour, que nous arrosions pas mal nos médailles,

ah bon ? du coup j'ai pris mon passeport, sachant que nous avons eu 19 médailles, et que j'arrose à chaque fois, c'est vrai, ça fait 19 arrosages, en 3 ans, c'est vrai que c'est pas mal !!

 


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A la tienne !

1 janvier 2012

5ème journée des féminines à Blois (41)


tu cliques sur le lien suivant pour voir les photos de cette journée


journée des féminines




 

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dojo de la Quinière, Blois



Ce samedi 20 mars 2010, avait lieu au Dojo de la Quinière à Blois dans le Loir et Cher (60 kms de Tours), la 5ème journée des féminines.

Manifestation ouverte à toutes les féminines à partir des poussines, tous âges et tous grades, pratiquantes le judo, le jujitsu ou le taïso !


 

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les responsables de la manifestation

 


Georges Thébault, 5ème dan et instructeur du Loir et Cher, m'avait invitée à cette manifestation. J'acceptais bien sûr, tu me connais !

les responsables de cette manifestation étaient RABOT Isabelle, BOUSSICAULT Séverine, 4ème dan et championne du monde master 2009 à Atlanta, et Georges Thébault.


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Séverine et moi


un topo sur Atlanta, et les résultats de Séverine Boussicault  tu cliques sur le lien suivant

world judo master atlanta 2009

 


cette manifestation commença à 14 heures sous les mots d'ordre : amitié, convivialité, et bonne humeur !

c'est près de plus de 80 féminines qui se donnèrent toutes rendez vous au dojo de la Quinière pour un moment uniquement féminin (exception faite de Georges Thébault !!)


 

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au programme de cet après midi


- du taïso

- un entrainement de judo en commun

- une démonstration du Kime no kata par Séverine Boussicault et Georges Thébault

- un entrainement de jujitsu en commun

- compétition amicale de judo

- remise des récompenses


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les féminines se préparent !


 

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mise en place du taïso

 



les féminines et le taïso


 

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après le taïso, place à l'entrainement de judo, qui consista à des déplacements avec un partenaire, des placements sur ippon seoi nage et projection pour celles  qui le désiraient. randoris souples, entrainement dirigé par Séverine Boussicault


 

 

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les féminines et le judo


 

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randoris souples


les féminines et les randoris


 

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nous avons pu assister à une démonstration du Kime no Kata par Séverine Boussicault et Georges Thébault


 

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puis nous enchainions sur le jujitsu avec un travail de clé et d'atémi sous la direction de Georges Thébault


 

 

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étirements


l'entrainement de jujitsu fini, on enchaîna sur la compétition qui se voulait avant tout amicale !


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les podiums des +78 kgs


 

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des roses pour chaque participante !


 

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une superbe journée bien sympathique, où j'ai fait des rencontres intéressantes et où j'ai passé un super moment !


 

 

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j'ai passé une super journée, je remercie Georges Thébault de m'avoir invité, je reviendrai l'année prochaine avec plaisir,
en plus j'aime les roses !


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DIAPORAMA

 

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1 janvier 2012

Les vétérans au Salon de l'Agriculture 2010 à Paris

tu cliques sur les photos pour les agrandir

 

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L'aventure commence par la création, en 1870, du 1er Concours général Agricole.

Héritier des comices agricoles issus du XVIIIème siècle et du Concours « des animaux gras » ou « animaux de boucherie » inauguré en 1844 à Poissy, Le Concours Général Agricole est officiellement lancé à Paris en 1870.

En 1925, Il emménage au Parc des Expositions de la Porte de Versailles.

Depuis 140 ans, ce concours a su évoluer. Concours d'animaux à l'origine, il accueille aujourd'hui les produits du terroir, les produits laitiers et les vins.

Il s'est doté d'une vitrine commerciale : Le Salon International de l'Agriculture

 

 

  • Le Salon International de l'agriculture est devenu la plus grande manifestation agricole française.

Plus qu'un événement incontournable de l'élevage et de la génétique, le salon est une vitrine exceptionnelle pour la gastronomie régionale et internationale, les grandes cultures, le tourisme vert et l'environnement.

  • En 2009, 669 725 visiteurs, grand public et professionnels, ont arpenté les allées du parc de la Porte de Versailles et 97 % d'entre eux ont été conquis par le climat qui y règne.

Rythmé par de nombreuses animations quotidiennes et une ambiance festive, le Salon surprend toujours par les nombreuses variétés d'animaux, la diversité et la richesse des produits exposés.

 

Avec plus de 1 000 exposants et plus de 3 500 animaux présentés, le salon est une fenêtre ouverte sur l'agriculture dans toute sa diversité.

 

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les plus beaux animaux représentatifs des 330 races en exposition :

    * Vaches et taureaux
    * Chevaux de trait, poneys et ânes
    * Chèvres, boucs, moutons, béliers et brebis
    * Lapins et animaux de la basse-cour
    * Cochons
    * Chiens
    * Animaux de compagnie


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ce vendredi 05 mars 2010, nous sommes partis à 8 heures de Tours pour nous rendre à Paris, Porte de Versailles au salon de l'agriculture

Paris est à 240 kms de Tours

Nous avons pris l'autoroute et nous sommes arrivés au Salon vers 10 heures

le temps de trouver une place dans le parking couvert, de monter aux caisses, montrer nos billets que nous avions acheté à la Fnac à Tours, vers 10h20 nous étions prêt pour la visite !

