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jujitsupassion  judopassion
bienvenue chez les vétérans heureux



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1 janvier 2012

YASUYUKI MUNETA

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né le 10/02/1981,  évoluant dans la catégorie des plus de 100 kg (poids lourds). Il se révèle chez les juniors par un titre de vice-champion du monde en 1998. Sélectionné pour les championnats du monde en 2001 puis en 2003 lors desquels il remporte son premier titre mondial, Muneta n'est pas sélectionné pour les jo de 2004 , son compatriote kejii suzuki  lui étant préféré. Vice-champion du monde en 2005, le Nippon obtient un second titre mondial en 2007 à rio de janeiro en remportant la sacre en toutes catégories. Quelques semaines plus tard, le judoka se blesse sérieusement à un oeil au cours d'un entraînement. Après un diagnostic médical rassurant, il effectue son retour à la compétition début 2008. Lors du Tournoi de Hambourg disputé en février, il obtient un probant succès en disposant notamment du champion du monde en titre teddy riner en quart de finale puis de l'Ouzbek en finale. à athènes

Palmarès

championnat du monde

  • championnats du monde 2001 à osaka (japon)
  • 7e en       toutes catégories.
  • championnats du monde 2003 à osaka (japon)
    • Médaille d’or en plus       de 100 kg.
  • championnat du monde 2005 au caire (égypte)
    • Médaille d’argent en       plus de 100 kg.
  • championnats du monde 2007 à rio de janeiro (brésil)
    • Médaille d’or en       toutes catégories.

Divers 

  • Principaux tournois :     
    • 2 podiums au tournoi de paris(1er en       2000 et 2003).
    • 4 podiums au       Tournoi de Hambourg (1er en 2004, 3e en 2005, 1er       en 2006 et 2008).
    • 3 podiums à la coupe jigoro kano (1er en 1999,       2e en 2002, 1er en 2003).
  • Par équipes :
    • Champion du monde par       équipes en 2002 à  bâle
  • Juniors :
    • Vice-champion du       monde juniors en 1998 à cali  (colombie)



une autre vidéo


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1 janvier 2012

MIKINOSUKE KAWAISHI

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Né à Kyoto l'ancienne capitale impériale en 1899, Mikinosuke Kawaishi étudie le jujitsu à l’école du Dai Nippon Butokukai au Japon.

Dans les années 1920 , sa formation achevée, il quitte son pays pour aller enseigner les arts martiaux, d'abord aux États-Unis (notamment à San Diego et à New York), puis à partir de 1931 en Grande-Bretagne. A son arrivée, il enseigne au Budokwai de Londres dirigé par Koizumi. Il crée ensuite un club de jiu-jitsu à Liverpool. Puis, il fonde à Londres le Club Anglo-Japonais et enseigne à l’Université d’Oxford. C'est à cette époque qu'il obtient son 3e dan.

Arrivé en France en octobre 1935, Mikinosuke Kawaishi, qui vient de recevoir son 4e dan, commence à y enseigner le judo, qui avait eu beaucoup de mal jusqu'alors à s'imposer malgré plusieurs séjours de son fondateur Jigorō Kanō.

En juillet 1936, Kawaishi crée le Club Franco-Japonais, et le 28 juillet, il y accueille son premier élève, Maurice Cottereau. Il va y faire naître, à travers un enseignement personnel, une passion pour ce sport, qui va prendre racine et se développer. Les premieres ceintures noires sont, Maurice Cottreau, Jean De Herdt, Paul Bonet-Maury, Jean Andivet, Roger Piquemal, Jacques Laglaine, Guy Pelletier, Jean Beaujean, Robert Lenormand, Loufti, Georges London, Guillaume.

Mikinosuke Kawaishi va rassembler autour de lui les premiers judokas français et, malgré un caractère jugé trop autoritaire, il parviendra, en imposant une méthode personnelle, codifiée suivant une nomenclature jugée plus conforme à l'esprit occidental, à faire éclore le judo français, sur lequel il exercera pendant de nombreuses années un autorité incontestée.

