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18 juillet 2008

judo et enfants et adolescents

5 BONNES RAISONS DE FAIRE DU JUDO

POUR L’ENFANT ET L’ADOLESCENT


1/ Le passage de l’imaginaire au réel.


« Ils prennent conscience qu’ils ne sont pas invincibles ».

Au quotidien, les enfants de 4 à 6 ans s’identifient aux héros des dessins animés ou des livres.

Par la découverte d’une activité d’affrontement, ils apprennent à franchir le pas entre le réel et
l’imaginaire. Ils prennent conscience qu’ils ne peuvent plus s’identifier à ce héros tout puissant qui peut
battre tout le monde…

En bref, que ce héros invincible n’appartient pas au monde réel !

La chute indolore du 3ème étage est finalement impossible quand on sent l’impact d’une chute de sa propre
hauteur. Cet apprentissage conduit aussi à envisager la défaite, à détruire des fantasmes, à comprendre qu’il y a toujours quelqu’un de plus fort que soi.

2/ La transmission de rituels au fil des générations.

« L’attachement aux racines et aux rituels ».

En Judo, l’attachement à des racines et à des rituels communs attire beaucoup les jeunes
et les adultes, car de nos jours, nous assistons à une quête d’identité, de racines et de références.

Le Judo reconnaît son maître fondateur (Maître Jigoro Kano) et impose dans son enseignement le respect
du « Code Moral » et la transmission des rituels. L’histoire est inculquée au même titre que la
technique. Les élèves les plus avancés dans la pratique sont considérés comme des « exemples »,
gage de la confiance qu’on leur accorde, quel que soit leur âge.

3/ Un cadre avec des règles.

« Des rites qui créent des repères de temps et de valeurs ».

La pratique du Judo fixe des repères et des limites.

Le lieu (le « Dojo ») et l’heure de pratique, la hiérarchie des grades, les devoirs de saluer son professeur et ses partenaires, l’obligation d’effectuer un cours du début à la fin sont autant de règles codifiées qui cadrent l’activité.

Dans le club de judo, la remise de grade respecte des rituels et ponctue les progrès effectués.

Ces notions sont stabilisantes, car si l’enfant peut parfois mal supporter ce genre de
contraintes dans la vie quotidienne (parce qu’elles sont trop strictement imposées ou trop peu
clairement énoncées), il a cette fois-ci choisi et adhère aux règles qui régissent la pratique du Judo !

4/ Parole d’adulte.

« Le professeur transmet».

Les enseignants de Judo sont des « éducateurs sportifs diplômés (Brevet d’Etat) » qui ont
un message à transmettre.

La parole d’un adulte qui sait ce qu’il veut sécurise les personnes qui vivent en permanence avec des proches socialement et affectivement en difficulté, qui ne savent pas toujours ce qu’ils veulent pour eux-mêmes et pour leur progéniture.

5/ Une agressivité dans les règles.


« Ne pas confondre violence et agressivité ».

Les sports de combats sont faits pour exprimer l’agressivité dans un cadre donné sans aller au bout de l’acte. Il ne faut pas confondre violence et agressivité. 

La violence est une expression de l’énergie humaine que l’on transcode socialement, et peut amener à la délinquance.

On ne peut pas affirmer que la pratique des arts martiaux est un remède miracle à cette expression et interprétation de l’agressivité. Néanmoins, la pratique du Judo crée l’opportunité de rencontrer des personnes qui influent sur les comportements, et aussi développe une confiance en soi qui permet de mieux gérer les agressions extérieures.

TEXTE tiré de « H.S KARATE BUSHIDO / N°6 ». D’après les auteurs : Mme Varrot et
M. Rolland, psychologues spécialisés dans les comportements des enfants et adolescents

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