On commença par le pavillon des dégustations, où se trouvaient beaucoup de représentants des différentes régions de France ainsi que des représentants des spécialités du monde entier.



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on a pu goûter à toutes sortes de choses (saucisson, jambon de pays, fromage, gâteaux, bonbons, chocolats, champignons, pains, soupe de carotte, légumes, fruits, viandes....)


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dégustation de saucisson de pays

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dégustation de champignons cuisinés au romarin et huile d'olive


puis nous avons continué notre visite par le pavillon des animaux (bovins, ovins et animaux de la basse cour)

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les moutons

 

 

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un super reproducteur qui peut honorer 25 brebis dans la même journée !

 

nous n'étions pas dépaysé puisque nous avons vu des créatures toutes blanches et noires !


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j'aime pas trop ces grosses bêtes qui meuglent quand elles me voient !

 

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noire et blanc pas dépaysant !!

 

 

 

 

 

puis nous avons pu assister à des combats (je te l'avais bien dit que ce n'était pas éloigné du judo !!)

 

c'est quoi le combat des reines ?

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Pour combattre, les vaches se poussent simplement, front contre front. Elles utilisent aussi leur cornes selon différentes techniques. Elles peuvent piquer leur adversaire avec la pointe d'une corne. Elles peuvent imprimer une mouvement de torsion sur le cou de leur adversaire, une technique que les spécialistes appellent le "maillage".
L'animal qui se sent la plus faible abandonne le combat. Il arrive aussi très souvent qu'une bête se soumette sans combattre, admettant la supériorité de son adversaire. Ces combats, qui opposent des animaux femelles, ne causent que de rares blessures superficielles.

Les circonstances des combats

Après avoir passé l'hiver dans leur étable, elles sont sorties au printemps. Les propriétaires "mélangent" les bêtes de leurs exploitations. Bien qu'elles se soient côtoyées durant de longs mois, les lutteuses se livrent alors à de violents combats pour déterminer la reine du troupeau.
Puis, à la fin du printemps, les bêtes sont conduites à l'alpage. Le premier jour a lieu l'inalpe. Les bêtes de différents troupeaux sont mélangés. Des combats intenses ont lieu. Ces inalpes sont des instants très prisés par les amateurs de combats de reines ainsi que par les hôtes du Valais. Une véritable fête sur l'alpe est souvent organisée en même temps que l'inalpe. Il y a autant d'inalpes que d'alpages possédant de vaches de la race d'Hérens dans le canton. Ces montées à l'alpage se déroulent entre la fin mai et durent tous le mois de juin.
A l'automne, les bêtes sont descendues en plaine. C'est la désalpe. De nombreuses manifestations sont également organisées à ce moment-là. La reine de chaque alpage est décorée pour la circonstance.

 

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Les combats organisés

Au fil des années, ces combats ont été organisés de manière stricte. Par souci d'équité, les bêtes sont réparties en plusieurs catégories. En principe, il y en a cinq.

Les catégories

La 5e catégorie est la catégorie réservée aux génisses. Elle regroupe les animaux de 2 ans et demi qui n'ont pas encore mis bas.
La catégorie des premiers veaux (la 4e) concerne ce que les scientifiques appellent les primipares, soit les bêtes qui ont mis bas leur premier veau.
Les vaches qui ont eu deux veaux au moins sont réparties dans les trois premières catégories en fonction de leur poids. Toutes ces vaches sont pesées. Le tiers des bêtes les plus lourdes, pesant en général plus de 600 kilos, forment la première catégorie. Les bêtes les plus légères constituent la troisième catégorie et le tiers médian la deuxième.

Contrôles antidopages

Toutes les vaches qui se présentent dans l'arène doivent être portantes. Pendant plusieurs années, des contrôles antidopages ont été effectués lors des combats. Aucune lutteuse n'a été contrôlée positive. Depuis, ces contrôles ont été abandonnés.

Le déroulement des combats

Pour déterminer les classements, un jury observe et compte les affrontements. Une bête qui a perdu à trois reprises est éliminée. Est considérée comme perdante, la bête qui fuit face à une rivale.

La journée d'un combat de reines commence par les éliminatoires. Les bêtes inscrites dans chaque catégorie sont réparties en plusieurs groupes comprenant entre 12 et 20 bêtes (en fonction du nombre de bêtes inscrites). Les meilleures de chaque groupe sont qualifiées pour la finale qui a lieu en principe l'après-midi. Les bêtes qui combattent en finale sont éliminées au fur et à mesure, jusqu'à ce qu'il ne reste que six bêtes dans l'arène. A ce moment-là, chaque bête lutte contre chacune de ses rivales. Le jury établit un classement pour ces six bêtes. Celle qui a gagné face à chacune de ses rivales est sacrée reine de sa catégorie.
Dans l'arène, seules des personnes autorisées sont admises. Il s'agit des rabatteurs. Leur rôle consiste à faire en sorte que les combats se déroulent de manière loyale. Par leurs interventions, ils évitent qu'une troisième intervenante dérange le combat de deux lutteuses. Ils mettent également face à face les bêtes qui n'ont pas eu l'occasion de s'affronter.