Kawaishi reprend le système des ceintures de couleurs élaboré par les judoka anglais entourant Gunji Koizumi auquel est alors associé un programme d'enseignement. Les ceintures de couleur, correspondant aux grades intermédiaires entre le débutant et la ceinture noire n'existaient pas dans le judo japonais. Le succès national et international de la méthode Kawaishi, fruit du travail conjoint de l'expert japonais et de Moshe Feldenkrais, est à l'origine de l'adoption généralisée de ce système typiquement occidental.

A la fin de l'année 1937, le Club Franco-Japonais ferme ses portes et intègre le Jiu-Jitsu Club de France, situé au 82 rue Beaubourg. Fondé un an plus tôt par Moshe Feldenkrais (Jigorō Kanō a accepté la présidence d'honneur), ce club est l'émanation de la section judo-jiu-jitsu de l'École Spéciale des Travaux Publics de la Ville de Paris initiée par Feldenkrais vers 1929. Kawaishi assure ainsi la direction technique du JJCF qui devient la première structure permanente du judo français.

En 1938, Mikinosuke Kawaishi reçoit de Jigorō Kanō le 5e dan.

L'année suivante, le 20 avril 1939, à son tour, Maître Kawaishi décerne la première ceinture noire de judo à un de ses élèves français, Maurice Cottereau. Jean de Herdt sera nommé le 12 juin 1940. Il portera la ceinture noire numéro 1bis.

Pendant la guerre, il poursuit son œuvre de pionnier jusqu'à l'entrée en guerre du Japon, qui l'oblige à regagner son pays.

Les premiers championnat de France de judo se déroulèrent, en son absence, à la salle Wagram, à Paris, le 31 mai 1943. Ils sont organisés sous la responsabilité de la nouvelle section de judo-jitsu de la fédération française de lutte créée en avril 1942 suite à l'application des nouveaux textes régissant la pratique des sports en France (Charte des Sports). Le 1er champion de France "toutes catégories" sera Jean de Herdt.

Avant la fin de la guerre, des clubs se sont ouverts à Paris et en banlieue, comme le Club St Honoré avec London, Opéra avec Lamotte, Cercle Sportif avec Mercier et Andrivet, St Martin avec Peltier, JC Nanterre avec de Herdt. De retour en France en 1948, Mikinosuke Kawaishi va reprendre l'enseignement de sa méthode. C'est son assistant, Jean Gailhat, qui rédigera et illustrera plusieurs ouvrages sur la Méthode Kawaishi à partir des années cinquante.

Kawaishi, par sa vision moderniste, a su transformer le judo japonais en une pratique accessible aux Occidentaux. En véritable entrepreneur, il a organisé l'enseignement du judo sur une base commerciale et professionnelle qui a donné au judo français une cohérence et une qualité, parfois décriée mais toujours enviée.

Mikinosuke Kawaishi est mort le 30 janvier 1969. Il repose au cimetière du Plessis-Robinson

1 janvier 2012

JEAN LUC JAZARIN

 

né le 08/09/1900 mort le 05/06/1982  il fut notamment un des pionniers du judo français (111e ceinture noire en France), et présida durant 23 ans le Collège des Ceintures Noires.

Élevé dans une famille de commerçants, Jean-Lucien Jazarin porte très tôt un intérêt certain pour l'ésotérisme. Il s'intéresse notamment au spiritisme, à l'hypnose, et à la théosophie durant son engagement militaire, entre 1918 et 1920. À partir de 1928, il travaille dans diverses affaires de pièces automobiles, et finit par créer sa propre entreprise en 1935. Parallèlement, il s'engage dans l'action sociale et syndicale. Ses recherches spirituelles s'orientent alors vers la pensée hindoue.

En 1938 , il rencontre un swami, avec lequel il se lie d'amitié et qui l'enseignera. À partir de cet enseignement, il donnera une série de conférences sur la bhagavad-gita puis sur le védanta ,  et écrira un livre qui sera publié en 1988.