Le déroulement de la saison des combats

Plusieurs combats éliminatoires ont lieu tout au long de l'année. Les six premières de chaque catégorie sont qualifiées pour la grande finale, appelée finale cantonale. Pour la finale, le même processus que lors des combats éliminatoires reprend.
A la fin de la journée, les reines des catégories 1, 2, 3 et 4 sont remises dans l'arène pour la finale des finales.
La bête qui a vaincu toutes ses rivales est sacrée reine cantonale. Les combats qui ont lieu en été ne donnent pas la possibilité de se qualifier pour la finale cantonale.

 

diaporama du combat de vache !

 

 

 

 

 

 

ce fut une super journée où j'ai fait de drôle de rencontre !

 

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on m'a dit que si je tirais la queue de la vache ça me portera chance !

 

 

diaporama du salon de l'agriculture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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salon de l'agriculture de Paris 2010

1 janvier 2012

archives des albums photos

1 janvier 2012

Arrosage de notre médaille de ceyrat et du loiret 2010

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A toi, visiteur connu ou inconnu, viens, je t'offre un verre pour fêter notre retour en compétition !

ce mardi 23 février après l'entrainement, nous avons fêté nos médailles de Ceyrat (Auvergne) et de St Jean Le Blanc (Loiret)

quand tu as une médaille, c'est sur que c'est grâce à ce que tu as montré, mais derrière, c'est aussi grâce à ton entraineur, et aussi grâce au soutien des copains du club, et c'est important en partageant ta joie, de les remercier !

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et puis moi j'aime bien boire un petit coup !
(avec modération bien sûr !)


 

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1 janvier 2012

Stage de jujitsu à Vendôme - février 2010


tu cliques sur les photos pour les agrandir !

 


 

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Ce mercredi 03 février 2010 nous étions invité par Georges Thébault, 5ème dan, instructeur de jujitsu du Loir et Cher, a venir faire un stage de jujitsu à Vendôme.

nous y sommes allés avec beaucoup de plaisir car nous savons que nous aurons un stage de qualité, avec un enseignant qui nous explique très bien les techniques, ainsi qu'un public chaleureux et sympathique (ce qui n'est pas le cas de certains stages que nous avons pu faire par le passé !)

Vendôme est à environ une soixantaine de kilomètre de Tours.


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après nous être tous retrouvés, pris des nouvelles des uns et des autres,

nous nous sommes mis en place pour le salut,

l'échauffement commença par de la course autours du tatami (et c'est long car Vendôme c'est grand !)

puis des traversées de tapis en rampant sur le ventre, sur le dos, sur les fesses, se déplacer en latéral, roulades avants et arrières, chutes avants et arrières, le partenaire te pousse dans le dos et tu chutes en avant puis tu te relèves en te mettant en garde

 

 

 


travail sur les projections suivantes : ippon seoi nage, harai goshi, uki waza


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le stage était basé sur la série A des imposés mais seulement les attaques avec un autre travail pour les ripostes


 

voilà les techniques que nous avons vu


 

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des amenées au sol


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des clés


 

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des atemis pied


 

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des écrasements de biceps


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atemi poing


 

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des projections

 



après les professeurs, ce sont au tour des élèves à pratiquer !




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Puis après le sport, le réconfort, avec le pot de l'amitié très sympathique !



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Georges Thébault et moi

 

En conclusion, ce fut comme toujours un très bon stage où nous prenons toujours beaucoup de plaisir à aller, et puis quand tu veux vraiment progresser, tu sais où il te faut aller pour avoir de la qualité !

1 janvier 2012

Handisport judo


Il y a des paroles dernièrement qui m'ont beaucoup choquées !


par exemple que le judo pratiqué par les handicapés n'étaient pas vraiment du judo !

c'est très choquant d'entendre cela, surtout par des pratiquants ! j'ai donc fait un petit topo sur le judo handisport


 

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ensemble de tous les participants aux championnats de France 2010

à noter que Kévin Ventard pour le judo et  Vincent Gauthier-Manuel pour le ski, sont les deux seuls licenciés handisport du Jura

Le jeune jurassien kevin ventard, âgé de 18 ans, originaire de Damparis, a remporté  une médaille d'argent  aux championnats de France de judo  handisport sourd 2010 à Orléans.

(photo envoyée par Nathalie, sa maman, pour l'agrandir tu cliques dessus)

 

des nouvelles de Kévin Ventard

06/04/11

kevin en janvier a conservé son titre de vice champion de France handisport -66kg à lyon

En février il a été champion académique unss (lycée pasteur à dole jura) et champion du jura junior senior ceinture noire (club jcva dole)

en septembre il a changé de club et le JCVA de dole à adhérer à handisport.

 

 


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le site de la fédération handisport :


HandiSport | Judo

commission nationale fédérale judo handisport :

Handisport


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Avec l'implication de ses 300 clubs, de sa cinquantaine de sections handisport au sein de structures valides, de ses comités régionaux, le judo handisport s'est considérablement développé durant ces dernières années tant sur le plan organisationnel que sportif.