C'est en 1943, à 42 ans, que Jean-Lucien Jazarin découvre le Judo et en commence la pratique à paris. Il fut notamment l'élève de mikinosuke kawaishi et de shozo awazu , et passa 35 ans sur les tatamis. Très vite, il devient Vice-président de la Fédération Française de Judo. Puis, en 1953, il commence à présider le Collège des Ceintures Noires pour une période de 23 ans, période durant laquelle il se battit pour faire maintenir, avec les conseils de haku michigatami, l'enseignement du judo originel tel qu'enseigné par jigoro kano. Il voyait en effet le judo comme une « Voie » de formation de l'individu, un moyen d'accomplissement et non un but en lui-même. Dans le respect de la tradition, il fut notamment opposé aux compétitions. Sa pratique du judo s'accompagne d'un intérêt vif pour le bouddhisme zen.

Jean-Lucien Jazarin décèdera le 05/06/1982. Alors 6e dan, il est élevé au rang de 7e dan à titre posthume.

Il publia de nombreux articles relatifs au Judo ainsi que trois livres.

1 janvier 2012

LA PLANETE JUDOKA

(source wikipédia)

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voilà une nouvelle rubrique, cela prenant du temps, je la remplirai au fur et à mesure !

pour certains vous les connaissez c'est sûr ! d'autres le sont moins !

ayant des visiteurs de tous les continents, j'ai pensé faire une rubrique où je parlerai des judokas ou des jujitsukas du monde entier ! visiteur, si tu veux que je parle de judokas ou jujitsukas de ton pays (connus ou inconnus) alors n'hésite pas, contacte moi !

le judo c'est aussi du partage et ce serait sympa de découvrir d'autres passionnés !

 


cliques sur les drapeaux et tu découvriras les judokas !

 

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1 janvier 2012

CRAIG FALLON

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née le18/12/1982 qui s'illustre dans la catégorie de poids la plus légère en séniors, celle des poids super-léger (-60 kg). Il se révèle en 2001 en décrochant la médaille d'argent lors de l'Euro junior.

L'année suivante, il remporte sa catégorie lors des jeux du commenwealth  organisés à manchester . L'année 2003 le révèle au sommet de la hiérarchie de sa catégorie : il remporte le tournoi de paris et devient successivement vice-champion d'Europe (battu en finale par le Géorgien nestor khergiani ) et vice-champion du monde (battu par le Sud-coréen min-ho choi) . Ses performances lui permettent de participer aux JO d'athènes mais il est battu dès le second tour.

Passé cette contre-performance , le Britannique conquiert le titre mondial lors des mondiaux du caire   en battant en finale l'Autrichien ludwig paischer  . Il devenait à cette occasion le troisième judoka britannique de l'histoire à décrocher un titre mondial. Il conquiert une autre victoire de renom l'année suivante en obtenant le titre continental. Cependant, il ne peut défendre son titre mondial l'année suivante sa fédération ne l'ayant pas sélectionné à cause d'une préparation insuffisante.

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1 janvier 2012

KATE HOWEY

née le 31/05/1973 qui s'illustrait dans la catégorie des poids moyen (-66 kg jusqu'en 1998, -70 kg depuis). Elle se révèle en 1989 en remportant le titre européen dans la catégorie juniors .

Elle confirme l'année suivante en gagnant le titre mondial junior à dijon . Quelques mois plus tard, elle termine deuxième des championnats d'Europe séniors à seulement 17 ans. L'année suivante, c'est aux mondiaux de barcelone qu'elle s'illustre une nouvelle fois en décrochant la médaille de bronze dans la catégorie des poids moyen (-66 kg).
Ses performances lui permettent de participer à ses premiers JO organisés à barcelone en 1992 lors desquels le judo féminin fasait son apparition. Elle y décroche la médaille de bronze dans la catégorie des poids moyen (-66 kg). Non médaillée quatre années plus tard à atlanta , elle parvient à remporter son premier titre international en séniors lors des mondiaux 1997 à paris  . Aux JO de 2000 à sydnay  , elle est désignée porte-drapeau de la délégation britannique, une reconnaissance qu'elle honore en décrochant la médaille d'argent, battue en finale par la Cubaine veranes. Après une dernière participation infructueuse aux JO d'athènes en 2004  , sa quatrième, elle décide de mettre un terme à sa carrière sportive à l'âge de 31 ans.

En 1997, elle est décorée de l'Ordre de l'empire britannique récompensant sa carrière et son action pour le judo.


une autre vidéo


1 janvier 2012

SECRETS DE CHAMPION

cette rubrique est en cours de construction, cela demande du temps, au fur et à mesure de mes recherches, je la remplirai, en attendant bonne visite dans :


Secrets de Champion

            Mark Huizinga, champion olympique et 5 fois champion d’Europe

                         

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Uke tombe à genoux. Je le suis au sol dans l’intention de poursuivre en sankaku-jime.
              Je glisse alors ma jambe gauche sous son bras droit, et je crochète mon autre jambe.
            

                   

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Mais plutôt que de m’allonger sous lui pour un sankaku classique ou tenter une clef de bras,
            je pivote pour me mettre dans le même sens que lui, face au sol, tout en maintenant son bras droit entre
            mes deux jambes crochetées.

                   

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Je glisse alors mon bras gauche sous son ventre et viens saisir le creux de son genou droit.
            Cela lui empêche de croiser les jambes et de se dégager, et cela va me servir de levier.

                   

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À présent que je le tiens, j’amorce une roulade avant sur la tête.
            Comme il résiste, je recommence plusieurs fois si nécessaire, dans un mouvement de balancier.
            Lorsqu’il finit par céder, je l’enroule avec moi et le déplie sur le dos.

                   

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J’arrive assis sur lui. Ma jambe gauche continue à maintenir son bras droit. Tout se joue ici.

                      

 

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Mes jambes sont toujours verrouillées autour de son bras.

            

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Ma main gauche saisit fermement sa ceinture cependant que mon coude gauche contrôle son aisselle gauche pour le maintenir plaqué au sol. Ma main droite saisit sa jambe droite au niveau du genou.
              Je maintiens pendant 25 secondes.
(Recueilli par A. Diao/Photos : L'Esprit du Judo, tournoi de Paris 2007)

                                         

 

1 janvier 2012

CHAMPIONS D'EXCEPTION

voici une nouvelle rubrique concernant de grands champions, par leur palmarès mais aussi par leurs actions auprès du public ou dans leur discipline.

comme toute nouvelle rubrique, elle est en construction et se peaufinera au fur et à mesure de mes disponibilités

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pour découvrir ses champions d'exception, tu cliques sur les photos


bonne visite !!


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1 janvier 2012

ANTON GEESINK

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judoka néerlandais né le 06/04/1934, médaille d’or des Championnats du monde 1961 et 1965, vainqueur des jeux Olympiques de 1964. ;

 

Né à Utrecht, Anton Geesink, athlète hors pair (202cm pour 118 kg), déjà troisième lors des Championnats du monde en 1956 et champion d’Europe incontesté (il obtient dix-huit titres entre 1953 et 1967), entre dans la légende en remportant les Championnats du monde de 1961, disputés pour la première fois hors d’Asie.

Organisés à Paris, tandis que la polémique concernant l’introduction ou non de catégories de poids en compétition est à son comble, ces Championnats du monde sont les derniers de l’histoire du judo à ne se dérouler qu’en « toutes-catégories ».

La victoire d’Anton Geesink, qui domine en finale le Japonais Sone, alors champion du monde en titre, marque, en outre, la fin de la suprématie incontestée du Japon.
Toutefois, loin de représenter, comme on a pu le dire, le triomphe de l’Occident sur l’Orient, ce succès européen propulse le judo dans l’ère moderne des grandes compétitions et des grands champions.
L’étreinte sportive empreinte de respect mutuel sur laquelle se termine le combat des deux hommes en témoigne : le judo est désormais un sport, et qui plus est un sport international.

 

Après ce titre, Anton Geesink marque encore l’histoire du judo en devenant en 1964, à Tokyo, champion olympique dans la catégorie reine des « toutes-catégories » en battant le Japonais Kaminaga. De nouveau champion du monde en 1965 au Brésil, cette fois dans la catégorie des lourds (plus de 80 kg), il est sans doute l’un des Européens dont le charisme et les succès ont le plus favorisé l’essor du judo en Occident.