Aujourd'hui, grâce à ces résultats, la France est l'une des meilleures nations du judo handisport mondial. Le développement de la pratique loisir pour les handicapés physiques a permis d'ouvrir de nouvelles perspectives. Elle a su également s'imposer comme une grande puissance organisatrice avec les championnats du Monde en 2006 dans l'Aveyron et son stage qui regroupe plus d'une dizaine de nations chaque année. Une telle réussite est le fruit de l'implication d'une trentaine de bénévoles qui ouvrent au quotidien au sein de la commission fédérale. Mais avant tout, le judo est un formidable moyen de partager entre personnes valides et handicapées des valeurs fortes telles que l'entraide, le dépassement de soi, autour d'une passion commune le judo.

commission fédérale handisport




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Le judo, sport de combat, génère des bienfaits éducatifs pour les personnes handicapées.

Si cette activité existe depuis de nombreuses années, elle est structurée à la Fédération Française Handisport pour les déficients visuels depuis 1983.

Cette discipline se pratique au sein des clubs de la Fédération Française de Judo (FFJDA) affiliés à la F.F.H. Après une période d'adaptation, les enseignants constatent très vite les possibilités de progression des handicapés visuels et particulièrement leur manière de percevoir les techniques.

Public concerné :

Pratiquent le judo :

– Les non voyants et mal voyants.

– Les personnes avec un handicap fonctionnel permettant un judo adapté.

Organisation de l’activité

Pour ces pratiquants, un challenge national technique est organisé chaque année.
Pour les déficients visuels, en compétition, un Championnat de France est organisé sur le plan national. Sur le plan international, sont organisés Coupe du Monde par équipe, Championnat d'Europe, Championnat du Monde
Jeux Paralympiques

Réglementation


Les règles de la FFJDA sont les règles en vigueur, à l’exception de quelques adaptations liées au handicap visuel.

Catégories :

Les judokas sont répartis en fonction de leur handicap visuel (non voyants ou mal voyants)et de leur catégorie de poids de corps (7 catégories) :

– Messieurs : de 60kg à plus de 100kg.
– Femmes : de 48kg à plus de 78kg.

Adaptations du règlement :

Les judokas sont accompagnés sur la surface de combat par les juges qui les placent à 1 mètre l'un de l'autre.

Ils prennent leur garde pour se situer, baissent les bras le long du corps et à l'annonce du "hajime" se saisissent et commencent le combat.
Les avantages marqués sont annoncés par l’arbitre.
Les sorties de tapis ne sont pas sanctionnées
Une sonnerie retentit 1’30 avant la fin du combat.

Conditions de pratique :

Le dojo doit être bien délimité.
Les murs doivent être protégés (pas d'angles vifs). Les surfaces de sol (si possible) sont de textures différentes pour aider le pratiquant à se repérer.
L'environnement doit être le plus calme possible, le bruit empêchant de se repérer dans l'espace.


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LE KATAME NO KATA

 


 

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LES IMPOSES

 

 

STAGE FORGES LES EAUX

 

 

HOMMAGE A MARIE ROBERT

 

une vidéo que j'ai fait lors de la coupe d'Europe des clubs à Orléans

Championne du monde handisport -57kgs en 2008 et vice championne olympique des malentendantes en 2009 à Tapei


DU JUJITSU

vidéo et photos que j'ai fait à Orléans lord de la coupe d'Europe des clubs à Orléans

 

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sourd et aveugle au judo

 

 

 


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CHAMPIONNAT DE FRANCE HANDISPORT JUDO

 

les résultats

(tu cliques sur le lien suivant)

Résultats France Handisport 2010

 

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ORLÉANS - 30 JANVIER 2010

 


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Ce week-end à Orléans, la Stadiste Céline Manzuoli dans la catégorie des + de 78 kg, au terme d'une finale expéditive remportée par ippon avant la première minute du combat est devenue championne de France handisport. Engagée par ailleurs dans le « toutes catégories » Céline Manzuoli, contrée en demi finale a dû se contenter à l'issue des repêchages d'une médaille de bronze.

la montagne



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Marie Robert (US Orléans) insatiable


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podium toute catégorie
(Photo du Judo Club de Chanceaux (37))


La malentendante Marie Robert, licenciée handisport à l'US Orléans, a remporté samedi les titres de championne de France en moins de 57 kg et en toutes catégories. Dimanche, elle a terminé 17e aux régionaux de cross.

Avec sollicitude, Marie Robert a aidé ses camarades non voyantes à monter et descendre du podium, samedi, au complexe sportif d'Orléans-La Source.

L'image est touchante et révélatrice de l'esprit convivial et solidaire qui a régné à ces championnats de France handisport de judo.

« Depuis quelque temps, les handicaps sont mélangés, souriait samedi la judoka malentendante de l'US Orléans. Cela permet ainsi de se confronter à plusieurs types de judo. » Au-dessus du lot tout au long de la journée, Marie Robert n'aura été accrochée qu'en finale des toutes catégories face à la judoka Angélique Quessandier, médaillée de bronze chez les moins de 63 kg aux Jeux paralympiques de Pékin et suivie au Paris Lagardère Racing par l'une des icônes du judo tricolore, Bernard Tchoullouyan, champion du monde en 1981 chez les moins de 86 kg.

« Les malvoyants comme Angélique ont toujours un judo très physique, notamment au niveau de la prise de garde », analysait après coup Marie Robert. « Cela m'a mise un peu en difficulté. » Mais forte d'une technique supérieure, la judoka orléanaise a rapidement maîtrisé son adversaire au sol en la retournant notamment grâce à un joli sankaku-jime (étranglement en triangle).

L'athlétisme aussi

Ces deux nouveaux titres remportés samedi ont rejoint une ribambelle d'autres titres nationaux, un titre de championne du monde et une médaille d'argent aux jeux Olympiques des sourds. « Mais que ces championnats se déroulent à Orléans, c'était vraiment spécial, reconnaissait la Tourangelle de 25 ans, contrôleuse des impôts. J'avais un peu de pression au début de la journée. Car je voulais bien faire pour le club. »

L'un de ses trois clubs en fait. Car Marie pratique aussi en Indre-et-Loire le judo à l'AS Chanceaux (pour les compétitions fédérales) et l'athlétisme au Réveil Saint-Cyr-sur-Loire. Dimanche, elle a ainsi terminé 17e aux championnats régionaux de cross-country organisés à Onzain. Chapeau bas.

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Avec Céline Lebrun et Larbi Benboudaoud
(photo du Judo Club de Chanceaux (37))

 

 

 

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le calaisien Richard Strugalski vice-champion de France handisport

C'est à Orléans que ce sont disputés les championnats de France handisport 2010. Le Calaisien Richard Strugalski, déficient visuel, ...    

remettait son titre en jeu dans la catégorie des -73 kg. Âgé de 18 ans, Richard, toujours junior, combat toutefois chez les seniors puisque la catégorie junior n'existe pas au sein de la Fédération française handisport. Aussi la moyenne d'âge dans sa catégorie était de 30 ans.

Richard, favori de la catégorie après ces deux titres remportés en 2008 et 2009, était donc attendu par les autres combattants. Ainsi, ces derniers pensaient plus à défendre et à ne pas prendre de points, alors que Richard offrait un judo très offensif. Ce rythme s'avéra bénéfique lors des trois premiers combats qu'il remporta après de superbes ippons debout.

En finale, il rencontrait un combattant monté de la catégorie des -66 kg et vainqueur à deux reprises dans cette catégorie. Âgé de 33 ans et fort de sa maturité, il laissa Richard poursuivre son judo offensif en ne pensant qu'à bloquer ses attaques. Richard, trop généreux, tentait une ultime attaque à 20'' de la fin du combat. Son advarsaire, qui n'attendait que cela, contrait le Calaisien et marquait un waza ari.

Pari olympique

Un cinquième titre national échappait donc à Richard. Déçu sur le moment, le Calaisien sait que cela fait partie de l'apprentissage. « Ce petit faux pas ne remet aucunement en cause sa sélection pour les championnats du monde fin mars à Antalya en Turquie », a confirmé Marc Fleuret, DTN. Richard enchaîne maintenant sur un stage d'une semaine à Forges-les-Eaux avec l'équipe de France et celle d'Angleterre. Le Calaisien est titulaire en individuel et par équipe pour ces prochains mondiaux. Même si là encore, la route sera difficile pour le jeune homme, l'objectif à long terme est les JO de Londres en 2012. Rendez-vous olympique où Richard sera mature et en pleine possession de ses moyens. Encore beaucoup de tournois, de stages, de sueur et de courage pour Richard mais qui a prouvé déjà à plusieurs reprises qu'il était un battant et mettait tout en oeuvre pour atteindre ces objectifs. Le pari olympique est à sa portée, il en est conscient.

Bien entouré au Judo-club calaisien par ses entraîneurs, Jacques Badreau, la présidente Sophie Golliot et tous les judokas et parents, Richard sait qu'il ne sera pas seul pour accomplir ce rêve olympique. D'autant plus que la ville de Calais, Cap Calaisis et le conseil général du Pas-de-Calais soutiennent également Richard dans ses objectifs.

la voix du nord

 

 


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Le judoka Denis Gabriel est champion de France handisport


Denis Gabriel a ramené la médaille d'or des championnats de France handisport qui se déroulaient à Orléans. Portrait d'un judoka qui porte haut les couleurs de Châlons.

GRAND gaillard tout blond et tout sourire, Denis Gabriel a « 49 ans trois quarts » comme il le dit lui-même. Kinésithérapeute de métier à Saint-Memmie, il est, depuis quelques jours, champion de France de judo handisport. Du haut de son mètre 85, 120 kilos sur le tapis, il est sorti vainqueur de ses trois combats à Orléans samedi dernier. Et a décroché le titre national.
Une première fois
Licencié au club de judo de Saint-Martin-sur-le-Pré, Denis s'exerce trois fois par semaine. Mardi soir, pour le premier entraînement depuis son titre, l'accueil fut chaleureux et l'ambiance était plutôt détendue. « La semaine dernière, c'était plus hard ! » Des entraînements réguliers qui ont fini par payer.
Monter sur la première marche du podium est plutôt une habitude pour le judoka collectionneur de podium, mais cette médaille représente beaucoup aujourd'hui pour Denis : « Je n'ai jamais été premier de ma vie. A bientôt cinquante ans, c'est la première fois !, avoue-t-il jovialement. Comme quoi, il ne faut jamais perdre espoir ! »
Un handicap  comme un atout
Un peu de philosophie pour cet homme qui vit au quotidien avec un handicap. En effet, Denis est non-voyant. « Quand on ne voit pas clair, le judo c'est moins gênant que l'escrime », relativise-t-il avec humour. « C'est un sport de contact. Je me concentre sur les sensations. Je sens l'équilibre du corps, la répartition des forces » confie le judoka ceinture noire depuis 30 ans.
Cette victoire, il la doit « un peu à tout le monde » reconnaît-il modestement. « A tous ceux que j'ai combattus déjà. Dans ce sport, on apprend autant de ses adversaires qu'on les combat ». Mais aussi à son épouse, qui l'a poussé à reprendre le judo il y a dix ans. « Comme quoi, il faut toujours écouter sa femme ! »
« Etre champion de France, ça fait tout drôle ». Et pour son club, c'est une sacrée fierté. « Maintenant on l'appelle Monsieur ! » lance un autre judoka.
L'objectif de Denis aujourd'hui ? Pourquoi pas les championnats du monde, qui se dérouleront dans deux mois en Turquie… « Cette année je m'étais dit que c'était la dernière. Comme Jeannie Longo en fait ! Elle a un an de plus que moi, et elle n'arrête pas ! »
Denis ne quittera donc certainement pas les tatamis demain… et la relève est déjà assurée. A onze ans, son fils est déjà champion de Champagne des benjamins.