1 janvier 2012

une petite ballade au Japon

je me suis dit tu es passionné de judo ou de jujitsu comme moi c'est super mais connais tu au moins l'histoire du japon ?

Non ? Pas bien du tout ça !! Pas grave, un petit tour dans ce post et tu sauras un petit peu l'histoire du pays de Jigoro Kano (bon l'histoire du judo ça je suppose que beaucoup la connaissent, encore que parfois je me demande si tous les pratiquants du judo s'y intéressent !!)


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Nous avons connaissance en occident du Japon grâce à Marco Polo (1254-1324) qui dans son livre de voyage (1301) décrit une île nommée Cipangu (on trouve aussi Cipango ) en face de Cathay (la Chine). C'est en fait la déformation du cantonnais Jih pen Kwok et du mandarin Jypen Khoue : "Pays du Jipên".
Par la suite, pour nommer le Japon, on utilisera une transcription des formes dialectales japonaises telles que Hip-hon ou Zip-hon . Aujourd'hui, les japonais disent Nihon ou Nippon qui signifie : "soleil levant".

 

On croit qu'au début, l'archipel était relié au continent et que des vagues d'individus venaient par des isthmes en provenance des terres sibériennes. Il semble qu'aujourd'hui, dans l'île d'Hokkaido, certaines tribus issues de ces ancêtres, vivent encore au nord du pays. Le sud aurait quant à lui été peuplé par des arrivants de Corée et de Chine. Toutefois, les historiens ont repéré des influences polynésiennes et indonésiennes dans la culture japonaise.

Pendant des millénaires, le Japon a vécu en vase clos, au rythme de ses traditions et de ses propres ressources. Outre quelques échanges avec la Chine, la Corée et la Hollande, le Japon a fermé ses frontières au monde entier (particulièrement aux envahisseurs français, espagnols et portugais) jusqu'à la moitié du 19e siècle, afin de se soustraire aux méfaits d'un christianisme démesuré et fanatique. Puis, en 1854, sous la menace d'une flotte américaine, le Japon signe un traité commercial avec les États-Unis. Le traité s'élargira ensuite à plusieurs autres pays occidentaux. Le pays étant dirigé par l'empereur et les shoguns (qui sont également des samouraïs) depuis des siècles, change sa politique gouvernementale autour de 1867 et met fin au shogunat. L'empereur dirige alors réellement le pays. Puis en 1946, l'empereur Hirohito renonce à son droit divin et instaure une constitution. Le Japon devient alors une vraie démocratie.



Après sa participation aux côtés des alliés lors de la première guerre mondiale, l'essor du Japon comme puissance militaire et économique, a été des plus fulgurants.

Au début du 20ème siècle, le Japon semble avoir adopté les valeurs de l'ouest. Après une période de dépression économique, le pays reconstruit petit à petit son Empire. L'invasion de la Chine débute alors avec une cruauté rarement égalée



Dès 1943 les japonais sont en train de perdre la guerre, mais ils refusent de se rendre. Plus la situation empire, plus leur tactique est désespérée et suicidaire.



Toutefois, sa participation à la seconde guerre mondiale aux côtés de l'Allemagne et de l'Italie et son attaque contre la base américaine de Pearl Harbor lui vaudront de perdre des plumes, notamment avec la réplique des américains et les désastres de la bombe atomique. Mais le Japon, fier et persévérant, se relève, signe de nouveaux traités avec les États-Unis et devient rapidement l'une des plus grandes puissances mondiales actuelles.



Les origines du manga ?


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Inventé par le caricaturiste Katsushika Hokusai (1760-1849), le terme manga signifie littéralement "image dérisoire". Les "manga" de Hokusai étaient des estampes caricaturant des personnages populaires. Ce type de représentation, leur style et leur audace, ont fini par donner naissance à une forme d'expression graphique à part entière, au même titre que le comic-book aux États-Unis ou la Bande Dessinée franco-belge en Europe.
Au Japon, le terme manga désigne tout simplement la bande dessinée au sens large, alors qu'en Occident il a une signification et une connotation incontestablement nippones.