Sophie CARIVEN


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Marie Robert prends sa revanche sur les tatamis


Malentendante de naissance, Marie Robert a trouvé au judo le moyen d'être “ comme les autres ”. Et même mieux. Elle collectionne titres et médailles.

Si vous l'abordez dans la rue, vous serez charmé par son sourire radieux et sa conversation avenante. A 25 ans, Marie Robert n'a rien à envier aux jeunes femmes de son âge. Cela n'a pas toujours été le cas. Sourde : le diagnostic posé brutalement dès la première année a longtemps été lourd à porter.
Appareillée à l'âge de quinze mois, la petite Marie a cru un moment qu'elle ne sortirait pas de son monde du silence. Mais elle n'a jamais renoncé. Très tôt, elle a fait preuve d'une étonnante énergie. « A l'école, le rythme était très soutenu. Tous les soirs, elle travaillait quatre heures pour refaire tous les cours », raconte sa maman, Christine. Et puis, pour échapper au handicap et s'évader, littéralement, Marie a découvert le judo. Elle avait 8 ans. « J'ai compris que mon équilibre était là, explique-t-elle. A l'école, j'avais du mal à parler. Là, je pouvais m'exprimer librement. Sur le tatami, je ne me pose plus de questions. On est tous pareils. »
Au fil des années, la compétition a carrément offert une revanche à la judoka de Chanceaux-sur-Choisille. « Mon handicap m'a donné une motivation supplémentaire », admet la jeune femme qui n'en finit pas de collectionner les titres, aussi bien en handisport que chez les valides. Sacrée championne du monde 2008 des malentendants dans sa catégorie des moins de 57 kg, Marie s'est offert un beau voyage l'an dernier à Taiwan où elle a remporté la médaille d'argents des jeux Deaflympic. « Je veux profiter à fond des expériences exceptionnelles que m'offre le sport », lance Marie qui prépare maintenant les prochains championnats du monde au Brésil en 2011.
Toujours aussi volontaire, la jeune femme partage désormais son temps entre les tatamis et la course sur route qui lui ouvre de « nouveaux horizons » et lui permettent d'oublier les acouphènes qui la martyrisent. Cette vie sportive bien remplie ne l'empêche pas de mener de front une belle carrière professionnelle. Après des études supérieures (bac +3), Marie Robert est contrôleur des impôts.
Pascal Denis

 

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rendez vous à Antalya
13/02/10

L'équipe de France de judo handisport est présente, depuis lundi soir et jusqu'à ce soir, au dojo départemental afin de peaufiner sa préparation en vue des championnats du monde à Antalya en Turquie, du 25 au 28 mars.
A plus long terme, ce stage sera utile en vue des jeux paralympiques de Londres. Angélique Quessandier est présente à ce stage, mais d'autres champions, tel que Cyril Jonard, champion du monde en catégorie malentendant, médaille d'or a Athènes et médaille d'argent à Pékin, fait figure de médaillé potentiel.
Les judokas sont hébergés au VVF. Une journée type se déroule de la manière suivante : 7 h 30, réveil ; 8 h, préparation physique généralisée, 10 h 30, judo technique ; 18 h 30, judo randori. Un stage a été organisé pour les jeunes élèves de Jacques Lemaître, mercredi, suivi d'une séance de dédicaces avec les champions présents.
Le stage est encadré par : Marc Fleuret, directeur technique national, Antoine Hays et Lionel Gigli, entraîneurs nationaux.

Les performances des Forgions
Concernant l'actualité du club forgion, Angélique Quessandier, est devenue vice-championne de France 2010 dans sa catégorie de poids et en toutes catégories. A Orléans, elle a en effet remporté tous ses combats sauf contre une « mal entendante » qui a visiblement trouvé la solution face à Angelique, « mais cela n'a aucune incidence pour les prochains championnats du Monde car à ce stade de la compétition, elles ne peuvent se retrouver », souligne Jacques Lemaître, qui suit la championne.
Morgane Houx et Soumya Safar, deux juniors féminines engagées au championnat de Normandie, ont terminé toutes les deux sur la plus haute marche du podium. Elles remportent le titre régional et avec la manière, après de brillants combats. Maxime Rimbert, première année cadet, remporte le titre en moins de 66 kilos. Le judoka issu du club de Saint-Saëns, licencié à Forges Dojo 76, continue sur ses brillants résultats de l'an passé.
Enfin, Morgane Houx termine première en juniors au championnat de Normandie et elle a remporté le tournoi de Soissons. Elle est en très grande forme actuellement…

paris Normandie

 


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le champion du monde retrouve son club formateur
18/02/10


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ouest-france.fr -Le site internet du journal Ouest France

Vendredi soir, au cours de la séance d'entraînement des grands des clubs de Lanvollon, Plouha et Étables-sur-Mer, au dojo du stade, le judoka Sébastien Le Meaux, champion du monde handisports, est venu s'entraîner. Avec les compétiteurs mais aussi avec les jeunes du club qui l'a formé, le judo-club de Lanvollon. Il était accompagné de son professeur de judo et ami, Dany Costentin. Ce dernier a enseigné le judo à Lanvollon durant 40 ans, et formé 140 ceintures noires.

« C'est grâce à Dany et au judo que j'ai tenu le coup, quand, à 17 ans, j'ai eu cette maladie rare de la rétine qui m'a privé, en partie, de la vue », précise Sébastien Le Meaux, ceinture noire 2 e dan, sélectionné onze années en équipe de France et sacré neuf fois champion de France.

La consécration ? « J'ai décroché le titre de champion du monde handisport, en 2002, à Rome. » Un titre qui venait à la suite de sa belle médaille d'argent aux Jeux olympiques de Sydney, en 2000. Sébastien Le Meaux a encore obtenu la médaille de bronze aux JO d'Athènes, en 2004.

« J'ai aussi été double champion d'Europe, en individuel et par équipes, en 2007. » Aujourd'hui, à 33 ans, ce sportif de très haut niveau a du mal à trouver un emploi, et pourtant, « J'ai mes diplômes d'éducateur sportif et de professeur de judo. »

ouest France


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Mondiaux déficients visuels : Cuba devant
01/04/10


Les championnats du monde pour déficients visuels, organisés par l’IBSA Judo (International Blind Sport Association, la Fédération internationale de judo pour les aveugles et mal voyants), se sont tenus à Antalya (Turquie), il y a quelques jours. Au tableau des médailles, c’est Cuba qui finit en tête avec 6 médailles, mais pas de titre.
Parmi les leaders du judo handi l’Azerbaïdjan, la Russie, la Chine, l’Allemagne et l’Ukraine décrochent chacun deux titres de champion du monde. Côté Azerbaïdjanais, le +100kg Ilham Zakiyev, vainqueur des Jeux Mondiaux de Sao Paulo en 2007, champion d’Europe en 2007 et 2009 et champion paralympique en 2008, a complété son palmarès sans grande surprise par un titre de champion du monde. Dans un autre registre, dans l’optique des Jeux olympiques et paralympiques de Londres de 2012, la Grande-Bretagne prouve que sa préparation suit son cours en décrochant quatre médailles, dont le titre de champion du monde pour le -60kg Ben Quilter. Les frères Ingram, Joe et Samuel, ont tous deux pris l’argent, respectivement en -100kg et -90kg. Une autre affaire de famille a d’ailleurs marqué ces championnats du monde 2010. Les sœurs Brussig, Carmen et Ramona, ont apporté à l’Allemagne deux de ses trois médailles : l’or pour Ramona en -52kg et le bronze pour Carmen en -48kg.
Pour les Russes, à noter la très belle performance d’Oleg Kretsul qui remporte la catégorie des -90kg. Il était déjà présent en 1996 à Atlanta, alors qu’il était encore valide, et venait de disputer une finale européen en -78kg sous les couleurs de la Moldavie. Après un accident de voiture qui lui a ôté la vue, il a tout de même continué sa carrière et a remporté de nombreux titres dont celui de champion d’Europe 2007 et de champion paralympique 2008 et maintenant celui de champion de monde.


Pour les Français, un peu d’argent seulement

Sur les trois journées de compétition de ces championnats du monde, seule Karima Medjeded a réussi à monter sur un podium en décrochant le bronze en -48kg. Multiple championne de France et championne paralympique à Athènes en 2004, elle ajoute, à 37 ans, une nouvelle ligne à son palmarès et pense déjà aux Jeux mondiaux de l’année prochaine avec un objectif clair : le podium.
Le reste de la délégation française repart bredouille d’Antalya. Olivier Cugnon de Sévricourt, porte-drapeau paralympique à Pékin en 2008, ne finit que 8e en -90kg. Une déception pour l’ancien capitaine de l’équipe de France, toujours aussi important dans la vie du groupe. Julien Taurines, champion de France de 2002 à 2008, double vice champion d’Europe et deux fois médaillé de bronze aux championnats du monde, était logiquement prétendant à un podium mais ne termine qu’à la 7e place en +100kg. Déception également du côté d’Angélique Quessandier (-63kg) et de Marion Coadou (-57kg) qui ont toutes deux perdu leur combat pour la troisième place et finissent donc au pied du podium après un début de compétition convaincant. 5e place également pour Céline Manzuoli en +70kg, qui avait obtenu une magnifique deuxième place aux Jeux mondiaux de Sao Paulo en 2007. Kevin Villemont (-60kg) et Benjamin Teoule (-66kg) ont eux aussi échoué au pied du podium. Enfin, le benjamin de l’équipe de France, Richard Strugalski, âgé de seulement 18 ans et médaillé de bronze par équipes aux championnats d’Europe 2009 de Debrecen, n’a gagné qu’un combat pour sa première participation à une compétition officielle IBSA Judo. Un bilan forcément décevant pour la sélection française, avec une seule médaille de bronze, qui devra continuer de travailler et accentuer sa préparation dans l’optique des prochains Jeux mondiaux et des Jeux paralympiques de Londres 2012.

esprit du judo



 

 

 

la médaille de bronze de Karima Medjeded en vidéo...