 


Néanmoins comme le souligne l'auteur Scott Mc Cloud dans l'Art Invisible, les codes et les particularités du manga ne doivent pas masquer une évidence : le manga, ce n'est rien d'autre que de la BD. À ceci près que cette dernière est en train d'influencer de plus en plus d'artistes : James Cameron (Aliens, le retour), Christophe Gans (Le Pacte des Loups), Luc Besson (Le Cinquième Élément), les frères Wachowsky (The Matrix) et d'innombrables auteurs de BD, franco-belge ou non, dont le grand Moebius

   

       


les fêtes et jours fériés au Japon


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e Japon est un des pays au monde à posséder le plus de fêtes et de jours fériés (15 jours fériés). Ils proviennent pour la plupart des rites des deux grandes croyances japonaises que sont le Shintoïsme et le Bouddhisme au Japon.




Janvier

     1er : Ganjitsu , Le Jour de l'An
     6 : Dezomeshiki, La parade du Nouvel an (Tōkyō)
     7 : Usokae, Echange de Bouvreuils (Dazaifu)
   7 : Nanakusa
     9 ~ 11 : Toka Ebisu Festival  (Ōsaka)
     11 : Kagami biraki
     2e lundi de janvier : Seijin no Hi , Le jour de l'accession à la majorité
     15 : Koshōgatsu
     15 : Sagichō
    15 : Yamayaki, Fête du feu de l'herbe (Nara)


Février

     Début février : Festival de la neige de Sapporo
     3 ou 4 : Setsubun, Fête du lancer de haricots
     3 ou 4 : Festival des lanternes (Nara)
    11 : Kenkoku Kinen no Hi , L'anniversaire de la fondation de l'État
14 février : Saint-Valentin, ce n'est pas un jour férié mais ce jour là, les filles offrent du chocolat aux garçons qui répondent le 14 mars de la même manière.


Mars

     1er ~ 14 : Omizu-tori, Fête du puisage
     3 : Hina Matsuri, Fête des poupées
     13 : Kasuga Shrine Festival (Nara)
     14 mars : White Day, les garçons offrent du chocolat aux filles en réponse à la Saint-Valentin
     19, 20 ou 21 : Shunbun no Hi, Le jour de l'équinoxe de printemps


Avril

     8 : Hana matsuri, Fête des fleurs
     14 et 15 : Takayama matsuri, Défilé de chars décorés (Takayama, préfecture de Gifu)
    14 et 15 : Yayoi matsuri, Défilé de chars décorés (Nikkō)
    29 : Shōwa no Hi, L'anniversaire de l'empereur Shōwa


Mai


     3 : Kempō Kinenbi , La commémoration de la constitution
     3 et 4 : Hakata Dontaku matsuri (
     3 ~ 5 : Hamamatsu matsuri, Fête du Cerf-volant
    4 : Midori no Hi , Fête de la nature
     5 : Kodomo no Hi , Le jour des enfants
    15 : Début de la pêche au cormoran
     Samedi et dimanche précédent le 15 des années impaires : Kanda matsuri (Tōkyō)
     15 : Aoi Matsuri , Festival de la rose trémière (Kyōto)
     17 et 18 : Tosho-gu Grand Festival (Nikko)
     3e week-end de mai : Sanja Matsuri (Tōkyō)
     3e dimanche de mai : Mifune matsuri (Kyōto)



Juin

    1er : Koromogae, changement de garde-robe.
     10 et 16, une année sur deux : Sanno matsuri (Tōkyō)
     14 : Fête de la plantation du riz (Ōsaka)
     15 : Chagu-chagu Umakko, Fête du cheval (Morioka)


Juillet

     1er ~ 15 : Yamagasa matsuri (Fukuoka)
     7 : Tanabata matsuri, Fête des étoiles
     13 ~ 16 : O-Bon, La fête des morts (dans certaines préfectures)
     14 : Nachi no hi matsuri, Fête du feu (Nachi-Katsura)
     Mi-juillet : Kangensai Music Festival (Miyajima)
   17 ~ 24 : Gion Matsuri (Kyōto)
     3e lundi de juillet : Umi no Hi, Le jour de la mer
     24 et 25 : Tenji matsuri (Ōsaka)
     Dernier samedi de juillet : Hanabi Taikai, Grand feu d'artifice (Tōkyō)