 

 

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Championnats du monde handisport de judo visuel à Antalya (Turquie)
Cinq médailles, dont une en argent, pour les judokas algériens

06/04/11

La première médaille algérienne en argent a été remportée par le champion paralympique en titre, Sid Ali Lamri (-66 kg), qui s’est incliné en finale face à l’Ukrainien David Khoava.

Pour y parvenir, il avait battu l’Ouzbek Diyev Kamolidd, le Vénézuélien Marcos Flacon et, en demi-finale, le Japonais Makoto Hirose.

Sid Ali Lamri a montré la voie royale à ses coéquipiers qui se sont bien battus pour un podium. Les médailles de bronze algériennes ont été obtenues par Mouloud Noura (champion paralympique en titre), Hamza Harket et Zoubida Bouazoug (médaillée aux Jeux de Pékin). Dans la catégorie des -60 kg, Mouloud Noura a réalisé un bon parcours, il n’a flanché qu’aux quarts de finale face au redoutable Iranien Eigdar Habiboll, futur médaillé d’argent du Mondial.

De son côté, Hamza Harket (+100 kg), le néo-international, a décroché une méritoire troisième place pour sa première compétition avec les Verts. Chez les dames, Zoubida Bouazoug a remporté deux médailles de bronze. Une dans la catégorie des +70 kg, où elle avait gagné deux combats face à l’Espagnole Sanchez Juana et l’Italienne Caterina Trolese, avant de s’incliner en demi-finales face à la Russe Irina Kalayanova (médaillée d’argent). Pour la médaille de bronze, elle s’est imposée face à la Française Celline Manzuoli. L’autre médaille a été acquise dans la catégorie -78 kg.

L’athlète Mounia Kerkar (-52 kg) s’est contentée d’une 7e place, perdant son match pour le bronze (repêchage) face à l’Ukrainienne Natalya Nikolaychyk. Ses compatriotes Abdelhadi Naseredine (-90 kg), Fayçal Chebieb (-73 kg) et Nine Messaoud (-100 kg) ont tout donné pour une place sur le podium, mais en vain. Pour rappel, 200 athlètes issus de 45 pays ont participé à cet événement.

Beaucoup de pays se sont déplacés en Turquie avec dune équipe rajeunie, ce qui fait que le staff algérien n’a que très peu de données techniques sur les combattants présents en Turquie en vue de Londres 2012.

Ces grands rendez-vous sportifs ne doivent pas nous faire oublier le développement de la pratique chez les déficients moteurs, ainsi que le travail de fond nécessaire à la détection, dans le but d’accroître notre vivier d’athlètes handicapés et préparer ainsi l’avenir.

Les bons résultats obtenus par les jeunes lors de ces Mondiaux sont de bon augure pour les prochaines «paralympiades».

Mais la route est encore longue avant d’atteindre un nombre suffisant de combattants pouvant offrir au judo handisport national une réelle concurrence interne pour l’accession au haut niveau. «L’objectif fixé dans cette participation était d’arracher un maximum de points pour se qualifier aux jeux Olympiques de Londres 2012», selon la direction technique nationale de la Fédération algérienne handisport (FAH).

«Ces résultats sont satisfaisants pour quelques athlètes. Notre objectif principal reste les jeux Paralympiques de Londres en 2012, pour lesquels on veut qualifier le maximum de judokas», a indiqué le président de la FAH, M. Sid Ahmed El Asri. Pour rappel, avant de rallier la ville d’Antalya, la sélection nationale de judo de malvoyants a pris part au traditionnel tournoi international de la ville de Lille (France).

Ce tournoi, suivi d’un stage de préparation jusqu’au 17 décembre, a permis à l’entraîneur national Ouidir Mohand Oulhadj de jauger le niveau de ses poulains face à des valides (le tournoi de Lille est consacré aux athlètes valides). D’autres stages de préparation ont effectués en Algérie et à l’étranger. Les judokas algériens en ont profité pour affûter leurs armes, en augmentant à chaque fois le volume de travail physique pour se maintenir toujours en forme.

Les regroupements de Pologne et de France, ponctués par une participation au traditionnel tournoi international de la Loire (Saint-Etienne), ont été «bénéfiques aux poulains du coach Ouidir Mohand Oulhadj, qui se sont bien comportés et ont confirmé leur place en équipe nationale.

Une autre période de préparation précompétitive est prévue juste après ces Mondiaux. Pour la fédération, il n’est pas question de «lésiner sur les moyens afin de préparer dans les meilleures conditions possibles les compétitions internationales, où le handisport algérien doit défendre sa place de choix», estime-t-on.

 

algérie 360


 

 

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