Août



     1er ~ 7 : Neputa matsuri, Défilé de chars décorés (Hirosaki)
     2 ~ 7 : Nebuta matsuri, Défilé de chars décorés (Aomori)
     4 ~ 7 : Kanto matsuri (Akita)
     6 ~ 8 : Sendai Tanabata (Sendai)
     12 ~ 15 : Awa-Odori (Tokushima)
    13 ~ 16 : O-Bon, La fête des morts (dans la plupart des préfectures)
     16 : Daimonji Gozan Okuribi (Kyōto)


Septembre


     14 ~ 16 : Hachiman-gu Festival, Défilé de chars décorés (Kamakura)
     3e lundi de septembre : Keirō no Hi, Le jour des personnes âgées
     22 ou 23 : Shūbun no Hi, Le jour de l'équinoxe d'automne


Octobre

     1er : Koromogae, changement de garde-robe.
     7 ~ 9 : Kunchi matsuri (Nagasaki)
     2e lundi d'octobre : Taiiku no Hi, Jour de l'éducation physique
     9 et 10 : Takayama matsuri (Gifu)
    14 et 15 : Kenka matsuri (Himeiji)
     14 ~ 19 : Doburoku matsuri (Shirakawa-go)
     15 : Fin de la pêche au cormoran (Gifu)
     Week-end de mi-octobre : Nagoya Festival, Festival de Nagoya (Nagoya)
     17 : Tosho-gu Fall Festival (Nikko)
     22 : Jidai matsuri, Fête des âges (Kyōto)
     22 : Kurama matsuri, Fête du feu (Kyōto)


Novembre

    2 ~ 4 : Karatsu Kunchi (Kyushu)
     3 : Bunka no Hi, Jour de la culture
     3 : Daimyo Gyoretsu, Fête du seigneur féodal (Hakone)
     15 : Shichi-go-san, Fête des enfants de Sept-Cinq-Trois ans
     Mi-novembre : Tori-no-ichi, Fête des râteaux (Tōkyō)
     23 : Kinrō Kansha no Hi, Fête du travail


Décembre

     15 ~ 18 : On matsuri (Nara)
     17 ~ 19 : Hagoita-Ichi, Fête des raquettes (Tōkyō)
    23 : Fête nationale du Japon
    23 : Tennō Tanjōbi, Anniversaire de l'empereur
     25 : Noël japonais
     31 : Okera Mairi Ceremony (Kyōto)
     31 : Namahage (Oga)


La gastronomie japonaise


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En France, on dit "Bon appétit" avant de prendre le repas. Il existe également au Japon des mots que l'on prononce au début et à la fin du repas.

 
En effet, au Japon, on dit au commencement du repas "ITADAKIMASU" en joignant les mains. Cette habitude est due au bouddhisme. De cette façon, on remercie les animaux ainsi que les végétaux qui nous permettent de vivre.

À la fin du repas, en rejoignant de nouveau les mains, on  prononce "GOCHISÔSAMADESHITA" pour remercier les Dieux, la nature, les agriculteurs et la personne qui a eu la gentillesse de nous préparer le repas. Au Japon, on apprend aux enfants comme dans certaines familles en France à ne pas laisser un seul grain de riz dans leur bol, de manière à ce que la nourriture ne soit jamais gaspillée.

 
Ces mots sont prononcés à chaque repas pour ne pas oublier l'éternel esprit de gratitude.

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Au japon, on prépare tous les plats en même temps surtout au dîner.On respecte l'idée de "ichi-ju san-sai "(une soupe et trois plats).

Les plats se mangent dans l'ordre que chacun choisit .

Pas d'entrée, de plat principal ou de dessert comme en France. En revanche il y a la règle du triangle à respecter :"sankaku-tabé". C’est ainsi qu’avec quelques plats par exemple un bol de riz, une soupe et d’autres plats qu’on appelle "okazu", on mange en passant d’un plat à l’autre en décrivant une sorte de triangle avec les 3 plats! De cette façon les enfants apprennent à manger dans leur famille et à l'école. Ce qui est important, c'est qu'on mélange les goûts des différents plats avec le riz. On ne mange jamais un plat à la fois . Pour le finir, on essaye de terminer tous les plats en même temps!!

Cette manière a pour objectif de prendre en considération les problèmes de nutrition . En effet cela oblige à manger des aliments variés et à donner un meilleur équilibre à sa nutrition surtout pour les enfants qui n’aiment pas toujours manger de tout. De plus il est important d’éduquer son propre goût depuis l'enfance.

Mais ce qui est essentiel par-dessus tout, c'est que l'on prenne du plaisir a l'heure du repas et que l'on puisse découvrir des goûts très différents !





Et le saké c'est quoi ?

 

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Le saké est un alcool de riz fermenté, son degré d’alcool est d’environ 15°. Il est, par 80% des Français, confondu et assimilé à l’eau-de-vie chinoise.

Dans les restaurants chinois, très répandus, ainsi que dans certains restaurants japonais (qui n’ont parfois de japonais que le nom), on sert à la fin du repas un petit gobelet d’une boisson appelée saké mais qui n’en est en fait absolument pas.

l s’agit d’un alcool distillé, souvent très fort et de basse qualité (car moins cher), ce qui explique que la plupart d’entre nous pensent que le saké est une boisson forte. Le vrai saké japonais, qui n’y ressemble en rien, n’est pas un digestif, mais un alcool brassé, tout comme le sont le vin et la bière. Ainsi, il peut être bu non seulement comme un apéritif, mais également comme un vin de table ou tout autre alcool. Il accompagne d’ailleurs très bien la cuisine française dans laquelle on peut même l’utiliser comme ingrédient pour certains plats!

Le saké est une boisson qui se boit jeune (on boit le saké brassé l’année précédente), à l’exception de quelques sakés spéciaux vieillis. Fruit d’un processus de fabrication assez complexe, la diversité des sakés est surprenante, et il existe une multitude de couleurs, d’arômes et de saveurs.

On aura plutôt tendance à boire froid un saké fin et léger, et tiède un saké avec plus de corps. Aux États-Unis, où les bars à sakés sont à la mode, on les utilise aussi beaucoup pour les cocktails, et l’on en verse même certains sur de la crème glacée!
des études effectuées depuis de nombreuses années ont prouvé les effets bénéfiques du saké pour la santé, notamment sur la peau, hommes et femmes confondus, et il est de plus en plus utilisé dans les cosmétiques, pour le visage, mais aussi pour tout le corps. On prend ainsi parfois au Japon des bains de saké (quelques dizaines de centilitres versés dans le bain).

 

Le kimono

Le kimono (qu'on appelle à tort ainsi au judo alors que nous portons un judogi !) désigne le vêtement traditionnel japonais indifférement masculin ou féminin composé d'une longue robe ouverte dont le côté gauche se rabat su rle côté droit fermé par une ceinture appelée OBI. L'Obi est une ceinture de soie pour les femmes pouvant atteindre 4 mètres de long, qui se noue serrée dans le dos.

 









 


la forme du nœud varie selon les âges, les saisons et les occasions. Le kimono des hommes est aussi maintenu par un obi mais sa largeur est plus petite. Visuellement, ce qui différencient les kimonos pour hommes des kimonos pour femmes ce sont les teintes et les motifs. de couleur vive et chamarrée, adapté au saison, pour les femmes, le kimono pour homme est beaucoup plus sobre et de couleur foncée. Les kimonos pour homme HAORI HAKAMA ont les manches plus courtes et cousues sous les aisselles contrairement aux kimonos pour femmes qui ont des ouvertures au niveau des aisselles.


Les Kimono pour les jeunes filles appelés "
furisode" ont les manches plus longues encore que les kimono pour femmes mariées "Tomesode". Les Kimono portés par les femmes mariées se distinguent des "furisode" par la longueur des manches et la sobriété des décors.

 

 

 

 

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